vendredi 31 octobre 2008

Les Nouvelles Messageries de la Presse Parisienne (NMPP)

Les NMPP gagnent-elles à être mieux connues ?

C’est LA société commerciale française de messagerie de presse
Depuis 60 ans, la principale mission des NMPP est de participer à la diffusion de la presse écrite ainsi que, maintenir la pluralité de la presse en France et dans plus d’une centaine de pays dans le monde.
Les NMPP ont été fondées le 16 avril 1947 (loi Bichet du 2 avril 1947). Cette loi avait la volonté politique de garantir aux titres de presse une diffusion nationale, équitable et économiquement viable...

Les NMPP jouissent d’un quasi-monopole
Elles emploient 35.000 personnes et distribuent 85 % de la presse en France: tous les quotidiens nationaux et près de 80% des magazines et des produits multimédias par l’intermédiaire de dépositaires (distribution en France) et de filiales ou distributeurs locaux indépendants (distribution à l’export).
Les NMPP sont supposées permettre à tous les lecteurs
1- une égalité d’accès à plus de 100 quotidiens et 3 600 magazines français et étrangers ainsi que 4 000 produits encyclopédiques et DVD
2- en tout point du territoire par l’intermédiaire de près de 29 000 points de vente.
  • En revanche, les NMPP peuvent aussi priver la France entière d’information et mettre en péril l’équilibre financier des grands groupes de presse nationaux.
  • Bien qu’elles ne souffrent d’aucune concurrence, elles enregistrent un déficit net de 29 millions d'euros en 2007, pour un déficit d'exploitation de 11 millions d'euros.

    Les NMPP sont détenues à 51% par les éditeurs, regroupés en 5 coopératives, et à 49% par Hachette, qui a un rôle d’opérateur.
    Ce qui suscite des réactions rapides du type de celle-ci,vue sur le site Le Monde, écrite par un lecteur éclairé qui, avec une belle assurance, va un peu vite en besogne :
    JE PIGE [sic]:
    «
    Avec cet article, je commence à comprendre. Ainsi donc, M. Lagardère est l'opérateur principal de ce monopole que sont les NMPP. C'est lui le proprio. [1ère erreur] C'est donc lui qui décide[2 ème erreur], du haut de son monopole [3 ème erreur], de la dîme qu'il empoche pour chaque feuille de chou diffusée par ses réseaux [4 ème erreur]. Donc, si la presse est si coûteuse pour ses confrères amis et collègues rivaux, il serait sain que les patrons de presse lui signifient qu'il abuse des tarifs de distribution pratiqué par lui [5ème erreur]. C'est Lagardère qui coûte…[6ème erreur, en six lignes] »
    Une condamnation à l’emporte-pièce mais classique, qui a la vie dure et que personne ne dément…

    En savoir plus sur les NMPP ?
    Les NMPP sont une SARL au capital social de 50 000 euros
    , certes détenue -on le sait maintenant- à 49% par Hachette SA, l'opérateur de l'entreprise, mais à 51% par les coopératives d'éditeurs (Groupe Prisma Presse ; Groupe Marie Claire, DI Groupe, Groupe Expresse-Roularta, Groupe "Le Nouvel Observateur"). Difficile, dans ce contexte de dire que Lagardère fait ce qu’il veut !

    Le Groupe Lagardère a d’autant moins les coudées franches que les statuts des NMPP ne lui donne pas le pouvoir :

    Direction générale (l’opérateur Hachette SA)
    - applique les décisions du conseil de gérance
    - propose et exécute le budget
    - assure la gestion de l'entreprise
    Conseil de gérance
    (les 5 coopératives d'éditeurs)
    (5 gérants présidents des coopératives + 3 gérants Hachette, minoritaires)
    - fixe les orientations stratégiques
    - propose les tarifs

    Aucun contrepoids national
    En juin 1986, le SNPQR (Syndicat national de la presse quotidienne régionale, 1951) et le SQR (Syndicat des quotidiens régionaux, 1945) décident de fusionner au sein du Syndicat de la presse quotidienne régionale (SPQR).
    Il existe par ailleurs un Syndicat de la presse hebdomadaire régionale.
  • La grève aux NMPP menace tous les quotidiens

    Parution bloquée du Monde, en hors d’œuvre

    La CGT impose sa loi aux NMPP
    Les « ouvriers du Livre CGT » de la SGLCE-CGT (Syndicat général du livre et de la communication écrite, Lire PaSiDupes), fraction de la Fédération des travailleurs des industries du livre, du papier et de la communication (Filpac-CGT), a empêché, mercredi 29 octobre la parution du Monde, daté jeudi 30 octobre. La FILPAC-CGT est une fédération professionnelle de la Confédération Générale du Travail (CGT) qui rassemble les syndicats de l'impression de l'édition, de la presse du papier et de la communication. Elle cornaque notamment les ouvriers de la presse parisienne au sein du monopolistique Syndicat du Livre (dits « Ouvriers du Livre CGT», en fait SGLCE-CGT).

