Intégration des "royalistes" par la troisiÚme voie
Les passions retombées, Martine Aubry a ouvert mardi soir la direction du PS à une dizaine de proches de la motion qui soutenait Désirdavenir Royal.
Ce rapprochement met au rĂ©frigĂ©rateur les divisions qui avaient menacĂ© d'implosion le principal parti d'opposition lors de son congrĂšs de Reims. Martine Aubry, Ă©lue premiĂšre secrĂ©taire du PS, avait constituĂ© son Ă©quipe de direction le 6 dĂ©cembre 2008, sans les "sĂ©golĂ©niens". Tandis que lâagnelle chef de troupeau se dĂ©clarait une nouvelle fois victime innocente de tout, ses boucs tentĂšrent un coup de force.
Passage Royal sous les fourches caudines de la Châtite Aubry
Cette ouverture avait Ă©tĂ© initiĂ©e rĂ©cemment par des dĂ©clarations de lâamĂšre Royal, qui avait reconnu la lĂ©gitimitĂ© de sa rivale: "Martine Aubry est la chef du Parti socialiste, et moi, je suis derriĂšre".
"Si SégolÚne veut s'inscrire dans le projet, notre porte est toujours ouverte", avait alors répondu la patronne du PS, tandis que, rentrée dans le rang, la battue offrait ses compétences internationales bien connues: de quoi créer de nouvelles tensions avec Israël et la Chine.
Les sĂ©golĂ©niens se seraient dĂ©cidĂ©s au nom de âŠ"l'unitĂ©" du parti !
DĂ©jĂ forte de 50 membres, la direction du PS s'alourdit de 31 nouveaux premiers secrĂ©taires nationaux (SN) et SN adjoints, qui nâappartiennent pas tous au contre-courant sĂ©golĂ©nien...
Ce est lâoccasion pour Sa Cynique MajestĂ© Royal de travestir les circonstances.
Elle a considĂ©rĂ© que le PS attendait les socialistesmagdalĂ©niens sĂ©golĂ©niens pour effectuer son retour Ă la civilisation, estimant qu'"une nouvelle Ă©tape s'ouvre avec l'entrĂ©e de (son) Ă©quipe dans la direction". Selon la dĂ©magogue, "les Français ont besoin d'une gauche unie et apaisĂ©e", tandis que le gouvernement, et donc le pays, nâauraient pas besoin dâun PS rééquilibrĂ©, intelligente et capable de faire des propositions. Il est certes illusoire dâenvisager quâil puisse ĂȘtre constructif, malgrĂ© la crise Ă©conomique internationale qui exige pourtant lâunitĂ© nationale quâils annoncent en leur sein
Mais nous ne sommes pas quittes des fadaises. LâamĂšre Royal a sans doute pris un rĂ©gime de bananes sur le chef, car elle semble frappĂ©e dâamnĂ©sie, lorsquâelle assure : "J'ai tout fait pour cela et cette union va faire du bien". Pour les troubles mentaux, ce rĂ©gime fait sans doute plus de bien que la banane.
Le punch antillais a en revanche conservĂ© ses vertus sur la voix. Manuel Valls a en effet quittĂ© son rĂ©frigĂ©rateur, mais a retrouvĂ© ses cordes vocales et abandonnĂ© lâinvective pour prendre la parole au nom de Sa Cynique MajestĂ© Royal. Elle a en effet prolongĂ© sa visite Ă©lectorale et se dĂ©mĂšne en Guadeloupe pour convaincre quâelle peut Ă©teindre le feu quâelle a rĂ©activĂ©. Le dĂ©putĂ© a affirmĂ© Ă la veille de lâannonce quâ"il fallait tourner la page de Reims et [que] la situation politique du pays obligeait au rassemblement".
Et si lâ « union » sâĂ©tait faite au nom des Ă©lections europĂ©ennes ?
Il était nécessaire que le PS se présente en équipe sur la ligne de départ des élections européennes de juin.
L'amÚre Royal doit rencontrer "dans les jours qui viennent" la maire de Lille, Martine Aubry, PremiÚre Secrétaire du PS "pour définir avec elle la nature de ses missions", a annoncé l'eurodéputé "royaliste" Vincent Peillon à l'issue du bureau national.
