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mercredi 22 février 2017

Libération héberge le Bondy blog qui abrita un chroniqueur radical, homophobe et antisémite

Le chroniqueur Mehdi Meklat rattrapé par son agit-prop sur Twitter

Publiées par Libération, ses injures proférées sous pseudonyme ont été exhumées

Mehdi Meklat à la Courneuve (Seine-Saint-Denis), en 2015.
Mehdi Meklat à la Courneuve (Seine-Saint-Denis), en 2015BRUNO LEVY / DIVERGENCE POUR ...LE MONDE


Ex-chroniqueur du Bondy Blog, Medhi Meklat, 24 ans, a été rattrapé par son double virtuel, Marcelin Deschamps, qu’il avait pourtant enterré il y a quelques mois. L’affaire du chroniqueur de France Inter et du site communautariste, créé en 2005 lors des émeutes dans les banlieues, alimente maintenant la polémique depuis quatre jours, notamment depuis jeudi dernier avec Nouvel Obs/Rue 89, peu habitué à dénoncer les excès des jeunes des quartiers, et suite au passage d'un tel "écrivain" à l'émission de François Busnel sur France 5 "La grande librairie", pour la promotion de son dernier opus. Prochain Goncourt, puisqu'il n'y a pas de raison que la racaille ne soit pas primée.

Le Bondy Blog avait donné de l'"affaire Théo" une présentation incendiaire
A tel point que Guylain Chevrier, docteur en histoire, enseignant et membre du groupe de réflexion sur la laïcité auprès du Haut conseil à l’intégration, dressa une critique de ses attaques à l'emporte-pièce bafouant le principe de présomption d'innocence dans le but de "pousser à la violence, à l’embrasement des quartiers". "Le Bondy Blog, présenté comme la voix des quartiers sensibles et de la diversité, soutient systématiquement les violences urbaines, désordres, quels que soient leurs causes, contre une police autour de laquelle on cultive la haine et à travers elle, celle de l’État, de la République," souligna-t-il.

Le politologue Laurent Bouvet s'émut quant à lui de "l'impunité dont il a pu bénéficier pendant toutes ces années […] de la part de ses collègues et amis du Bondy Blog." Un récidiviste qui n'avait jamais indigné qui que ce fût à Libération, notamment le donneur de leçons Laurent Mouchard-Joffrin, et son patron, Patrick Drahi.

Avant que n'éclate l'affaire des tweets de Mehdi Meklat, des artistes avaient bille en tête dénoncé les violences policières, faisant même l'amalgame entre les affaires Théo et Adama Traoré.
C'est ...Libération qui orchestrait l'opération avec plusieurs tribunes contre les violences policières à sa Une. Signées par "des dizaines de chanteurs, des acteurs et des militants antiracistes", et d'autres encore, toujours dans Libération, parmi lesquels les chanteurs Zebda, Arthur H ou encore l'acteur Omar Sy, réclamant justice dans l'affaire Adama Traoré, un jeune homme mort au cours de son interpellation par des gendarmes en juillet. Un concert d'indignation et de bons sentiments.