    Dictature d’un syndicat sur une société monopolistique !
  • Le conflit a empêché la libre distribution de la quasi-totalité des quotidiens nationaux de jeudi matin. Seul Les Echos a pu être mis en vente en province, parce qu’il y est fabriqué dans les imprimeries de la presse quotidienne régionale.
  • A Paris, la parution des magazines a aussi été perturbée jeudi matin en raison du blocage des dépôts de distribution des Nouvelles Messageries de la presse parisienne (NMPP). Tout comme Le Monde, le Figaro, La Croix et La Tribune pouvaient toutefois être consultés sur leur site Internet.
    Les Messageries Lyonnaises de Presse (MLP) depuis 1945 a su s’ouvrir un créneau, résister à l’hégémonie des NMPP et devenir aujourd'hui une messagerie à part entière, s'imposant sur le marché des périodiques (hebdomadaires, annuels, ..

    Cette grève d'une partie des ouvriers du Livre CGT a pour but de protester contre un plan de restructuration de la direction
    Baptisé Défi 2010, il prévoit la fermeture ou la relocalisation de centres de traitement de la presse, ainsi qu'un plan de départ de 350 personnes sur les 3 500 salariés -grassement payés- que compte le groupe.
    Mercredi, 300 ouvriers du Livre se sont rassemblés devant le siège parisien des NMPP où un manifestant a brisé une vitre. Il faut dire que les exemples de violence sont légions et le quotidien gratuit Métro en a conservé les séquelles. Le syndicaliste a été interpellé et …vite libéré. Les ouvriers du Livre se sont pourtant mis en grève.

    Violences syndicales
    Malgré de longues négociations, la situation s'est durcie la semaine dernière, avec le blocage pendant sept heures du siège de Lagardère Active, l'opérateur des NMPP. Histoire de politiser l’affaire, car l’opérateur n’est pas le décideur ! A la suite de cette action, une réunion des responsables de Lagardère, des NMPP, et du SGLCE-CGT s'est tenue vendredi 24 octobre avec un texte de "sortie de conflit" ouvert à la signature. Mais dimanche, des ouvriers du Livre ont partiellement bloqué la diffusion du Journal du dimanche (JDD), un des titres de Lagardère. Histoire de détourner l’opinion des fauteurs de troubles, en tentant de désigner un responsable tout désigné…

    Condamnation des violences de la CGT
    Dans un communiqué publié mercredi, la direction des NMPP (le Conseil de gérance constitué des 5 coopératives d'éditeurs) a condamné le blocage des imprimeries et dénoncé "ces actes irresponsables, faits d'une minorité". Elle rappelle que la réorganisation des NMPP "s'effectue de manière exemplaire sans aucun licenciement sec et des départs en préretraite sur la base du volontariat". Selon la direction, ces perturbations ont coûté "plusieurs millions d'euros" au secteur. Le syndicat est-il poursuivi ?

    L’éthique syndicale
    Par ailleurs, la Filpac-CGT, qui domine le Syndicat du livre (SGLCE-CGT), a pourtant publié un communiqué pour se démarquer de l'appel à la grève et se refaire une virginité. Grâce aux miracles de la chirurgie esthétique de reconstruction, les agresseurs exigent maintenant l'application de la solution négociée ! "Nous sommes contre une non-parution des journaux", a assuré, la bouche en cœur, Jean Gersin, secrétaire à la Filpac-CGT, en fustigeant "ceux qui se prétendent être dirigeants syndicaux et qui ont en fait un double langage". Sans commentaires.

    En revanche, le Syndicat de la presse quotidienne nationale condamne "ces actions irresponsables et sans avenir" et souligne qu'empêcher la réorganisation des NMPP "sous couvert de vieux réflexes corporatistes, c'est donc avant tout nuire à la presse, à son présent et à son avenir (...) ; lui nuire aussi en prenant le risque d'amener certains éditeurs à envisager de quitter un système mutualisé qui contribue depuis longtemps au pluralisme de la presse française".

    Le Syndicat de la Presse Quotidienne Nationale
    Le SPQN a pour vocation le conseil et la défense des intérêts de la Presse quotidienne nationale. Il étudie toutes les questions économiques, juridiques et sociales concernant la presse. Il intervient en tant que de besoin sur l'ensemble des domaines relevant de la communication.
    Au plan national, le Syndicat de la Presse Quotidienne Nationale est présent dans diverses instances à participation gouvernementale (Commission Paritaire des Publications et Agences de Presse, Conseil supérieur des Messageries de Presse, etc.).Il participe également aux travaux des organisations professionnelles et interprofessionnelles de la presse telles que la Fédération Nationale de la Presse Française. Le SPQN développe largement ses activités au plan international en tant que membre et administrateur du conseil d'administration de l'Association Mondiale des Journaux (W.A.N.) et de l'Association Européenne des éditeurs de journaux (E.N.P.A.).
    Le Syndicat de la Presse Quotidienne Nationale est dirigé par un Bureau composé des représentants des quotidiens nationaux. Le Bureau se réunit une fois par mois.
    L'élaboration des décisions du Syndicat repose sur les travaux de ses commissions.
    Ce Syndicat est né le 6 novembre 1882, sous la dénomination de Syndicat de la Presse Parisienne, un an après la consécration de la Liberté de la Presse par la loi du 29 juillet 1881. Après la clandestinité, il a été recréé à la Libération et de cette reconstitution est née la Fédération Nationale de la Presse Française, à l'initiative de douze quotidiens parisiens: "L'Aube", "Ce Soir", "Combat", "Défense de la France" (devenu "France Soir"), "Le Figaro", "Franc-Tireur", "France Libre", "Front National", "Libération", "Le Parisien Libéré", "Le Populaire", "L'Humanité", et un hebdomadaire "Carrefour". En 2006, le Syndicat change de dénomination: Syndicat de la Presse Quotidienne Nationale (SPQN).
    Lien ESJ-Lille
  • Le Syndicat général du livre et de la communication écrite (SGLCE-CGT)

