Hollande et Valls sous la menace du "vent de révolte" que S. Royal sentait monter en... 2008
A gauche, au centre, à droite et chacun de son côté,
le président de l'UDI, J.-Ch. Lagarde, et de Debout la France (DLF), N. Dupont-Aignan, partage la crainte du secrétaire général de la CGT Philippe Martinez d'une explosion sociale.
"Dans un pays qui n'offre aucune perspective, où on monte des bidouillages comme cette conférence sociale qui traite de sujets qui ne sont même pas essentiels, forcément la difficulté quotidienne à vivre des Français, le handicap qui pèse sur nos entreprises pour pouvoir être compétitives, vendre leurs produits, donc recruter, et un gouvernement qui vit dans un monde irréel, oui il y a un climat de tension sociale dans notre pays, oui j'ai une vraie crainte d'explosion sociale", a déclaré Jean-Christophe Lagarde sur Radio J.
"Ce n'est pas du dialogue social, c'est la pire régression sociale depuis la fin de la guerre, quand le gouvernement parle de dialogue social, comme le gouvernement d'avant d'ailleurs", a parallèlement estimé Nicolas Dupont-Aignan sur France 3.
"Les salariés ont un pistolet sur la tête et on leur dit, "soit tu acceptes le détricotage de toutes les conquêtes sociales qui ont été faites depuis 40 ans, soit tu es un méchant et ce sera encore pire," a poursuivi le député souverainiste.
"Quand on croise des ministres, on leur dit l'exaspération des salariés, on leur dit: 'faites attention, ça va exploser' ", avait déclaré Ph. Martinez au Journal du Dimanche (JDD), tout en prétendant que le volet social du quinquennat de François Hollande s'inscrit "dans la continuité" de celui de Nicolas Sarkozy qui, le premier, a dû faire face à la montée de la crise internationale.
Les socialistes ne font pas mieux que leurs cibles précédentes
Battue à plate couture en 2007, l'amère Royal dressa, dès février 2008, la liste des sujets qui fâchaient, selon elle, pour souligner "l'inquiétude" latente des Français Ségolène Royal : "stagnation des salaires, croissance faible, hausse des prix, déficits publics"...
Dans une tribune au journal... Le Monde, l'amère Royal avait menacé le président Sarkozy, son vainqueur. Son bilan mènera, disait-elle, à la "récession", si le président ne change pas de "cap". "Le choc de confiance promis a laissé place à un choc de défiance, qui dégénère aujourd'hui en vent de révolte", affirmait la présidente du Poitou-Charentes, qui qualifiait les réformes engagées ("universités, retraites, marché du travail") de "toujours partielles, souvent injustes et à l'effet aléatoire".
Elle est maintenant ministre de Hollande et ne sent plus gonfler la tempête...
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