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samedi 4 juillet 2009

Crise économique : l’Obamamia du PS est dangereuse pour la France

Le PS fait du tort aux salariés
L’américanisme socialiste

Obama impressionne les socialos français par ses injections massives de dollars dans l’économie.

C'est une intervention "massive" qui doit poser les fondations d'un "changement réel et durable pour les générations à venir" : moins d'un mois après son investiture, le démocrate Barack Obama avait affiché sa confiance dans la loi sur le plan de relance de l'économie américaine, promulguée le mardi 17 février 2009. Après de longues batailles parlementaires, l'enveloppe se chiffre à 787 milliards de dollars.
"Je ne vais pas prétendre que ce jour marque la fin de nos problèmes économiques", a lancé Barack Obama, quelques minutes avant de signer la loi. "Mais ce jour marque le début de la fin. Le début de ce que nous devons faire pour créer des emplois en faveur d'Américains qui se débattent face aux licenciements."
Et de poursuivre : "Nous allons mettre les Américains au travail, le travail que l'Amérique doit entreprendre dans des domaines critiques qui ont été trop longtemps négligés, le travail qui ouvrira un changement réel et durable pour les générations à venir." Obama table notamment sur la sauvegarde ou la création de 3,5 millions d'emplois dans les deux années à venir, alors que le chômage frappe désormais 7,6% de la population active.
Selon la Maison blanche, un délai d'un mois environ devrait s'écouler avant que les premières sommes ne soient débloquées. C'est fait depuis plusieurs mois... Certains économistes estiment cependant que ce plan arrive trop tard pour avoir un effet sur l'activité en 2009. L'examen parlementaire du plan de relance a par ailleurs mis en exergue les vives divisions du Congrès. Alors qu'Obama espérait une certaine forme de consensus sur ce texte,
seuls trois sénateurs républicains l'ont soutenu, aucun à la Chambre des représentants.

Le suivant à la trace, le PS reprochait même au gouvernement Fillon de ne pas réagir à la crise internationale par les mêmes moyens.

Le Parti socialiste invoque la politique menée par le président américain Barack Obamapour inviter Nicolas Sarkozy à mettre davantage de moyens dans la relance de l'économie française.

  • "L'Europe et la France marqueront des points s'ils écoutent Barack Obama", a estimé Martine Aubry le jeudi 2 avril 2009 sur Europe 1 à la veille du G20.
  • Sur LCI l'ancien ministre socialiste des Affaires européennes, Pierre Moscovici, affirmait : "Il faut aider (Barack Obama) à réussir la relance de l'économie mondiale et, de ce point de vue-là, Nicolas Sarkozy est insuffisant".
  • Pour l'ancien Premier ministre Laurent Fabius, il en va même de la crédibilité de la France au G20. "Nous serions beaucoup mieux placés pour dire ce que nous pensons à l'Europe et au monde si nous-mêmes avions un plan de relance fort, plus équilibré et plus juste", a-t-il dit sur RTL. "Il faut que nous balayions devant notre porte", a-t-il même ajouté, raillant la menace de Nicolas Sarkozy de quitter le G20 s'il ne donne de résultats.

    L’état de l’économie US
  • 1er juin 2009 : L’Etat américain devra piloter le redressement de General Motors. L'heure est venue pour le géant américain de l'automobile , qui a accumulé presque 100 milliards de dollars (70,8 milliards d'euros) de pertes en quatre ans, de se restructurer sous la férule de l'Etat américain, une fois son plan de restructuration avalisé par le tribunal.
    General Motors (GM), qui fut durant trois-quarts de siècle "la plus grande entreprise du monde", était déclarée en faillite par un juge new-yorkais, lundi 1er juin. Celui-ci désignera comme administrateur judiciaire Al Koch, du cabinet AlixPartners.
    GM n'emploiera plus qu'une moitié des salariés recensés à la fin 2008 et ne préservera que quatre marques : Cadillac, Chevrolet et GMC, plus Buick pour le marché chinois. Ses neuf autres (Pontiac, Saab, Vauxhall, Saturn, etc) seront vendues, comme Opel, ou démantelées. GM réduira d'un tiers le nombre de ses concessionnaires.
  • Juillet 2009 : Les chiffres du chômage affolent les marchés américains…
    Introduisant de sérieux doutes sur un prochain redressement de l'économie américaine, la nouvelle dégradation du marché de l'emploi aux États-Unis, révélée jeudi, a fortement ébranlé Wall Street.
  • Le taux de chômage atteint son plus haut niveau depuis 1983.
    Quelque 467 000 emplois ont été supprimés au mois de juin aux États-Unis, où le taux de chômage atteint désormais les 9,5 %. Un chiffre que le pays n'avait pas atteint depuis août 1983.

    Pour l'économiste Niall Ferguson, historien à Harvard, la dette américaine expose le pays à la ruine et à la Chine.

    Les situations du chômage en France et aux USA

    Le PS ne cesse de prendre l’administration démocrate de Barack Hussein pour référence.
    L’absence de doctrine socialiste adaptée à la situation de crise économique internationale l’amène à se rabattre sur les pays nordiques ou les Etats-Unis, comme cela l’arrange, mais les faits ne lui donnent pas raison et le gouvernement souffre de son opposition qui ne possède aucune force de proposition. Dans son dénuement idéologique elle considère, un peu facilement, que ce qui est bon pour les USA l’est nécessairement pour laFrance.

    En France métropolitaine, le taux de chômage a donc fait un bond de 1,1 point en trois mois pour s'établir à 8,7 % de la population active en France métropolitaine et à 9,1 % en incluant les Dom. Un peu plus de 3,1 millions de personnes sont sans emploi.

    Aux USA

    - Mars 2009
    : Le chômage US est au plus haut depuis 25 ans. Combinée à la baisse du patrimoine des ménages et à l'accès difficile au crédit, le taux de chômage est ainsi passé de 7,6% à 8,1% en un mois et la destruction d'emplois s'élevait alors à environ 660 000 par mois depuis quatre mois aux Etats-Unis.

    -16 juin 2009 : Le président américain Barack Obama a déclaré mardi penser que le taux de chômage aux Etats-Unis atteindrait 10% cette année. Sur la télévision Bloomberg, sans se prononcer sur la date à laquelle le taux de chômage commencerait à baisser, le président américain a estimé que l'on "commen[çait] à voir les moteurs de l'économie tourner". Mais "cela va prendre longtemps", a-t-il ajouté, selon la transcription de cet entretien transmise par Bloomberg TV. Le taux de chômage des Etats-Unis était de 9,4% en mai. Bien que des responsables de la banque centrale américaine aient déjà averti que le chômage atteindrait 10% d'ici à la fin de l'année et continuerait à monter encore en 2010, la banque centrale estime toujours dans ses dernières prévisions que le taux devrait plafonner à 9,6% en 2010.
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