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dimanche 15 octobre 2006

Sarkozy-Debré en désaccord.
Jean-Louis Debré, en gardien du temple, resserre les boulons.
Il demande Ă  Nicolas Sarkozy de modĂ©rer ses critiques Ă  l’adresse du gouvernement. "Attention Ă  ceux qui sĂšment le vent, ils pourraient rĂ©colter la tempĂȘte", dĂ©clare le prĂ©sident de l'AssemblĂ©e nationale dans le Journal du dimanche, Ă  paraĂźtre le 15 octobre. "Critiquer la politique d'un gouvernement dont on est membre est non seulement une erreur mais une faute politique", lance Ă  l'adresse de Nicolas Sarkozy le trĂšs chiraquien Jean-Louis DebrĂ©, prĂ©sident de l'AssemblĂ©e nationale, dans un entretien paraissant dans "Le Journal du dimanche".
"Pourquoi remettre en cause, par exemple, notre politique Ă©trangĂšre ? Au nom de quoi parler d'arrogance, dire qu'elle a Ă©tĂ© dĂ©fendue avec grandiloquence ?", demande-t-il. Jean-Louis DebrĂ© vise ainsi les critiques formulĂ©es par Nicolas Sarkozy lors de son rĂ©cent voyage aux Etats-Unis Ă  propos de la position française lors de la guerre en Irak. Pourtant, on peut ĂȘtre d’un avis diffĂ©rent sans que ce soit perçu comme une critique ; Ă  cela prĂšs que s’exprimer sur la politique intĂ©rieure en voyage Ă  l’étranger ne fait pas partie des usages français.
De mĂȘme, le prĂ©sident de l'AssemblĂ©e conteste le fait que le congrĂšs du 14 janvier soit l'aboutissement de primaires au sein de l'UMP pour dĂ©signer son champion pour 2007 et laisse la porte ouverte Ă  d'autres candidatures que celle de Nicolas Sarkozy. Il rĂ©affirme que tout reste "ouvert" Ă  l'UMP pour la prĂ©sidentielle de 2007.
"Au nom de quoi empĂȘcher MichĂšle Alliot-Marie, Dominique de Villepin ou qui que ce soit d'autre d'ĂȘtre eux aussi candidats ? Tout le monde a le droit de faire valoir ses idĂ©es", dit-il. Selon lui, l'UMP "n'est pas le Parti socialiste et il n'a jamais Ă©tĂ© et ne sera jamais question de primaires Ă  l'UMP dont les statuts ne prĂ©voient ni 'primaires', ni 'investiture'". "Il n'y a chez nous aucune tradition de dĂ©signation par un parti d'un candidat Ă  l'Ă©lection prĂ©sidentielle", insiste-t-il. Etre le candidat d'un parti politique ne relĂšve pas de la tradition gaulliste".
Jean-Louis Debré lance à nouveau un appel au calme au sein du parti majoritaire. "Les agressions, les tensions, les excommunications... tout ce à quoi nous assistons depuis plusieurs semaines doit cesser".
Il est vrai que le spectacle offert par les trois socialistes et associés fait peine à voir!

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