Pourquoi Macron a fait sa mijaurée en ne se rendant pas à Amiens
Il se dit que le chef d'opérette des armées française n'a pas autant de médailles que le prince...
Les pendentifs du prince William qui laissent Macron pensif et jaloux |
D'autres pensent que le souverain républicain souffre de ne pas être de sang royal ! Alors que Theresa May et le Prince William, ainsi que 3.200 invités venus du Royaume-Uni, de France et d’autres pays ont assisté aux commémorations du centenaire de la bataille d'Amiens, Emmanuel Macron, pourtant originaire de cette ville, a choisi de bouder les cérémonies. Edouard Philippe s'étant également dérobé, la question se pose de savoir pourquoi une telle rebuffade de l'exécutif, puissance hôtesse ?

Avec les invités, des vétérans de la Première Guerre mondiale qui se sont rendus mercredi en Picardie, Theresa May et le Prince William n'ont pas commis la faute de négliger les héros ayant sacrifié leur vie et apporté le premier succès des forces alliées contre l'armée allemande en 1918. Les héros qui grimpent aux façades des immeubles, c'est bien, mais ceux qui illustrent l'"irénisme" théorique de Macron, c'est mieux...
Vu le déplacement des deux hôtes britanniques de haut rang, les absences du prétentieux locataire de l'Elysée et de l'escogriffe qui sert de chef du gouvernement ont étonné le public et suscité beaucoup d'interrogations.
De son côté, la partie française a été représentée par Geneviève Darrieussecq, secrétaire d'État auprès de la ministre des Armées, et l'invisible ministre des Armées, Florence Parly, ombre de son prédécesseur, Jean-Yves Le Drian.
"Mais l'Elysée assure qu'il était "prévu de longue date" que les choses s'organisent ainsi [et alors, ça justifie quoi ?]. Le 'Château' ajoute que le Président de la République ne "pouvait pas se rendre" à la cérémonie", puisqu'il avait prévu de faire une apparition sur la plage de Bormes-les-Mimosas, en polo immaculé, teint halé et barbe de trois jours. Ses services ont rappelé, non sans outrecuidance, que Theresa May a déjà été reçue par Emmanuel Macron au fort de Brégançon". Une sexagénaire (64 ans), ça va, puisqu'il a signé, mais deux (l'autre à 61 ans), c'est plus qu'un tel gaillard, pourtant chargé en testostérone dans son 'command car', peut supporter.
Les internautes se sont lâchés, laissant libre cours à leur indignation, critiquant les "fainéants" et les "cyniques français préférant le farniente au devoir.
Centenaire de la #PremièreGuerreMondiale: Theresa May et le prince William commémorent aujourd’hui la bataille d'Amiens de 1918, qui a fait 86 000 morts.— Ladislas Vergne (@LadislasVergne) 8 août 2018
Dommage que ni #Macron, ni #Philippe n'y soient - l'urgence, c'est la piscine de #Bregançon pic.twitter.com/wRHUWQI3Pf
Cher @EmmanuelMacron, au lieu de faire bronzette a Brégançon, vous aurez pu au moins passer une journee a Amiens, pour le centenaire de la bataille d Amiens en présence du prince william. Vous aurez pu au moins envoyé le premier ministre pour représenter— tara berry (@misstif0388) 8 août 2018
Ou préfère parader au milieu des #illettrés et des #alcoolos dans l'espoir de gratter quelques soutiens décérébrés #Macron #Bregancon #Amiens pic.twitter.com/XJsdz0I8t6— 🎀 FrenchTouch 🎀 (@ORageetDesepoir) 8 août 2018
Certains internautes ont même évoqué le manque de respect français dû à Theresa May et au Prince William qui ont fait le déplacement, comme en 14.
Pas de #Macron et pas de #Philippe pour accueillir Thérésa #Mey et le Prince #William à #Amiens. Les deux #grenouilles ont pris les deux #rosbeefs pour des gens qui ne sont rien.— Serge Vincent (@Maskloff) 8 août 2018
Les remerciements britanniques soulignent la grossièreté macronienne.
