Les journalistes sont dépassés : un intervenant dans L'Heure des Pros (Cnews) décrypte l'affaire
Macron aime à se montrer au clair de lune
Il fut un temps où il apparaissait de jour.
Ainsi, en novembre 2017, lors d'un déplacement dans un Resto du coeur, il fut interpellé par une Marocaine à laquelle il tint le discours de la franchise : "Moi, je ne peux pas vous mentir !", "je peux pas donner des papiers à tous les gens qui n’en ont pas", tout ça pour lui dire de rentrer chez elle.
Le 6 décembre 2017, en déplacement à Alger, le président s'est fait apostropher par un Algérien de 25 ans sur le passé colonial de la France en Algérie. "Mais vous n'avez jamais connu la colonisation !", lui a répliqué Emmanuel Macron. La caméra de France Info était braquée, non pas sur le contradicteur, mais sur le président...
Pour Emmanuel Macron, "ça fait longtemps que la France l'a assumé". La réponse ne satisfait pas son interlocuteur, qui estime alors que le chef de l'Etat français tente d'éviter le sujet et qui accuse, en termes généraux : "Il y a des Français qui ont fait des choses atroces."
"Moi, j'évite quelque chose ?", s'agace Emmanuel Macron. Et de poursuivre : "J'évite de dire ce qui s'est passé ? Mais il y a des gens qui ont vécu des histoires d'amour ici. Il y a des Français qui aiment encore terriblement l'Algérie, qui ont fait des belles choses. Il y en a qui ont fait des choses atroces."
On a cette histoire entre nous, mais moi [il est né en 1977, 15 ans après les Accords d'Evian], je n'en suis pas prisonnier. Mais vous, vous avez quel âge ? (...) Mais vous, vous n'avez jamais connu la colonisation. Qu'est-ce que vous venez m'embrouiller avec ça ! (Emmanuel Macron)
Ensuite, au grand jour, Macron a préféré le clair-obscur.
Mais la pénombre ne lui réussit pas davantage... A Clermont Ferrand, Macron s'offre une promenade "impromptu" en fin de soirée, avec séance "selfie", "un moment sympathique", un "soir où les étudiants sortent", n'hésitant pas à affirmer : "Je ne l'avais pas calculé !..." "Ça me fait très plaisir de parler librement, de manière totalement innocente", avait déclaré le chef de l'État.
Le reporter de BFMTV en est tout retourné !
Une opération à renouveler ?
A Ajaccio, son service de com' lui avait donc arrangé un nouveau coup de pub nocturne
Son taux de popularité devait s'en trouver boosté, mais l'opération a foiré.
D'abord, le président se fait interrompre par le tutoiement d'un inconnu ("Tu fais que ça"!), discrètement orienté par des "libéraux" (officiers de sécurité) sous un micro-perche :
On notera que l'individu n'insulte pas le président (à la différence, quoi qu'en dise Bourseiller, de l'épisode d'agression verbale d'un "pov' con", auquel Sarkozy a riposté)
et que les officiers de sécurité l'ont dirigé face à la caméra...
Ensuite, l'essentiel du sujet réside dans le témoignage surprise d'un professionnel :
Et ne manquer la fin sous aucun prétexte...
Macron recommence à dire "les yeux dans les yeux", "je ne vous mens pas"...
On peut sauter les interventions de l'ex-magistrat Bilger et et du socialiste Bourseiller pour écouter attentivement le décryptage éclairé de Jean-Pierre Diot, ancien membre du GAHP (Groupe d'Appui des Hautes Personnalités) :
Macron recommence à dire "les yeux dans les yeux", "je ne vous mens pas"...
On peut sauter les interventions de l'ex-magistrat Bilger et et du socialiste Bourseiller pour écouter attentivement le décryptage éclairé de Jean-Pierre Diot, ancien membre du GAHP (Groupe d'Appui des Hautes Personnalités) :
Macron n'a besoin de personne pour manipuler l'opinion.
Avec une série déjà longue de foirades !
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