Lendemain de grève, le soleil se voile la face.
Ce mercredi 29 mars, une éclipse partielle de soleil a été visible au-dessus de la France, entre 11h25 et 13h38.
Certes, le QI des Français est fort bas …
Selon une étude de l'université de l'Ulster citée dans le "Times", les Allemands sont le peuple le plus intelligent en Europe. Avec un quotient intellectuel (QI) moyen de 107, les Allemands devancent d'un souffle les Néerlandais (107), les Polonais (106), les Suédois (104) et les Italiens (102) suivant au classement.
Les Britanniques (8), avec un QI de 100, sont largement devancés, mais ils gardent une confortable avance sur les Espagnols (98) et surtout les Français au 19° rang (94)…, qui ne devancent que la Bulgarie, la Roumanie, la Turquie et la Serbie, dernière au classement.
… mais il est plus élevé qu’il n’y paraît,
à en juger par les résultats 2006 des élections aux CROUS
L’audience des manifestants de rue n’est pas ce qu’en disent les médias.
Les électeurs étudiants ont massivement donné leurs voix à des représentants étudiants indépendants des partis politiques.
Les résultats, avant les élections dans les académies d’outre-mer qui se tiendront le 4 avril, sont les suivants :
FAGE 79 - UNEF 36 - UNI 24 - PDE 17 - Autres 26
Cette semaine, dans un contexte difficile, la FAGE a obtenu 79 des 182 sièges et devient la première organisation étudiante représentative pour les questions sociales et, favorable au déblocage des universités et à la reprise des cours,
l’UNI progresse de 71% et de 10 sièges,
ce qui témoigne de la progression de l’opposition à l’UNEF (qui perd 54 sièges) et à la Coordination étudiante (1,8% des suffrages exprimés)
Proche d’un parti politique plus socialiste que social, l’UNEF n’a que faire des instances sociales.
Le Centre national des œuvres universitaires et scolaires (CNOUS) regroupe et anime les 28 CROUS de France. Il répartit entre eux des subventions de l'État et vote le tarif de la restauration universitaire (2,70 euros en 2005-2006)
Son conseil d'administration, à compter du prochain renouvellement, comprendra 8 représentants de l'État, 8 étudiants, 3 représentants du personnel, 3 présidents ou directeurs d'établissements d'enseignement supérieur, 2 personnalités qualifiées, un député et un sénateur comporte huit élus étudiants, désignés par les élus étudiants des CROUS.
…même si le doute est permis :
une cinquantaine d'étudiants anti-CPE envahissent l'AFP (Agence Française de Presse)
PARIS (AFP) - Une cinquantaine d'étudiants, pour l'essentiel de Paris X-Nanterre, ont envahi mardi [28 mars] en fin d'après-midi les étages de l'Agence France-Presse pour protester contre la "désinformation". "Et un et deux et trois mois ferme ! On est tous casseurs de ce système !", ont-ils scandé en pénétrant dans l'une des salles de rédaction. "Il faut cesser d'utiliser ce concept flou de casseurs, ce n'est pas de la violence gratuite, c'est l'expression d'une pensée politique, comme en banlieue en novembre", a expliqué à l'AFP Halima, qui a refusé de détailler son identité. Selon elle, "on veut tous casser le système que ce soit par de la violence physique ou symbolique". Les étudiants, qui ont accroché une banderole sur la façade de l'AFP sur laquelle était écrit "nous sommes tous des casseurs", ont évacué le bâtiment dans le calme après environ une demi-heure.
Solidarité des journalistes ? France 2 a superbement ignoré P’tit Bruno au 20 Heures du 28 mars. Malgré sa présence sous les caméras aux côtés des grands frères de la CGT et de FO, le président de l’UNEF n’a pas été invité à s’exprimer et a dû se sentir quantité négligeable. Pourtant, ce qui est nuisible peut-il être négligé ?
Allons-nous recevoir la leçon des Américains ?
Le New York Times (centre gauche) observe que "près d'un quart de ces jeunes (contestataires) sont sans emploi mais ils sont trop occupés à brûler des voitures pour rechercher un travail".
Un autre éditorial considère que: « En novembre, les manifestants étaient des fils d'immigrants des banlieues qui firent exploser leur frustration du manque d'emplois et de perspectives. »
Cette fois, « les étudiants sont des privilégiés qui protestent contre une atteinte à la sécurité de l'emploi qu'ils considèrent comme un droit inné ». Et d’ajouter que « la réforme de l’emploi à laquelle ils sont si opposés est très nécessaire car elle a été proposée par le Premier ministre en réponse partielle aux précaires qui se sont soulevés dans les banlieues.
Cette résistance à la loi est fondée sur un réflexe de défense de la sécurité de l'emploi que les Français, ou au moins ceux qui ont un travail, tiennent pour sacrée. […] Cette loi est une tentative de remédiation raisonnable à un problème sérieux et la réaction des étudiants et des syndicats est franchement exagérée. »
Dernière heure : Nouvelle journée d’action intersyndicale le 4 avril…
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