    Exemple de dictature syndicale
    Syndicat unique = dictature syndicale
    C'est, depuis 1934 .en démocratie française, le syndicat unique des ouvriers de la presse quotidienne nationale française, dans les imprimeries et aussi la distribution de la presse. Il est adhérent de la Fédération des travailleurs des industries du livre, du papier et de la communication et il est … CGT !
    Comme chez les dockers, cette organisation assure une double fonction :
    1- celle de défense des intérêts des salariés de la presse quotidienne nationale
    2- et celle de bureau de placement des ouvriers du livre dans les imprimeries de presse parisienne.
    La convention collective stipule : « l’embauchage s’effectue par le chef de l’entreprise, ou son représentant, en accord avec les délégués ou selon les usages qui seront précisés par chacune des annexes techniques (...) ».

    La CGT, pour l’équité ?
    La CGT dispose ainsi d'un monopole d'embauches dans le secteur, source de sa puissance. Le système permet aux employés de bénéficier d'un très haut niveau de salaire. Ainsi, selon un rapport sénatorial, le poids des salaires dans les coûts de l'impression de presse (quotidiens) est de 80 % contre 35 % dans l'imprimerie de labeur (autres publications)
    .

    Le syndicat CGT du livre : une verrue bolchévique
    Le syndicat du livre est accusé d'être l'une des causes du déclin de la presse écrite quotidienne en France. Est notamment mise en cause la politique de prix élevés imposée par le syndicat aux imprimeries, destinée à éviter la concurrence entre imprimeries.
    Ainsi la CGT défend-elle les emplois… mais la presse se meurt et les patrons sont les seuls responsables…

    Liberté d’expression, vue par la CGT
  • Le dessinateur Plantu a dénoncé la censure effectuée par le syndicat du livre. Avec preuve à l’appui : une caricature dessinée pour le magazine La Vie du Rail (au moment des 25 ans du TGV), n'a pas été publié par la direction par crainte de la réaction syndicale de la CGT qui aurait pu entraîner le blocage de l'impression du magazine.
  • En 1991, la direction des NMPP découvre une cache, un dépôt clandestin, de plus de 5 000 armes dans un de ses entrepôts de Saint-Ouen. Ces armes avaient été détournées en 1980, puis cachées par des ouvriers membres du syndicat du livre CGT, lors de la faillite de Manufrance qui les fabriquait en prévision du « grand soir ». La direction des NMPP ne portera pas plainte. Or, selon Emmanuel Schwarzenberg (PRG), le scandale aurait été étouffé par le gouvernement socialiste complice de l'époque, soucieux de ménager la CGT.
  • De nombreux cas d'intimidation ont été rapportés vis-à-vis de journaux choisissant de ne pas passer par le quasi-monopole des NMPP. Par exemple,
  • en 2002, lors de la sortie du quotidien gratuit Metro, de nombreux cas de violences physiques vis-à-vis des distributeurs de Metro par des membres du syndicat du livre ont été rapportés ;
  • en 2007, le journal La Croix essaie de se libérer (Lire PaSiDupes)
  • en 1992, pareillement, la société Les Meilleures Éditions SA, éditrice des journaux Le Meilleur et Spéciale Dernière avaient voulu changer d'imprimeur afin de diminuer ses coûts. Le syndicat du livre a empêché d'autres imprimeries contrôlées par le syndicat du livre d'accepter les contrats dans la contrainte de grèves. Lorsque l'éditeur a fait appel à une imprimerie non contrôlée par le syndicat du livre (imprimerie de labeur), celui-ci a été séquestré et obligé de signer un nouveau contrat sous la contrainte. Par la suite, le syndicat du livre a empêché la publication des journaux pendant plusieurs mois par représailles.
    Sans commentaires...
  • Quand le syndicat du livre casse la presse française

    C’est Agoravox qui le disait déjà en mars 2007…
    L’attitude du syndicat du livre depuis trente ans ne peut que provoquer l’étonnement, voire l’indignation.
    Rares sont les organisations syndicales qui scient la branche sur laquelle elle sont assises avec autant d’opiniâtreté et de constance. Osons écrire que le syndicat du livre porte une lourde part de responsabilité dans la difficulté de la presse française à se moderniser depuis quelques décennies. On pourrait citer des exemples édifiants sur ce plan affectant tout autant la presse nationale et régionale.
    Le dernier coup d’éclat du syndicat du livre concerne le quotidien La Croix. Depuis le 15 mars dernier [2007], La Croix n’est plus présent en kiosque ni adressé à ses abonnés pour la simple et bonne raison qu’il n’est plus imprimé !
    Sans entrer dans le détail du conflit, la direction de La Croix, pour des raisons économiques, ne passera plus par un imprimeur et un routeur unique, mais par deux imprimeurs et deux routeurs. Soyons clairs, La Croix ne se délocalise ni en Chine ni au Maroc ! Mais opère un choix logique si l’on prend la peine d’aller au fond du dossier. Le quotidien veut rapprocher une partie de l’impression et du routage de ses lecteurs du sud de la France. Au lieu d’imprimer et de router à partir d’un seul site parisien, La Croix souhaite le faire à partir de deux sites - situés tous deux en France, j’insiste.
    Inacceptable pour le Syndicat du livre qui bloque l’impression du quotidien depuis six jours. Inacceptable pour le syndicat du livre... mais catastrophique pour La Croix qui pourtant opérait un redressement de ses ventes depuis janvier. Le Syndicat du livre qui ne veut pas s’arrêter en si bon chemin, menace désormais d’étendre le conflit à d’autres titres. La presse française, littéralement sous perfusion et mal en point, avait évidemment besoin de ce conflit anachronique et stupide. (Eric-nicolier, jounaliste indépendant: «Sans entrer dans le détail du conflit », tout en prenant «la peine d’aller au fond du dossier »… )