V. Peillon a choisi de ne pas entrer dans la direction tout comme d'autres "barons" "royalistes", comme GĂ©rard Collomb, le maire de Lyon et Manuel Valls ou François Rebsamen, ex-numĂ©ro 2, mais s'est fĂ©licitĂ© que la "page du congrĂšs dĂ©lĂ©tĂšre" soit "enfin tournĂ©e". Ca commence Ă faire quelques pagesâŠ
Les passions retombées, Martine Aubry a ouvert mardi soir la direction du PS à une dizaine de proches de la motion qui soutenait Désirdavenir Royal.
Ce rapprochement met au rĂ©frigĂ©rateur les divisions qui avaient menacĂ© d'implosion le principal parti d'opposition lors de son congrĂšs de Reims. Martine Aubry, Ă©lue premiĂšre secrĂ©taire du PS, avait constituĂ© son Ă©quipe de direction le 6 dĂ©cembre 2008, sans les "sĂ©golĂ©niens". Tandis que lâagnelle chef de troupeau se dĂ©clarait une nouvelle fois victime innocente de tout, ses boucs tentĂšrent un coup de force.
Passage Royal sous les fourches caudines de la Châtite Aubry
Cette ouverture avait Ă©tĂ© initiĂ©e rĂ©cemment par des dĂ©clarations de lâamĂšre Royal, qui avait reconnu la lĂ©gitimitĂ© de sa rivale: "Martine Aubry est la chef du Parti socialiste, et moi, je suis derriĂšre".
"Si SégolÚne veut s'inscrire dans le projet, notre porte est toujours ouverte", avait alors répondu la patronne du PS, tandis que, rentrée dans le rang, la battue offrait ses compétences internationales bien connues: de quoi créer de nouvelles tensions avec Israël et la Chine.
Les sĂ©golĂ©niens se seraient dĂ©cidĂ©s au nom de âŠ"l'unitĂ©" du parti !
DĂ©jĂ forte de 50 membres, la direction du PS s'alourdit de 31 nouveaux premiers secrĂ©taires nationaux (SN) et SN adjoints, qui nâappartiennent pas tous au contre-courant sĂ©golĂ©nien...
Ce est lâoccasion pour Sa Cynique MajestĂ© Royal de travestir les circonstances.
Elle a considéré que le PS attendait les socialistes
Mais nous ne sommes pas quittes des fadaises. LâamĂšre Royal a sans doute pris un rĂ©gime de bananes sur le chef, car elle semble frappĂ©e dâamnĂ©sie, lorsquâelle assure : "J'ai tout fait pour cela et cette union va faire du bien". Pour les troubles mentaux, ce rĂ©gime fait sans doute plus de bien que la banane.
Le punch antillais a en revanche conservĂ© ses vertus sur la voix. Manuel Valls a en effet quittĂ© son rĂ©frigĂ©rateur, mais a retrouvĂ© ses cordes vocales et abandonnĂ© lâinvective pour prendre la parole au nom de Sa Cynique MajestĂ© Royal. Elle a en effet prolongĂ© sa visite Ă©lectorale et se dĂ©mĂšne en Guadeloupe pour convaincre quâelle peut Ă©teindre le feu quâelle a rĂ©activĂ©. Le dĂ©putĂ© a affirmĂ© Ă la veille de lâannonce quâ"il fallait tourner la page de Reims et [que] la situation politique du pays obligeait au rassemblement".
Et si lâ « union » sâĂ©tait faite au nom des Ă©lections europĂ©ennes ?
Il était nécessaire que le PS se présente en équipe sur la ligne de départ des élections européennes de juin.
L'amÚre Royal doit rencontrer "dans les jours qui viennent" la maire de Lille, Martine Aubry, PremiÚre Secrétaire du PS "pour définir avec elle la nature de ses missions", a annoncé l'eurodéputé "royaliste" Vincent Peillon à l'issue du bureau national.
V. Peillon a choisi de ne pas entrer dans la direction tout comme d'autres "barons" "royalistes", comme GĂ©rard Collomb, le maire de Lyon et Manuel Valls ou François Rebsamen, ex-numĂ©ro 2, mais s'est fĂ©licitĂ© que la "page du congrĂšs dĂ©lĂ©tĂšre" soit "enfin tournĂ©e". Ca commence Ă faire quelques pagesâŠ
Quant à l'insignifiante députée des Deux-SÚvres, Delphine Batho, la chaufferette du siÚge de Sa Cynique Majesté Royal à l'Assemblée, elle a dû tomber aux oubliettes, car nous ne l'avons pas retrouvée sur au palmarÚs des nomminés au festival socialiste.