Dans la couverture de l'affaire Adama Traoré, on a pu voir Mouloud Achour, le présentateur du Gros Journal sur Canal Plus, le 5 janvier, afficher son parti pris contre les gendarmes, lorsqu'il donne la parole à Assa et Youssouf Traoré, la soeur et le frère d’Adama ("Tous nos combats sont cristallisés dans cette histoire et dans le combat d’Assa Traoré") et offre en cadeau à la jeune femme : "Je te confie une arme. C’est cette caméra. Je te propose de devenir officiellement reporter au Gros Journal." L'arme est tout aussi percutante que celle offerte par Mediapart quelques jours plus tôt. Le site dirigé par le trotskiste Edwy Plenel a demandé à Assa Traoré de présenter ses "voeux présidentiels" aux internautes du journal en ligne dans une vidéo.
La version véhiculée par les Traoré est relayée par les media. Le site révolutionnaire dirigé par le trotskiste Edwy Plenel a demandé à Assa Traoré de présenter ses "voeux présidentiels" aux internautes du journal en ligne dans une vidéo.
Or,
le discours de la jeune femme n'est pas seulement compassionnel : "Il a rendu l’âme dans les locaux de la gendarmerie de Persan. Ces gendarmes ne l’ont pas aidé à vivre, mais l’ont aidé à mourir", car elle dérive sur les "violences physiques d’État" et cite Sivens ou encore Notre-Dame-des-Landes qui "ont vu couler le sang des manifestants, à coups de Flash-Ball, de grenades [...]."
La jeune femme embraye à chaque fois sur un discours beaucoup plus politique, mis en musique par leur avocat Me Yassine Bouzrou (ci-dessus), que L'Obs portraiture admirativement : "comme les boxeurs, sa main vient du cœur, mais l’uppercut n’est pas loin. Sans pitié."
Des artistes au coeur sur la main et la réflexion dans les chaussettes ont signé en confiance un texte violent rédigé par un ex-adjoint communiste au maire de Brétigny-sur-Orge (Essonne), Steevy Gustave. Ainsi les chanteurs Patrick Bruel, Hugues Auffray, les comédiens Josiane Balasko, Jean Benguigui et Mathilda May, le réalisateur Nils Tavernier, le directeur du festival d'Avignon Olivier Py ou encore l'humoriste Anne Roumanoff, approuvent-ils qu'on qualifie de "brebis galeuses" et d'"agents du désordre" les quatre policiers mis en examen, dont un pour viol présumé, après l'interpellation de Théo, le 2 février à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Ils considèrent que "ces monstres ne peuvent être associés aux forces de l'ordre qui nous protègent et sauvent des vies au péril des leurs".
L'Express n'est pas de reste et publie un article intitulé "Pour des pans de la population, la police n'est pas légitime". Il est signé de Chloé Pilorget-Rezzouk, qui suit la CGT pour Libération, également auteure de "Drancy: un policier aux assises pour viol? Un soulagement pour Alexandre" ou "Dévorée par les punaises de lit, Stains "au bord de la crise de nerfs."

Des manifestants réclament "Justice pour Théo" le 11 février 2017 à Bobigny
Plusieurs pistes pour réduire les violences policières sont évoquées, au risque de fragiliser les fonctionnaires de police, "avant qu'il ne soit trop tard". Les délinquants sont tranquilles: ce sont les policiers qui sont dans le collimateur. Notamment que "le vouvoiement soit systématiquement employé lors des contrôles", que le récépissé donné à la personne contrôlée par les policiers soit instauré "avant la fin du quinquennat" - une promesse non tenue du candidat Hollande après cinq années - ou encore que les caméras-piétons soient utilisées par les policiers - une utilisation systématique promise ces derniers jours par le ministre de l'Intérieur Bruno Le Roux.

"Si on se tait, c'est toute notre société qui se tait," se la racontent les artistes
La deuxième tribune a été lancée par le site QuartiersXXI (site d’information sur les quartiers populaires, fondé et géré par un comité de rédaction vivant ou travaillant dans les quartiers populaires, financé par ...Libération) et reprise dans Libération
Parmi les signataires figurent les acteurs Omar Sy, Eric Cantona, Nicolas Duvauchelle, les chanteurs Vincent Delerm, Grand Corps Malade, Christine'n The Queens, les rappeurs IAM, Nekfeu, ou encore le réalisateur de La Haine, Mathieu Kassovitz. Ils considèrent que la "mort suspecte" d'Adama Traoré, sur laquelle l'enquête se poursuit "n'engage pas seulement ses proches mais l'ensemble de notre pays, de notre société".

"Du côté de l'État, malgré les mensonges avérés, le ministre de l'Intérieur n'a jamais eu un mot, ne serait-ce que de compassion, à l'égard de la famille", accusent ces artistes. "Mépris, esprit de revanche et parti-pris aveugle, c'est donc le message que les pouvoirs publics renvoient depuis six mois à la famille et aux habitants de Beaumont qui ont manifesté massivement leur solidarité.
"Nous refusons qu'une part croissante de la population française soit abandonnée par la République", poursuivent les signataires du texte. Ils réclament "la plus stricte impartialité des pouvoirs publics quand les garants de l'ordre outrepassent les lois". "'C'est une affaire d'Etat', selon Assa Traoré [soeur d'Adama], et nous sommes également convaincus que c'est toute notre société qui se salit, si elle se tait et détourne le regard. Et nous avec, si nous ne réagissons pas", estiment-ils.