    Qu’y a-t-il à ajouter à çà ?
    Un commentaire sur le site mettait les points sur les ‘i’, pour ceux à qui cela aurait pu échapper :
    jak : "le syndicat du livre est une mafia bolchévique, qui racket, prends en otage, la presse Française ..."
    Cà va mieux, comme çà ?

    Le journal La Croix doit se protéger de la dictature des syndicats : qui lui reprocherait ?

    Demandeurs d’emploi: expérimentation du CTP réussie à Vitré

    Le Contrat de Transition Professionnelle, ça marche !

    Le taux de reclassement des demandeurs d’emploi atteint 70 à 90 % dans la zone de Vitré où le Contrat de Transition Professionnelle est expérimenté depuis 2006.

    «Le taux de reclassement dans des emplois durables (CDI, CCD longs, création d'entreprise) atteint 69,8 %
    En y ajoutant les issues positives, c'est-à-dire les personnes qui mettent un peu plus de douze mois à retrouver un travail, nous frisons les 90 %», résume Martine Bouton-Durand, responsable de cette expérimentation dans une zone de 96 000 habitants. Fort des premiers résultats très encourageants, ce dispositif mis en place en avril 2006 pour deux ans a été prolongé jusqu'à décembre.

    Mieux que prévu
    Ainsi le délai moyen pour retrouver un emploi est-il de sept mois alors que le protocole table sur douze. Pourtant, ce n'était pas gagné d'avance : sur les 220 personnes engagées dans la démarche, 65 % sont des femmes âgées de plus de 50 ans, avec une seule expérience professionnelle souvent dans l'industrie et un niveau de qualification bas. «Un public particulièrement démuni face à la recherche d'emploi», souligne Martine Bouton-Durand.

    Modalités
    Les conditions financières
    À l'issue des vingt et un jours de délai, un peu plus de 4 personnes sur 5 signent le CTP. «Les refus sont faibles et ont deux explications : la personne a déjà retrouvé un emploi ou la perception des contraintes est rédhibitoire», analyse la chef de projet. À l'inverse, le maintien du salaire net pendant un an et l'octroi d'une prime de trois mois de salaire pour ceux qui retrouvent rapidement ont un rôle incitatif.

    Un accompagnement individualisé
    Outre les conditions financières, l'accompagnement individualisé explique en partie ces bons résultats.

  • «Quelles que soient la personne et sa qualification, le licenciement provoque toujours une perte de confiance. Notre force est de répondre tout de suite à ce désarroi», estime Martine Bouton-Durand. Pour preuve, les 4 conseillers de Tremplin CTP suivent en moyenne une trentaine de dossiers. À titre de comparaison, à l'ANPE, le ratio est de l'ordre de 1 pour 100.

  • Autre donnée importante, les ateliers collectifs. «L'alternance de temps collectifs et individuels produit de bons résultats, notamment en termes de motivation et de solidarité», assure Martine Bouton-Durand.

    Pour Pierre Méhaignerie, député maire de Vitré, l'extension du CTP est une bonne mesure
    «Il n'appartient pas aux ouvriers de faire les frais des mutations industrielles. Il faut mettre en place des reconversions plus rapides alliant efficacité et équité. Le CTP devrait être en priorité transposé aux zones géographiques à fort taux de chômage et à certaines filières industrielles comme l'automobile où les acteurs ont souvent plus de 1 000 salariés
  • Les Français approuvent les mesures emploi du Président Sarkozy

    Et désapprouvent donc les critiques de l’oppositionLes Français approuvent majoritairement les mesures annoncées par Nicolas Sarkozy pour lutter contre le chômage).
    Un sondage OpinionWay pour Le Figaro et LCI rendu public jeudi ramène ainsi les critiques de l’opposition à leur juste valeur : c’est la « république juste » !…

    1- L'extension des contrats de transition professionnelle (CTP) pour les licenciés économiques est plébiscitée par 90% des sondés

    2- et l'augmentation des contrats aidés satisfait 71% des personnes interrogées.

    3- Un Français(e) sur deux seulement (49% des sondés) s’oppose à la possibilité de recourir plus facilement aux CDD, dans les mêmes proportions (49%) que ceux qui l’approuve.

    La possibilité pour les magasins d'ouvrir le dimanche recueille 60% d'opinions favorables.

    Le gouvernement se trouve par conséquent encouragé par la population, contre la presse de parti pris, pessimiste et narquoise.

    Le sondage a été réalisé les 29 et 30 octobre auprès d'un échantillon de 976 personnes interrogées en ligne sur le système Cawi (Computer Assisted Web Interview).

