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lundi 12 novembre 2007

Mouvements sociaux: accusé d’agitation, le trotskiste Besancenot nie…

Le trotskiste appelle toutefois à la reconduction de la grève!
Le modeste facteur nanti (ici -à gauche, avec son sympathique garde du corps à sa gauche), Olivier Besancenot, porte-parole de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), a rejeté lundi les accusations de noyautage par l'extrême gauche des mouvements sociaux, et particulièrement de la protestation étudiante contre la réforme des universités.

Il fait néanmoins des aveux partiels.
"C'est vieux comme le monde, c'est la répétition éternelle de l'argument ‘l'extrême gauche manipule les mouvements sociaux, l'extrême gauche est partout’. Mais se pose en victime : « On nous a fait le coup au moment du CPE" (contrat première embauche), a déclaré O' Besancenot sur i-Télé.
Et il exprime bientôt sa satisfaction : "La vérité c'est que le gouvernement tombe sur un os, c'était prévisible. Il y a un secteur du salariat qui n'a pas envie de se laisser faire, une partie de la jeunesse qui n'a pas envie de se laisser faire et là-dedans on retrouve des militants d'une gauche qui n'a pas envie de baisser les bras. Ca dépasse heureusement les simples rangs de la gauche radicale", a-t-il justifié.
Conscient des critiques de tyrannie trotskiste qui sélèvent, le leader de la LCR a osé prétendre que dans les universités les étudiants se déterminaient "librement et démocratiquement" lors d'assemblées générales. A main levée, c'est tellement plus démocratique!…
Tout en niant toute implication, concernant maintenant la grève contre la réforme des régimes spéciaux de retraite qui débute mardi, il a appelé les usagers à se montrer "solidaires de façon visible" de ce mouvement. Est-ce un appel à l'insurrection?
Craindrait-il plutôt que les usagers se rebellent ?
Il a souligné que "le rapport de force sur le système des retraites en général des salariés dépend de l'issue du conflit des cheminots". Dialogue démocratique ou rapport de force ?
Jugeant d'ores et déjà qu'une journée de grève "ne suffirait pas", O’ Besancenot a souhaité avant même l’ouverture des hostilités, que le mouvement "devienne un minimum interprofessionnel". Avec l’accord des usagers ? Rêve, rêve !
Il n’a donc pas de fins de mois difficiles ? Madame, dans l’édition, ne fait pas grève : elle travaille pour lui et ramène la paie…

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