
Il demande Ă Nicolas Sarkozy de modĂ©rer ses critiques Ă lâadresse du gouvernement. "Attention Ă ceux qui sĂšment le vent, ils pourraient rĂ©colter la tempĂȘte", dĂ©clare le prĂ©sident de l'AssemblĂ©e nationale dans le Journal du dimanche, Ă paraĂźtre le 15 octobre. "Critiquer la politique d'un gouvernement dont on est membre est non seulement une erreur mais une faute politique", lance Ă l'adresse de Nicolas Sarkozy le trĂšs chiraquien Jean-Louis DebrĂ©, prĂ©sident de l'AssemblĂ©e nationale, dans un entretien paraissant dans "Le Journal du dimanche".

De mĂȘme, le prĂ©sident de l'AssemblĂ©e conteste le fait que le congrĂšs du 14 janvier soit l'aboutissement de primaires au sein de l'UMP pour dĂ©signer son champion pour 2007 et laisse la porte ouverte Ă d'autres candidatures que celle de Nicolas Sarkozy. Il rĂ©affirme que tout reste "ouvert" Ă l'UMP pour la prĂ©sidentielle de 2007.
"Au nom de quoi empĂȘcher MichĂšle Alliot-Marie, Dominique de Villepin ou qui que ce soit d'autre d'ĂȘtre eux aussi candidats ? Tout le monde a le droit de faire valoir ses idĂ©es", dit-il. Selon lui, l'UMP "n'est pas le Parti socialiste et il n'a jamais Ă©tĂ© et ne sera jamais question de primaires Ă l'UMP dont les statuts ne prĂ©voient ni 'primaires', ni 'investiture'". "Il n'y a chez nous aucune tradition de dĂ©signation par un parti d'un candidat Ă l'Ă©lection prĂ©sidentielle", insiste-t-il. Etre le candidat d'un parti politique ne relĂšve pas de la tradition gaulliste".
Jean-Louis Debré lance à nouveau un appel au calme au sein du parti majoritaire. "Les agressions, les tensions, les excommunications... tout ce à quoi nous assistons depuis plusieurs semaines doit cesser".
Il est vrai que le spectacle offert par les trois socialistes et associés fait peine à voir!
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