    Le Président Sarkozy a annoncé des mesures pour l'emploi

    Sarkozy tient les promesses faites dans les Ardennes
    Nicolas Sarkozy a annoncé mardi 28 une série de mesures pour freiner la montée du chômage.
    Le chef de l'Etat a développé cette "troisième étape" de son plan anti-crise à Rethel, dans le département des Ardennes où il avait, en décembre 2006 pendant sa campagne électorale, parlé à "la France qui souffre". Sans attendre les quelques manifestants FO, CGT et Sud qui étaient venus lui rappeler sur une banderole cette "France qui souffre", le président s’était déplacé pour dire qu’il n’a pas la mémoire courte et a retroussé ses manches .

    Les mesures chiffrées
  • Le Président s'est déjà attaqué au sauvetage des banques et au financement des PME frappées par la crise.

  • Le nombre de "contrats aidés" financés en grande partie par de l'argent public et destinés aux inactifs les plus démunis sera accru l'année prochaine de 100.000 pour atteindre 330.000, est venu préciser personnellement le Président Sarkozy, une mesure dont le coût est évalué à l'Elysée à 150-200 millions d'euros.
  • Nicolas Sarkozy a promis que l'expérimentation du contrat de transition professionnelle (CTP) pour reclasser les licenciés économiques serait "étendue aux bassins d'emploi les plus touchés par des difficultés économiques".
  • Il a plaidé pour le travail dominical, demandant aux parlementaires d'examiner "maintenant" et "sans tabous" une proposition de loi déjà prête. Il entend aussi encourager les emplois de service à domicile.
  • Le Président veut ainsi "construire le service de l'emploi le plus performant d'Europe" pour en faire "l'arme absolue" contre "le scandale des offres d'emploi non satisfaites".
    Juste avant son discours dans la salle des fêtes, le président de la République, accompagné par les ministres Christine Lagarde (Economie), Xavier Bertrand (Travail) et Laurent Wauquiez (Emploi), avait visité le "Pôle emploi" de la ville, issu de la fusion de l'ANPE et de l'UNEDIC, réforme qui sera généralisée dès "l'été prochain".


    Le chef de l'Etat en appelle à la concertation des acteurs économiques
    Il a fermement demandé aux partenaires sociaux de s'entendre "avant la fin de l'année" sur les négociations sociales en cours et notamment sur les fondements d'une "sécurité sociale professionnelle". Il les réunira "dans un mois" à l'Elysée.

    Le chef de l’Etat riposte à la propagande mensongère de l’opposition
    Dans la droite ligne du déplacement de François Fillon, son Premier ministre sur le terrain également, à Manosque lundi , le chef de l'Etat a voulu faire oeuvre de pédagogie sur l'argent débloqué en faveur des banques, dont les "vrais bénéficiaires" sont les entreprises et les ménages.
  • Mais il a également mis en garde les entreprises qui prendront pour prétexte la conjoncture pour "réduire leurs effectifs". "Ceux qui essayeront de jouer à ce jeu-là sont prévenus: le gouvernement sera intraitable".
    "Je vais faire ce que je sais faire: y aller à fond. Il faut que chacun joue le jeu. On va sortir de cette crise, on va y arriver", a lancé M. Sarkozy.

    Réactions
  • A défaut de propositions, le futur ex-premier secrétaire du PS, François Hollande, s’est contenté d’ironiser : pour sa part, il n’a vu qu’un "meeting de campagne avec beaucoup de "moi je" et de "yaka", mais sans "mesure décisive". De quelle campagne parle-t-il ? Comme tous au PS, il est en plein dedans, jusqu’au cou, et semble bien loin, avec ses phrases toutes faites, des préoccupations que le président partage avec les Français.
  • Patrick Devedjian, secrétaire général de l'UMP, a salué sa "réactivité" et son "volontarisme".
  • Systématiquement critiqué par la gauche, le chef de l'Etat a justifié sa décision par le "pragmatisme", décochant quelques flèches aux socialistes que la crise ne rend pas plus responsables. "Jospin en avait créé 500.000. Qu'on ne vienne pas me dire que je change de politique économique. J'essaie d'être pragmatique", a-t-il dit, en remarquant que l'ancien Premier ministre PS, est un "revenant".
  • Mais c'est aussi le retour d'Hallowe'en...
  • Social : la majorité de l’Assemblée Nationale rétablit la prime transport

    Fillon obtient gain de cause
    L'Assemblée Nationale a rétabli jeudi soir, en séance publique, la prime transport inscrite par le gouvernement dans le projet de budget Sécu 2009, supprimée la semaine dernière en commission et l'a étendue aux abonnements vélo.
    Le président de la commission des Affaires sociales, Pierre Méhaignerie (UMP), et le rapporteur du texte, Yves Bur (UMP), avaient fait adopter, en commission, la suppression de la prime. Ils avaient considéré qu’elle "ne se justifie pas ou plus, en particulier parce qu'il vaut mieux privilégier le salaire direct et que les prix du pétrole ont baissé".

    Les députés ne suivent pas l’avis de la commission parlementaire
    L’amendement par la commission avait provoqué de vives réactions et entraîné un rappel à l'ordre de la majorité par le Premier ministre François Fillon.

    Les deux chambres doivent se prononcer
    L'aide au transport pour les trajets domicile-travail, promise par le gouvernement, s'articule en deux volets:
    1- l'extension de la prise en charge obligatoire de 50% des titres de transports collectifs, actuellement en vigueur en Ile-de-France,
    2- et la prise en charge facultative des frais d'utilisation d'un véhicule personnel, dans la limite de 200 euros par an.
    Dans un souci de traitement social de la crise, Eric Woerth (Budget) a réitéré l'engagement du gouvernement en faveur de cette mesure. "Le salarié doit pouvoir se rendre, pour un coût acceptable, à son travail", a-t-il dit.