Le viol présumé ne suffit pas à l'indignation des artistes dans une posture politique. Ils n'hésitent pas à établir un amalgame entre Bagui Traoré [frère d' Adama], visé par une enquête pour "extorsion de fonds avec violence" et Théo Luhaka, animateur sportif de quartier, qui interféra dans le cours d'une interpellation musclée qui ne le concernait a priori pas, rappelant que, le 2 février dernier à Paris, des rappeurs ont donné un concert de soutien "Justice pour Adama". "Ce même jour, Théo, 22 ans, subissait la barbarie de l'agression policière qui révolte aujourd'hui le pays. C'est pourquoi nous appelons [...] à soutenir l'exigence de vérité et de justice pour Adama, de justice pour Théo, comme pour toutes les victimes des violences des forces de l'ordre", concluent les artistes signataires de la tribune.  

L'hologramme du chroniqueur vedette dans le microcosme parisien le faisait passer pour un mécréant européen fasciste

Durant le week-end, sur Twitter, il avait repris son identité réelle, mais sans effacer les "propos ignobles" de son "personnage de fiction maléfique", "à l’opposé de ce que je suis", prétend-il, dans une tentative pour se faire passer pour perturbé, dans une lettre d’excuses publiée sur Facebook, lundi 20 février.

"Faites entrer Hitler pour tuer les juifs" (24 février 2012) ; "Je crache des glaires sur la sale gueule de Charb et tous ceux de Charlie Hebdo" (30 décembre 2012) ; "Vive les PD Vive le Sida avec Hollande" (3 décembre 2013) a-t-il écrit, histoire de faire croire à des insanités d'extrême droite… Si ça peut marcher dans le monde du spectacle, pourquoi pas dans les quartiers, n'est-ce pas ? 
Sauf si l'intention profonde est de plonger le pays dans le chaos. 

Pendant près de cinq ans, sous son pseudonyme – qu’il avait dévoilé –, Mehdi Meklat a multiplié les messages homophobes, antisémites, misogynes, injurieux à l’égard de certaines personnalités ou faisant l’apologie du terrorisme. 
Sans jamais en répondre sérieusement, jusqu’à son passage dans l’émission La Grande Librairie sur France 5, jeudi 16 février, où il faisait la promotion, avec son compère Badroudine Saïd Abdallah, Comorien d'origine, 24 ans, journaliste (bénéficiaire de l'abattement fiscal de 8760 euros), réalisateur et écrivain français dit Badrou, de leur second livre. Avec le journaliste Mouloud Achour ainsi que son acolyte Mehdi Meklat, il est le cofondateur de la revue annuelle Téléramadan, dont le premier numéro est sorti le 6 juin 2016, et président des Éditions du Grand Remplacement qui éditent la revue. L'échelle sociale fonctionne plutôt bien...

Mehdi et Badrou, devenus des stars médiatiques sur leurs qualités subversives
Surnommés 'les Kids' à la radio, Mehdi et Badrou étaient devenus de véritables stars médiatiques au fil des ans (à l’honneur dans ...Libération -détenu, avec L'Express, par Patrick Drahi, franco-libanais comme Léa Salamé-, Le Monde,  Télérama (groupe Le Monde de Pierre Bergé), Arte…) et culturelles (deux web-séries pour la Fondation Cartier).
Taubira les a-t-elle 'drivés' ?
Le 1er février, le duo posait avec l’ancienne ministre de la justice Christiane Taubira en Une des Inrockuptibles, propriété de Xavier Niel, co-propriétaire du groupe Le Monde, etc) qui le présentait comme le "porte-voix de la jeunesse des quartiers populaires", "à l’avant-garde d’une nouvelle génération venue de banlieue". Mais la surexposition médiatique a ses revers.

@ADPCharb, "Féministe, athée, République laïque sociale, opposée à tous les extrémistes et intégristes (droite, gauche, religieux…) – Gauche républicaine"comme l’indique son compte Twitter, avait déjà tenté d’alerter les media et les internautes sur la double vie de Mehdi Meklat, à cinq reprises depuis début 2016. En vain.

Lorsque cette enseignante de 46 ans, qui souhaite se protéger derrière l’anonymat, le voit apparaître à l’écran, ce soir-là, elle lance, une nouvelle fois, plusieurs torpilles sur le site de microblogging. La troisième, détaillant quelques-uns des tweets nauséabonds de feu Marcelin Deschamps, déclenche l’avalanche.

