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lundi 21 août 2006

Jack Lang dénonce une "fatwa" à son encontre.
Cette fois, ce n'est pas une hallucination: D'Jack Lang se prend pour Salman Rushdie (droite).
Car Rebsamen (gauche), le favori de la favorite des sondages, la MarĂ©chale Me-VoilĂ -M'As-Tu-Bien-Vue, passe la trajectoire politique de sa maĂźtresse au KĂ€rcher. Il a rĂ©clamĂ© le forfait de Strauss-Kahn et Lang. Seul ce dernier, qui a actuellement la tĂȘte prĂšs du bonnet, a rĂ©agi. Notons que Fabius ne fait pas partie de la charrette des condamnĂ©s par les camarades du PS. Ils le considĂšrent dĂ©jĂ  mort, guillotinĂ©... Voyons cela!
De retour de Damas oĂč il Ă©tait allĂ© caresser ses amis Syriens dans le sens du poil pendant les combats au Liban, armĂ© par la Syrie, D’Jack Lang a qualifiĂ© lundi de "fatwa", ou 'condamnation Ă  mort', les dĂ©clarations du numĂ©ro 2 du PS François Rebsamen, qui soutient la fatma Marie-sEGOlĂšne Royal, appelant Ă  un retrait de sa candidature et de celle de Dominique Strauss-Kahn Ă  l'investiture socialiste pour la prĂ©sidentielle, au profit de la dame.
"La fatwa renouvelĂ©e par François Rebsamen Ă  l'Ă©gard des camarades candidats tourne le dos Ă  notre culture socialiste et Ă  nos valeurs communes", rĂ©agit l'ancien ministre dans une lettre Ă  François Hollande; car on ne se parle plus, on s’écrit par presse interposĂ©e.
"Nous ne sommes pas des toutous auxquels, sur un coup de sifflet, on pourrait intimer l'ordre de rentrer au chenil", grogne D’Jack Lang, qui aboie aussi que "l'injonction caporaliste n'est pas nĂ©cessairement la meilleure mĂ©thode pour favoriser le nĂ©cessaire rassemblement des socialistes". Il fallait que quelqu’un hurle Ă  la mort : et c’est la star du Festival des Vieilles Charrues !
Il parle d’or : il a dĂ» s’abonner Ă  PaSidupes
"Si demain nous dĂ©cidions de faire bloc autour d'un candidat ou d'un autre, ce ne peut ĂȘtre en fonction des pressions mĂ©diatiques ou de sondages prĂ©dictifs, le plus souvent dĂ©jouĂ©s par les circonstances", assĂšne-t-il de ses petits poings serrĂ©s, mais griffus. "Ce serait en raison de sa capacitĂ© Ă  rassembler la gauche et Ă  gouverner le pays", jappe-t-il. L’évidence mĂȘme, mais si peu partagĂ©e. La presse apprĂ©ciera son jugement sur les mĂ©dias : ils n’ont pas fini de le casser ! Une gueule cassĂ©e de plus, une!...
C’est Ă  ce type de saines paroles qu’on voit qu’il n’est plus de son temps. La dĂ©mocratie passe par la presse, et non par le peuple : autant dire qu’elle ne passe pas.
Et puisque personne ne s’était aperçu de rien, il conclut en demandant Ă  celui qui sert de Premier secrĂ©taire du PS –toujours par Ă©crit– de "rĂ©tablir au plus vite un climat de respect mutuel" et de "mettre un terme Ă  ces disfonctionnements s'il en est encore temps". Il en doute sĂ©rieusement. A quand de nouvelles leçons de dĂ©mocratie ? Je verrais bien Madame Royal s’y coller
et la presse rĂ©percuter le divin message de la star auprĂšs des amateurs de Star’Ac

"C'est l'avenir de notre formation qui est ici en cause. Dans l'immĂ©diat, c'est la procĂ©dure mĂȘme du choix de notre candidat qui peut ĂȘtre entachĂ©e de suspicion", assure l'ancien ministre.
Il se prĂ©parerait Ă  rĂ©clamer l’annulation de la dĂ©signation de la candidate PS que ça ne nous Ă©tonnerait pas. C’est Ă  pleurer.

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