Quatre "ségoléniens " particuliÚrement primaires deviennent secrétaires nationaux, telles les jeunes "pousses" Najat Belkacem, adjointe au maire de Lyon (questions de société) et la députée Aurélie Filippetti (questions énergétiques), ou les vieilles tiges comme les députés Jean-Patrick Gilles (famille) et Gaëtan Gorce (exclusion).
Quatre vassaux de la candidate Royal, battue et rebattue, deviennent SN adjoints avec des portefeuilles pompeusement qualifiĂ©s de "rĂ©galiens", non sans ironie sâagissant dâun simple parti, il est vrai grossi de « royalistes ». Ainsi Patrick Mennucci, maire du 1er arrondissement de Marseille (animation et dĂ©veloppement des FĂ©dĂ©rations), FrĂ©dĂ©ric LĂ©veillĂ© premier secrĂ©taire fĂ©dĂ©ral de l'Orne (trĂ©sorerie), Carlos Da Silva, 1er fĂ©dĂ©ral de l'Essonne (rĂ©novation).
Autre ségolénien, dans la catégorie senior, le député Jean-Louis Bianco co-présidera le Forum des territoires, avec la députée aubryste Marylise Lebranchu.
Des contrepoids à la porte du secrétariat national du PS
Autre ségolénien, dans la catégorie senior, le député Jean-Louis Bianco co-présidera le Forum des territoires, avec la députée aubryste Marylise Lebranchu.
Des contrepoids à la porte du secrétariat national du PS
Plusieurs amis de BenoĂźt Hamon viennent rĂ©duire lâimpact de lâarrivĂ©e des sĂ©golĂ©niens Ă la direction, comme l'idĂ©ologue et dĂ©putĂ© eurodĂ©putĂ© Henri Weber (SN adjoint Ă la mondialisation), ainsi que d'autres soutiens de Bertrand DelanoĂ« comme Yves Colmou (communication) ou lâĂ©lĂ©phant jospiniste Daniel Vaillant (prĂ©sident du ComitĂ© organisation des votes), et aussi des proches de la maire de Lille comme lâimmense AndrĂ© Laignel (AmĂ©nagement du territoire et dĂ©veloppement local) ou Laurent Baumel (1968, Europe et des Relations internationales) .
On l'a dit, reste donc Ă dĂ©terminer quelle responsabilitĂ© pourrait un jour ĂȘtre confiĂ©e Ă la prĂ©sidente de Poitou-Charentes Royal. On Ă©voque de possibles missions Ă l'Ă©tranger, auprĂšs du Parti socialiste europĂ©en, par exemple. Son affectation nâest pas prĂ©cisĂ©e : elle sert donc actuellement de tare dans le rééquilibrage de la balance socialiste.
Le vase socialiste brisé par le Référendum sur traité européen l'Europe
Le 29 mai 2005, le PS a Ă©clatĂ© façon puzzle lors du rĂ©fĂ©rendum français sur le traitĂ© Ă©tablissant une Constitution pour l'Europe. Ce troisiĂšme rĂ©fĂ©rendum français sur un traitĂ© europĂ©en (aprĂšs 1972 et 1992) est le premier Ă ĂȘtre rejetĂ© par 54,68% des Ă©lecteurs ont rĂ©pondu « non ».
Or, le Parti socialiste, les Verts sont apparus particuliĂšrement divisĂ©s, certains de leurs dirigeants prĂŽnant le non, tel Laurent Fabius, Marc Dolez ou Henri Emmanuelli qui cornaque lâactuel porte-parole, BenoĂźt Hamon, ou Jean-Luc MĂ©lenchon, lequel a depuis créé son propre part dans lâombre du PC. Ils ont menĂ© campagne contre l'adoption du traitĂ©, en dĂ©pit des consignes du parti. Certains (comme l'hebdomadaire bayrouiste Marianne) Ă©voquent des malversations lors de ce vote, notamment dans les fĂ©dĂ©rations du Nord et des Bouches-du-RhĂŽne, oĂč sĂ©vit le sulfureux sĂ©golĂ©nien Mennucci, porte-bagages de DĂ©sirdavenir Royal...
