Le président de l'UEFA Michel Platini a estimé vendredi 28 mai que la présence du président de la République Nicolas Sarkozy, venu à Genève défendre le dossier français, avait "fait pencher la balance" en faveur de la France dans l'obtention de l'organisation de l'Euro-2016. Lire PaSiDupes: le succès de la candidature
Le PS a boycotté la candidature française
Le président de la République s'est également investi en amont. A plusieurs reprises, il a reçu à l'Elysée les dirigeants du football français ou les maires des villes retenues pour accueillir des matches de la compétition.
Les crampons socialistes sur le maillot tricolore
=> Martine Aubry a eu mieux à faire que de se rendre à l'Elysée pour étudier le financement de la candidature de la France.
Les maires des villes concernées par l’organisation de l’Euro 2016 de football étaient présents autour de Nicolas Sarkozy par un beau mercredi de décembre 2009 à l'Elysée: les représentants de Bordeaux, Lens, Lille, Lyon, Marseille, Nancy, Nice, Paris (Anne Hidalgo), Saint-Denis, Saint-Etienne, Strasbourg et Toulouse.
Mais la maire de Lille avait brillé par son absence et ne s'était pas faite représenter.
, « Je ne veux pas que les Lillois soient les otages de la politique politicienne »
Le maire de Nantes avait également pénalisé la candidature de la France.
Le néfaste socialiste avait honoré la réunion de son absence.
Mais par mesquinerie, il a privé le stade de la Beaujoire d'une occasion avantageuse de rénovation en bénéficiant d'une partie des 150 millions d'euros attribués par l'Etat !
Or, Jean-Marc Ayrault a définitivement enterré l'idée d'une candidature de sa ville pour accueillir l'Euro 2016, par ces mots: "On est dans la démesure totale avec le cahier des charges de l'UEFA. On est dans un autre monde. Le jeu n'en vaut pas la chandelle."
Franck Louvrier, conseiller régional UMP, dénonça « un loupé magistral » ce à quoi Jean-Marc Ayrault, député-maire de Nantes, répondit que c'était « ridicule »...
=> L’Ouest n’accueillera aucune rencontre de la compétition
Outre Nantes, Rennes avait retiré sa candidature dès novembre 2009.
Suite au retrait rennais, Bruno Chavanat, le leader de l'opposition municipale UMP à Rennes, estima que l'annonce faite par le maire n'est « ni conforme à la vérité, ni conforme à la chronologie des faits. Dire que la Ville renonce au projet à cause de l'Etat n'est qu'une espèce d'entourloupe. En se portant candidate, la municipalité n'avait aucune intention d'aller au bout. J'ai eu des échanges en apparté avec plusieurs élus de la majorité qui le reconnaissaient depuis longtemps. Faire semblant d'arrêter en disant que c'est à cause de l'Etat n'est pas glorieux du tout ! »
L'exxxcellent maire socialiste estima également que le coût de mise aux normes de son stade était faramineux. Les travaux à engager pour pouvoir accueillir trois ou quatre matchs de la compétition avaient été chiffrés à près de 100 millions d’euros.
A Rennes comme à Nantes, ils ont les moyens de refuser quelque 10 millions d'euros !
Le football est un sport de nantis ?...
Une « attitude pas très républicaine »
C'est ce que souligne Frédéric Lefebvre sur sa page Facebook, observant que cette absence « non représentée, non excusée (…) dénote un manque de solidarité avec la France candidate et avec les autres villes unies pour renforcer nos chances ».
De plus, des socialistes refusent la manne gouvernementale, mais - avec la bonne foi qui les caractérise - ils font le procès du gouvernement qui, selon eux, ne financerait pas suffisamment les transferts de compétences aux collectivités locales.
La logique socialiste est impénétrable !
De plus, des socialistes refusent la manne gouvernementale, mais - avec la bonne foi qui les caractérise - ils font le procès du gouvernement qui, selon eux, ne financerait pas suffisamment les transferts de compétences aux collectivités locales.
La logique socialiste est impénétrable !
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