Dans les heures qui suivent, @TheCaroCaro45 dévoile un éventail plus complet, classé par "cibles" : "les homos", "les juifs", "Charlie", "les transsexuels"," "les Français", "les lesbiennes", "les femmes". L’ensemble est d’une efficacité redoutable en termes de mobilisation des gogos épidermiques et des artistes qui se prennent pour des intellos. "C’était insupportable de voir que ce mec horrible allait encore être invité partout pour la promo de son livre", s'étrangle la jeune militante "féministe, laïque, de gauche et sans appartenance à un quelconque mouvement militant".

Le lendemain matin, samedi 18 février, le dessinateur, romancier et réalisateur Joann Sfar entre dans l’arène : "Je découvre tout ça ce matin. Il semble que c’est authentique. Je trouve ça inexcusable quand on se veut représentant de la jeunesse." Les réseaux sociaux s’emballent. "Dès que Joann Sfar m’a retweetée, ça a pris une autre dimension", raconte @TheCaroCaro45.

Dans la foulée, la chanteuse Keren Ann s’indigne et les représentants du Printemps républicain (collectif citoyen créé en mars 2016 par des personnalités majoritairement de gauche autour de la défense de la laïcité et du pacte républicain) embrayent. La ministre des familles, Laurence Rossignol, finit par bouger.

"L’effet de sidération a été général, commente Gilles Clavreul, délégué interministériel à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme (Dilcra), qui a découvert l’étendue des tweets ce week-end. Mehdi Meklat a bénéficié d’une indulgence incompréhensible. Si on laisse faire, alors l’extrême droite pourra tranquillement s’engouffrer dans la brèche."

De la sidération à la réaction morale

Mise hors de cause, la fachosphère est pourtant accusée d'exploitation du filon: il est jugé indécent de twitter tous azimuts contre les islamo-gauchistes, les média bobo complaisants… Un réflexe qui détourne des solutions à apporter au problème de la manipulation et que @TheCaroCaro45 s’est empressée de dénoncer sur son compte Twitter : "Je ne cautionne pas les récupérations de @f_filippot du FN". "Si on peut faire en sorte de ne pas être étranglé entre le Front national et le Bondy Blog, ça me va", déclare-t-elle dans un stupéfiant amalgame.

Au-delà de Mehdi Meklat, c’est le Bondy Blog qui est mis en cause. 
Et ses supporteurs, tous sauf son hébergeur Libération qu'en démocratie bananière on n'ose affronter. Que @ADPCharb décrit ainsi : "Tout ce milieu militant qui gravite autour du "racisme d’Etat" traitant de "fils de pute", de "raciste" et d’"islamophobe", tous ceux qui osent émettre une critique sur l’islam."

"Ils se livrent à de véritables jeux de massacre sur les réseaux sociaux", renchérit Gilles Clavreul. "Tous ces gens derrière Mehdi Meklat donnent des leçons de morale à tout le monde tout en se permettant de dire des choses d’une extrême violence, souligne le politologue Laurent Bouvet, à l’origine du Printemps républicain. Il ne doit pas y avoir d’impunité !"
Entre samedi et dimanche, nuitamment, Mehdi Meklat a bravement supprimé plus de 40.000 tweets...
Le présentateur de La Grande Librairie, François Busnel, a condamné ses propos, faisant savoir qu’il n’aurait jamais invité Mehdi Meklat s’il avait eu connaissance de ces tweets.


Le Bondy Blog s’est désolidarisé et
le directeur de la rédaction des Inrocks s’est fendu d’un édito. Le minimum syndical...


L'ancienne intelligence de la Place Vendôme, Christiane Taubira, a réagi sur Facebook. L'ancienne ministre de la ...Justice a volé lundi au secours de l’hebdomadaire.
"Les Inrocks n'aurait pas pris le risque de se compromettre", considère-t-elle, sûre de son emprise et de l'orientation des InRocks. "C'est un journal qui aime débattre, et même quereller les goûts artistiques, pas se salir, affirme-t-elle. La deuxième, c'est qu'il ne leur serait pas venu à l'idée de me proposer cette rencontre s'ils avaient eu la moindre connaissance même d'un seul de ces tweets, car ils savent que sur ces sujets, il n'y a pas d'espace pour des débats." La ministre essaie de balader les Français alors qu'on parle ici d'agit-prop.   

