Vallaud-Belkacem l'imposera pourtant à tous
Concertation socialiste dans toute sa rigueur !
À la veille de la rentrée des élèves, la réforme des rythmes scolaires continue de diviser. Elle est considérée comme "une mauvaise chose" par 60% des Français, selon un sondage CSA pour RTL publié lundi. Le nombre d'opposants à la réforme des rythmes scolaires a donc continué de grimper dans l'année, mais Valls la fera généraliser cette rentrée à toutes les écoles publiques. Lors de la dernière enquête CSA réalisée pour la radio peu avant l'adoption de la réforme par les communes pionnières il y a un an, 53% des sondés estimaient alors que la loi allait dans le bon sens, contre 47%.
58% des sympathisants de gauche continuent toutefois à soutenir la réforme initiée par l'ancien ministre de l'Éducation nationale, Vincent Peillon, et maintenue par son successeur Benoît Hamon. Un chiffre qui grimpe à 64% chez les personnes qui se disent proches des socialistes. Le rejet l'emporte en revanche parmi les sympathisants de droite, qui sont 71% à désapprouver la semaine de quatre jours et demi à l'école et 74% chez les proches de l'UMP.
Six Français sur dix ne suffisent-ils pas à bloquer la loi ?
Six personnes interrogées sur dix (59%) considèrent par ailleurs que le chantier de l'évaluation des élèves engagé par Benoît Hamon pour éviter une notation-sanction n'est pas nécessaire. 55% des sympathisants de gauche y sont opposés et 69% des sympathisants de droite. Un avis qui n'est cependant pas partagé par les 18-24 ans, dont la moitié reste attachée au système actuel de notes.
Publié à la veille de la rentrée scolaire, ce sondage a été réalisé entre le 26 août - jour de la nomination de Najat Vallaud-Belkacem à l'Éducation nationale - et le 28 août.
Ministre intérimaire de l'Education pendant 145 jours, Benoît Hamon, avait promis des assouplissements permettant de rassembler les activités périscolaires en une seule demi-journée et d'envisager un allongement de l'année scolaire au détriment des vacances, a-t-il précisé sur RTL.
Dimanche soir, la nouvelle ministre s'est montrée inflexible sur l'application de la réforme des rythmes scolaires.
"La loi s'appliquera partout et il n'y aura pas d'exception", a-t-elle martelé sur TF1, appelant les élus locaux à la responsabilité.
Le stalinisme a encore de mauvais jours.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):