    L’UMP étend le bénéfice de la prime transport
    Un amendement de Philippe Goujon (UMP) a en outre décidé d'étendre le dispositif aux abonnements de vélo. Les députés ont voté en ce sens, car, selon le député de Paris "le vélo est amené à se développer en tant que mode de transport quotidien, notamment pour les déplacements domicile-travail".

    Présenté notamment par les députés UMP Françoise de Panafieu, Claude Goasguen ou encore Pierre Lellouche, l'exposé sommaire de cet amendement souligne qu'"actuellement, la part des déplacements à vélo concerne deux millions de personnes en France, soit 3,5% de la population. A Paris, 74% des déplacements à vélo sont des déplacements professionnels".
    Les députés notent que "les systèmes de location représentent un coût annuel allant de 90 à 360 euros, entièrement à la charge de l'employé, et constituent de ce fait un montant dissuasif comparé aux transports en commun. Pour encourager cette pratique, le coût de l'abonnement vélo pourrait donc être remboursé en partie par l'employeur pour les salariés ayant choisi le vélo comme mode de déplacement principal, au même titre que l'abonnement de transports collectifs", soulignent encore les députés.

    Selon l'amendement, le coût de l'abonnement vélo peut être remboursé en partie par l'employeur pour les salariés ayant choisi le vélo comme mode de déplacement principal, au même titre que l'abonnement de transports collectifs.
    Rien n'est donc fait pour la protection de l'environnement...

    Grève à Air France: pas d’exception pour les personnels navigants privilégiés

    Huit syndicats appellent à cinq jours de grève du 4 au 8 novembre Un projet de recul de leur âge de départ en retraite, comme dans les autres professions, mobilise huit organisations syndicales d'Air France (CFDT, CFTC, FO, SNPNC, Sud Aérien, UGICT-CGT, UNAC et UNSA).

    Le Parlement légifère-t-il sereinement ?
    Le syndicat CGT entend mettre la pressions sur les élus de la nation, en raison d'un texte législatif qui qui doit être soumise au vote des députés ce vendredi 31 octobre, prévoit que les navigants techniques et commerciaux des compagnies aériennes pourront travailler jusqu'à 65 ans, au lieu de 60 ans actuellement pour les pilotes et 55 ans pour les hôtesses et stewards.

    Pas d’exception pour les personnels navigants
    "Sans consultation, sans négociation, les députés de la majorité gouvernementale veulent reculer l'âge de cessation d'activité des PNC de 55 à 65 ans par des amendements à la loi de financement de la Sécurité sociale", déplorent les syndicats dans un communiqué commun diffusé jeudi soir en s'étonnant que "l'entrée en vigueur de ces nouvelles mesures (soit) prévue pour janvier 2009!".
    Les navigants techniques et commerciaux des compagnies aériennes pourront travailler jusqu'à 65 ans, au lieu de 60 ans actuellement pour les pilotes et 55 ans pour les hôtesses et stewards.

    La retraite à 65 ans serait plus insupportable aux pilotes et hôtesses
    "Sans action concertée de tous les syndicats, sans le soutien de l'ensemble des PNC (personnel navigant commercial), ces mesures inacceptables et dangereuses seront validées", dénonce la CGT dans un communiqué.

    Cinq jours de grève, d’entrée de jeu.
    Les directions syndicales appellent les personnels navigants commerciaux (PNC) d'Air France à frapper fort, à partir de mardi prochain et jusqu’au 8 novembre, soit cinq jours

    Cinq jours de grève, pour commencer
    Et plus si affinité avec la perturbation, puisque le pont du 11 novembre se profile en bout de piste…
    En effet, les syndicats menacent d’ores et déjà d'une grève reconductible au-delà de ces cinq jours si ce projet n'est pas retiré.
    "Sans action concertée de tous les syndicats, sans le soutien de l'ensemble des PNC, ces mesures inacceptables et dangereuses seront validées (...) L'heure est à une action rapide et déterminée", poursuivent les syndicats qui appellent à une "grève nationale les 4, 5, 6, 7, et 8 novembre". "Cette grève sera reconductible si nécessaire", préviennent-ils.

    La CGT cherche à entraîner les autres compagnies aériennes
    Selon Raymond Besco de la Fédération des transports CGT, "les fédérations lanceront vendredi un appel national à la grève pour élargir le mouvement" à l'ensemble des compagnies aériennes.

    Le syndicat national des pilotes de lignes brandit la menace
    Sans appeler à la grève pour le moment, le syndicat majoritaire chez les pilotes, le SNPL (syndicat national des pilotes de lignes) a indiqué son opposition à ce texte et affirmé qu'il y "aurait une réaction extrêmement brutale et un préavis de grève très dure" s'il est maintenu.

    Cette grève sera-t-elle populaire ?
    Combien de corporations encore privilégiées vont-elles nous tenir sous la menace?
    La crise financière, économique et sociale ne crée pas d’états d’âme chez les nantis.



    Hôtesse de l’air et steward à Air France
    Niveau d'études exigé : de bac à bac + 2
    Salaire net mensuels de départ à 1500 euros + des primes et indemnités.