Et, dans un communiqué publié lundi, la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) a promis de "saisir immédiatement la justice, en transmettant l’ensemble de ces contenus au procureur de la République de Paris". Saisir et puis après, si aucune suite pénale ne s'en suit.

Polémique sur Twitter Mehdi Meklat s’explique dans ...Télérama (groupe Le Monde)
Mehdi Meklat est revenu mardi 21 février sur la polémique entourant ses provocations subversives destinées à égarer l'opinion sur la droite en se faisant passer pour un autre pendant plusieurs années avec des propos tantôt homophobes ou misogynes et tantôt antisémites et fascistes, sous le pseudonyme peu maghrébin de Marcelin Deschamps.

"Marcelin Deschamps, c’était une part d’ombre, un personnage honteux, horrible. En même temps, il était ma part de liberté", raconte aux lecteurs bobos-intellos de Télérama, sur les conseils de son avocat, le protégé de la gauche exemplaire, écrivain et journaliste, insistant sur la dimension fictionnelle de ce double.
"C’était un travail littéraire, artistique, on peut parler de travail sur l’horreur en fait. Plus il allait loin, moins il voulait s’arrêter. Il m’a dépassé."
La rédaction des "Inrockuptibles" est accusée de le défendre à tout prix…
Mehdi Meklat s’est donc fendu d’une nouvelle lettre d’excuses, sur sa page Facebook, et se croit quitte. "Les provocations de Marcelin Deschamps, ce personnage pouilleux, étaient finalement leurs propres limites. Elles sont désormais mortes et n'auraient jamais dû exister." Circulez; y rien à voir, selon le "jeune auteur" [...] "rattrapé par son double homophobe et antisémite" (LCI)... Mehdi Meklat, annonce qu'il retourne au bled : "Je suis la cible de la fachosphère qui menace ma vie"...

Fin de scandale de l'agit-prop communautariste, comme si de rien n'était ?
Dans les media subventionnés et sur les réseaux sociaux, la condamnation est quasi unanime et sans ambiguïté… sinon dans Les Inrockuptibles

Le directeur de la rédaction des Inrocks, Pierre Siankowski, fait écho à Taubira dans un édito publié le même jour : "N'y allons pas par quatre chemins, ne cherchons pas d'excuse : dans leur lecture pure et dure, et qu'ils aient été publiés sous un autre nom que le sien, ces tweets sont abominables, abjects, et certains pris comme tels sont tout simplement antisémites, racistes et homophobes. Rien à dire là-dessus. C'est extrêmement grave et choquant et on ne peut que condamner ces propos." Et après ?

Le problème, c’est que Les Inrocks connaît le "cas Meklat" depuis 2012. "Ca peut aller trop loin, mais la plupart du temps, c’est drôle à mourir", écrivait à l’époque le journaliste Alexandre Comte. 
Surtout, Pierre Siankowski le patron des InRocks (situé dans le XIe arrondissement de Paris) a suivi et échangé avec Marcelin Deschamps de longs mois durant, comme le prouvent une série de tweets postés en 2014, exhumés par les internautes.

Ces dernières années, le quotidien Libération et la revue homosexuelle Yagg ont tour à tour apellé Mehdi Meklat à réagir sur son double nauséabond, à l’époque où le jeune homme tenait la chronique des "Kids" sur France Inter, au côté de ...Pascale Clarke, laquelle s'est vue retirer sa carte de presse, certains media comme Marianne ou BFM allant même jusqu'à s'interroger ensuite sur la pertinence de son statut d'intermittente du spectacle.

C'est cette Pascale Clarke, détestée du milieu pour son arrogance et ses partis-pris, qui avait donné à Meklat une chronique radio sur France Inter, dans son émission Comme on nous parle, en 2010. Alors que la presse révèle les tweets racistes, antisémites, homophobes et misogynes, faisant l'apologie d'Hitler et de Ben Laden, menaçant de mort Marine Le Pen ou les journalistes de Charlie Hebdo, Pascale Clark prend la défense du chroniqueur du Bondy Blog jugeant qu'il ne s'agissait que de "blagues nazes" et que Mehdi Meklat "ne fut que poésie, intelligence et humanité."

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