A NOTER, pour lâinformation du LKP et Français:
Le PS et Sa Cynique Majesté Royal accusent actuellement le gouvernement de jouer le pourrissement en Guadeloupe.
Or, le poste de secrĂ©taire national Ă lâOutre-Mer est actuellement vacant au PS
en décembre 2008, il y a bientÎt trois mois.
Lors de l'annonce du premier secrĂ©tariat national, le poste a Ă©tĂ© briĂšvement confiĂ© Ă Christophe Caresche. Il a ensuite Ă©tĂ©confiĂ© par intĂ©rim Ă Christian Paul, le 24 fĂ©vrier 2009, date de l'annonce d'un futur ComitĂ© Outre-Mer. Cette structure prĂ©sidĂ©e par François Lamy (bras gauche dâAubry) regroupera notamment les premiers secrĂ©taires fĂ©dĂ©raux et des Ă©lus d'outre-mer.
PaSiDupes lance un appel Ă ses lecteurs pour savoir quel(le) socialiste est affectĂ©(e) Ă lâOutre-Mer dans le second secrĂ©tariat nationalâŠ
On l'a dit, reste donc Ă dĂ©terminer quelle responsabilitĂ© pourrait un jour ĂȘtre confiĂ©e Ă la prĂ©sidente de Poitou-Charentes Royal. On Ă©voque de possibles missions Ă l'Ă©tranger, auprĂšs du Parti socialiste europĂ©en, par exemple. Son affectation nâest pas prĂ©cisĂ©e : elle sert donc actuellement de tare dans le rééquilibrage de la balance socialiste.
Le vase socialiste brisé par le Référendum sur traité européen l'Europe
Le 29 mai 2005, le PS a Ă©clatĂ© façon puzzle lors du rĂ©fĂ©rendum français sur le traitĂ© Ă©tablissant une Constitution pour l'Europe. Ce troisiĂšme rĂ©fĂ©rendum français sur un traitĂ© europĂ©en (aprĂšs 1972 et 1992) est le premier Ă ĂȘtre rejetĂ© par 54,68% des Ă©lecteurs ont rĂ©pondu « non ».
Or, le Parti socialiste, les Verts sont apparus particuliĂšrement divisĂ©s, certains de leurs dirigeants prĂŽnant le non, tel Laurent Fabius, Marc Dolez ou Henri Emmanuelli qui cornaque lâactuel porte-parole, BenoĂźt Hamon, ou Jean-Luc MĂ©lenchon, lequel a depuis créé son propre part dans lâombre du PC. Ils ont menĂ© campagne contre l'adoption du traitĂ©, en dĂ©pit des consignes du parti. Certains (comme l'hebdomadaire bayrouiste Marianne) Ă©voquent des malversations lors de ce vote, notamment dans les fĂ©dĂ©rations du Nord et des Bouches-du-RhĂŽne, oĂč sĂ©vit le sulfureux sĂ©golĂ©nien Mennucci, porte-bagages de DĂ©sirdavenir Royal...
A NOTER, pour lâinformation du LKP et Français:
Le PS et Sa Cynique Majesté Royal accusent actuellement le gouvernement de jouer le pourrissement en Guadeloupe.
Or, le poste de secrĂ©taire national Ă lâOutre-Mer est actuellement vacant au PS
en décembre 2008, il y a bientÎt trois mois.
Lors de l'annonce du premier secrĂ©tariat national, le poste a Ă©tĂ© briĂšvement confiĂ© Ă Christophe Caresche. Il a ensuite Ă©tĂ©confiĂ© par intĂ©rim Ă Christian Paul, le 24 fĂ©vrier 2009, date de l'annonce d'un futur ComitĂ© Outre-Mer. Cette structure prĂ©sidĂ©e par François Lamy (bras gauche dâAubry) regroupera notamment les premiers secrĂ©taires fĂ©dĂ©raux et des Ă©lus d'outre-mer.
PaSiDupes lance un appel Ă ses lecteurs pour savoir quel(le) socialiste est affectĂ©(e) Ă lâOutre-Mer dans le second secrĂ©tariat nationalâŠ
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