    Pilote de ligne à Air France
    L’entreprise recrute également des bac+2 qu’elle forme pendant environ dix-huit mois: 1075 heures de cours et 175 heures de vol.
    Salaire
    Salaire net mensuels de départ : plus de 2300 euros
    Les salaires des pilotes varient en fonction des compagnies aériennes, de la taille des avions, des distances, de l’expérience du pilote. Ainsi, dans les compagnies modestes, la fourchette se situe plutôt entre 2280€ et 7620€. Mais, un pilote peut débuter à 3000€ bruts par mois dans une grande compagnie comme Air France et évoluer jusqu’à 13720€ en fin de carrière.

    Les syndicats (
    UNSA, Unac, UGICT-CGT, Sud aérien, SNPNC, CFDT, CFTC , FO) soutiennent les petits salaires.

    SNCF: préavis de grève des conducteurs pour le 6 novembre

    Et pour quel motif cette fois ?
    La CGT et Sud, comme à Air France et la même semaine, ont déposé un préavis de grève concernant l'ensemble des agents de conduite pour le 6 novembre. Ils protestent contre "la remise en cause de la réglementation du travail des conducteurs".

    La grève débutera le 5 novembre à 20H00 et s'achèvera le 7 novembre à 08H00.
    La direction de la SNCF a affirmé "n'avoir aucune visibilité sur l'ampleur du mouvement et son impact sur le trafic pour le moment", une "réunion de conciliation" étant prévue avec les organisations syndicales le 3 novembre.

    Incohérence de la prise en otages
    Les voyageurs seront encore perturbés et pourtant, c’est une fois de plus la situation du fret qui est à l'origine du conflit.
    Entravée dans ses efforts d’adaptation à la concurrence privée dans le transport de marchandises, la SNCF envisage néanmoins de faire travailler des conducteurs volontaires de ce secteur sous un "statut transitoire" pour réduire ses coûts. Mais l’archaïque CGT a qualifié cette opération de "dumping social" et de "chantage" à l'emploi.

    "Opération volontariat"
    Les cheminots seront-ils libres de sauvegarder la compétitivité de la SNCF?
    Malgré les pressions syndicales, sur 4.000 cheminots, 800 se sont déjà portés volontaires "pour travailler dans des conditions nouvelles" dès cet été, dans le cadre d'une "opération volontariat", a indiqué la SNCF.
    Pour Sud-Rail, "la direction s'est lancée dans une vaste opération de recherche de ‘volontaires’ parmi les agents de conduite (du fret) pour essayer d'en trouver acceptant de brader les conditions de travail de tous".
    Mais, pour toucher aux conditions de travail des cheminots de la SNCF, plus protectrices que celles du privé, et à leurs privilèges, une adaptation juridique est nécessaire.

    Un statut figé
    Pour que cette évolution soit applicable, les pouvoirs publics réuniront les syndicats le 12 novembre, dans le cadre d'une commission nationale mixte paritaire, dans l'objectif de modifier avec eux l'article 49 d'un décret du 29 décembre 1999 relatif à la durée du travail du personnel de la SNCF.
    Cet article prévoit les motifs et les conditions d'application des dérogations pour modifier la réglementation du travail des conducteurs.
    "Sous couvert d'adaptation à la concurrence, le gouvernement et la direction de la SNCF s'apprêtent (...) à opérer une attaque sans précédent sur les conditions d'utilisation des agents de conduite de la SNCF", a dénoncé la CGT-Cheminots, qui bloque l’adaptation de l’entreprise au monde actuel et la met en péril, comme les emplois, malgré le contexte de récession.
    Cette modification entraînerait "une détérioration des conditions de travail des cheminots et un affaiblissement de la sécurité des circulations ferroviaires", déplore le syndicat, pour qui le maintien du pouvoir d’achat de ses adhérents compte bien peu .

    La SNCF se heurte à des syndicats psycho-rigides
    Selon la SNCF, il ne s'agit pas de créer un deuxième statut pour les conducteurs du fret, mais de "s'adapter au marché en les faisant travailler sous un statut transitoire" avec des "règles transitoires".
    Depuis l'ouverture du marché du fret à la concurrence en mars 2006, la SNCF a dû céder quasiment 10% de parts de marché au privé. Combien en faudra-t-il à la CGT et Sud avant qu’ils cessent de couler leur entreprise.
    Consciente du risque de naufrage, la CGT précise, au moment de perdre une journée et deux nuits d’activité, que le secteur du fret connaît une baisse des trafics de "8,8% sur les huit premiers mois de l'année".
    En période de crise économique et sociale, ce comportement jusqu’au-boutiste est d’autant plus irresponsable et kamikaze.

    jeudi 30 octobre 2008

    Durcissement de la fiscalité sur les « parachutes dorés »

    Les « golden parachutes » se mettent en torche Les députés, qui poursuivaient jeudi 30 l'examen du projet de budget de la Sécurité sociale pour 2009, ont adopté un amendement qui alourdit la fiscalité sur les « parachutes dorés ».

    Yves Bur, chirurgien-dentiste né en 1951, député-maire de Lingolsheim dans le Bas-Rhin, vice-président de l'Assemblée nationale, et rapporteur UMP de la commission des Affaires sociales, est l’auteur de cet amendement. Les indemnités de licenciement - "parachutes dorés "- supérieures à un million d'euros seront assujetties en France, dès le premier euro, aux cotisations sociales.