Un grand merci à tous les citoyens d’Amiens et d’ailleurs qui ont assisté à #Amiens100 ajd - cérémonie si émouvante qui a rappelé les liens si forts entre la 🇫🇷et 🇬🇧. Et merci au @Prefet80, à la @Gendarmerie et à @AmiensMetropole pour une organisation formidable pic.twitter.com/qNyurUscoq— Ed Llewellyn (@EdLlewellynFCO) 8 août 2018
Mais une journaliste Macron-compatible a fini de se décrédibiliser : Jannick Alimi
La pauvre est usée par seulement 15 mois de zèle idolâtre.
Le Chef des armées françaises (comme il aime à le rappeler) déserte l'hommage rendu aux soldats morts pour la #France lors de la bataille #Amiens ... Brigitte lui a fait un mot d'excuse: Il avait piscine! #Honte https://t.co/AszM2R8A5w— P A Laborie (@TontonFlingr) 9 août 2018
Devenue tellement insupportable au Parisien qu'elle se disperse en commentaires péremptoires et intolérants sur plusieurs plateaux d'information continue en mal de décrypteurs aux taquets. Elle constate, sobrement, "le chef de l’Etat n’était pas au côté du prince William et de Theresa May pour commémorer le centenaire de la bataille d’Amiens."
Le prince William débarque en France, Macron lui pose un lapin... https://t.co/xvj11VZVS0 pic.twitter.com/k4LiyzVTjr— Public Mag (@InsidePublic) 9 août 2018
Pour certains élus locaux de la Somme, c’est sans aucun doute une "faute diplomatique." Il semble que la dévote ne se range point parmi eux, et que, vu de Paris et du reste de la France, la faute soit vénielle.

Macron s'est fait représenter par Florence Parly qui a dû déserter sa piscine.
Plusieurs centaines de descendants de combattants venus de tous les pays du Commonwealth et de France n'ont pas persuadé Macronnet de rendre hommage aux dizaines de milliers de soldats morts il y a tout juste un siècle.
EXCLUSIF@TIME @nytimes @Newsweek @tdgch— l'ingénu (@ingenu_l) 9 août 2018
FRANCE : MACRON ne reçoit pas Theresa May et Prince William
M.MACRON excusé
Il avait PISCINE en bord de mer !!! #LePresidentQuiFaitHonteALaFrance pic.twitter.com/2XdAGJhdK6
Pour répondre à la polémique qui commençait à monter, la ministre des Armées, Florence Parly, a été missionnée en catastrophe pour rejoindre, dans l’urgence, la secrétaire d’Etat Geneviève Darrieussecq, originellement prévue pour être la seule représentante officielle du gouvernement à la cérémonie.
Plusieurs féaux sont également montés au créneau pour relativiser, voire justifier, l’absence du président Macron et de son Premier ministre. "Notre gouvernement est en vacances depuis peu […] Ce n’est peut-être pas la meilleure période pour que nous ayons de hautes autorités à Amiens", a déclaré Brigitte Fouré, la maire UDI d’Amiens. Peut-être faudrait-il déplacer la bataille d'Amiens - ou bataille de Montdidier, qui eut lieu du 8 au 11 août 1918, pendant la 3ᵉ bataille de Picardie sur le front occidental, en France - en mars ?
Trouvez vous normal que ni Emmanuel Macron ni Édouard Philippe n'était présent au côté du prince William et de Theresa May pour commémorer le centenaire de la bataille d’Amiens ?— Sondages France (@FranceQuestions) 9 août 2018
"Macron se rendra sur plusieurs champs de bataille", en fonction de son bon plaisir.
Bizarrement, Joseph Zimet, le directeur général de la Mission centenaire de la Première Guerre mondiale, abonde dans le sens de Jupiter, expliquant que le président, qui n'a accompli aucun service, ni national, ni citoyen, devrait prochainement "consacrer dix jours de son agenda aux commémorations du premier conflit mondial. Emmanuel Macron se rendra notamment sur plusieurs champs de bataille et recevra une centaine de chefs d’Etat et de gouvernement à Paris. " A suivre...
A l’Elysée, on explique aussi que Theresa May avait été reçue, lundi au Fort de Brégançon où Emmanuel et Brigitte Macron passent deux semaines de vacances, mais cela dans le cadre d’une rencontre informelle autour du Brexit, puis d’un dîner privé entre les deux couples français et britannique, ce qui n'a rien à voir.
Le repos du petit ne doit pas être troublé.
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