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mercredi 11 mars 2009

La Nouvelle Calédonie se laissera-t-elle gangrener par la Guadeloupe ?

L’USTKE transmet le virus à la veille des élections provinciales
Les Nouvelles Calédoniennes titraient dans leur édition du 25 février 2009 :

L’USTKE veut suivre l’exemple guadeloupéen

extrait: “La décision est prise, selon le leader de l’Union syndicale des travailleurs kanak et des exploités : l’État peut envoyer les forces de l’ordre, on ne bougera pas. Donc cela va se traduire par des affrontements. » Le ton est virulent.”

Le dessin ci-dessus annonce un vrai front.
Comme les révolutionnaires LKP de Guadeloupe ont prétexté la vie chère qui n’est devenue intolérable que depuis l’investiture de Barack Hussein Obama, le 20 février dernier, les révolutionnaires USTKE comptent exploiter le contexte de l’emploi local lié largement à la crise du nickel. Bien que l’actualité sociale locale ait été plutôt calme ces derniers mois, les syndicats envisagent de profiter du mouvement dans les DOM-TOM.

La Nouvelle Calédonie risque fort d’être livrée à la surenchère électorale

Le FLNKS et l’USTKE sont les principales forces indépendantistes en présence.
Dans la perspective des élections provinciales du 10 mai 2009, l’USTKE sera en effet tentée de développer sa propagande politique sur fond de chaos, pour servir le Parti Travailliste de L.K.U., comprendre Louis Kotra Uregei, fondateur de l’USTKE.

La stratégie de LKU prévoit l’engagement de l’organisation, seule, dans les Îles et le Nord. La fiscalité, le développement économique, l’environnement, les questions sociales... La matière a été peaufinée le week-end dernier lors d’un séminaire à l’université de Nouville. Une matière qui doit tout à la fois séduire l’électorat indépendantiste et se distinguer du propos FLNKS.
En revanche, dans le Sud, le parti frère de l’USTKE observe « les possibilités de convergence ». Mais l’UC (Union calédonienne) en est tout juste à se structurer et à s’entendre avec le Palika sur un leader.

Le FLNKS a défini sa stratégie.
Dans les Îles tout comme dans le Nord, deux listes seront en course : UNI et UC (avec Gilbert Tyuienon) du côté de Koné ; Palika et Union Calédonienne (avec Neko Hnepeune) aux Loyauté. Dans le Sud, le bureau politique a fait un choix clair et net : une liste unitaire, actuellement en réflexion (Rock Wamytan étant avancé tête de liste par le parti).

Un autre syndicat se positionne sur les provinciales
Aujourd’hui, la CSTNC (Confédération syndicale des travailleurs de Nouvelle-Calédonie) réunit ses troupes en assemblée générale à partir de 8 heures à la salle des Piroguiers à Plum. A l’ordre du jour, figure le point de la participation ou non des adhérents aux élections provinciales. La question se pose, selon le syndicat, compte tenu « du comportement irresponsable de la plupart de nos élus concernant les vrais problèmes du peuple calédonien », chômage, immigration, vie chère, ressources, inégalités... Comme le remarquait le leader la CSTNC Sylvain Néa aux Nouvelles calédoniennes, « doit-on alors voter pour les mêmes politiques ? » Abstention ou non ? Boycott or not ?

Les Kanaks, toutes couleurs confondues, se préparent au chaos.
Les métropolitains économisent pour payer les frais et redresser l’économie.

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