    Les députés ont en revanche supprimé, à la demande du gouvernement, la seconde partie de l'amendement qui prévoyait de rendre applicable immédiatement la contribution salariale de 2,5% sur les avantages résultant des stock-options et des attributions gratuites d'actions.

    De même, à la demande du gouvernement qui estime que les stock-options sont déjà lourdement taxées, les députés ont rejeté un autre amendement de la commission, soutenu par l'opposition, qui proposait de soumettre au "forfait social" de 2% les stock-options et les distributions d'actions gratuites.

    Auparavant, les députés avaient adopté l'article du projet de loi qui porte de 2,5% à 5,9% le taux de la taxe sur le chiffre d'affaires des assurances complémentaires - mutuelles, instituts de prévoyance ou assurances privées.

    L'examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2009 devrait s'achever dans la nuit de vendredi à samedi, les députés devant se prononcer le 4 novembre par un vote solennel sur l'ensemble du texte.

    Xavier Bertrand : des mises au point salutaires face à l’intox des partis et des media

    Le ministre tord le cou aux « canards » lâchés par l’opposition

    Xavier Bertrand, lministre du Travail répondait aux questions de Roland Sicard, le 27 octobre, sur France 2.
    sur France 2, dans l’émission Les 4 Vérités :


    1- Les revenus du travail. Les stock-options ne profitent plus qu’aux seuls patrons
    : les salariés y ont droit ainsi qu’à des actions gratuites, de l’intéressement ou de la participation.
    Le ministre du Travail, Xavier Bertrand, a annoncé lundi sur France 2 qu'un amendement pour que "tous les salariés" bénéficient de stock-options ou d'actions gratuites quand il y en a dans l'entreprise, allait être déposé.
    "Nous allons déposer un amendement qui fait que dans une entreprise, quand il y a des stock-options, il y a forcément pour tous les salariés, soit des stock-options aussi pour eux, soit des actions gratuites, soit de l'intéressement, soit de la participation en plus", a-t-il déclaré alors que le Sénat examine lundi le projet de loi sur les revenus du travail qui vise à favoriser l'intéressement et la participation.
    "Le système où c'était réservé uniquement à quelques-uns, c'est terminé", a affirmé M. Bertrand. "C'est quand même logique que dans une entreprise, les salariés puissent davantage profiter des revenus de leur travail".
    M. Bertrand a dit qu'il y avait une volonté de "moraliser" ces stock-options, mais qu'il s'agissait de "faire surtout en sorte que ce ne soit plus pour quelques-uns dans une entreprise". Le projet de loi sur les revenus du travail prévoit un crédit d'impôt pour les entreprises concluant un accord d'intéressement, une mesure contestée jeudi par la commission des Finances du Sénat.
    Concernant la participation dont le produit est actuellement bloqué pendant cinq ans, le texte prévoit de donner la possibilité aux salariés "une mobilisation immédiate des sommes reçues".
    Enfin, le montant des allègements de cotisations patronales pourra être réduit de 10% si l'entreprise qui en bénéficie n'ouvre pas, chaque année, une négociation sur les salaires lorsqu'elle y est légalement tenue.
    Voilà qui est ‘intéressant’, mais, tout autant, dans un autre registre, le redressement de la vérité travestie par l’opposition et sa presse militante.

    2- Les 360 milliards d’euros ne sont pas des cadeaux aux banquiers, mais une garantie de l’Etat en faveur des Français
    (à partir de 4 :35)
    Libération : « L'Etat met 360 milliards sur la table pour sauver les banques ». Ambigu, mais manipulateur. D’où, dans Libération, le commentaire ‘relou’ de
    loulou
    et vlam passe moi l'ardoise.....
    mais où sont nos gauches....on se moque de nous!comme tout le monde le dit; les caisses sont vides, notre gestion (la france) n'est pas touchée et de fait....vlam!!! sarko nous sort des millards de son chapeau.à gauche, qu'est ce qu'on fait??? on attend!et nous pauvres dindons, nous allons payer la farce!ça fout les boules grave, comme dirait n'importe quel jeune!!!je suis vraiment triste de voir tant de mèpris et de legeretè.louis
    Lundi 13 octobre à 18h58

    Marianne : « 360 milliards pour les banques, 600 fois moins pour le logement social ! », le 21/10/2008. Amalgame polémique et malsain, bien dans la manière du très moralisateur Marianne…
    Mais dans Libération, un commentaire condamne toutefois les procédés d’une certaine presse :
    claude 45
    tous nuls en économie !!! pauvre Français !!!
    d'accord on est tous anti Sarkook quoiqu'il fasse ce sera une connerieet s'il ne fait rien...aussi !!!Mais quand même, chers Français être aussi nuls en économie pour confondre donner 360 milliards aux banques, avec donner une garantie à hauteur de 360 milliards ....!!!heureusement que les lecteurs de Libé ne gèrent pas mon portefeuille!!!alors donner une garantie cela veut dire: que si une banque en fait la demande (pour éviter la faillite de la banque et de ses épargnants comme vos lecteurs ) l'état peut prêter (avec intérêts) pour éviter le crash de nous tous possesseurs de compte bancairesdonc quoiqu'il arrive nous (l'état) récupérerons nos 360 milliards !!oui mais quand même Sarko etc...!!oui c'est pas bien
    Lundi 13 octobre à 18h55


    Le ministre fustige le « mensonge socialiste »
    Un « vrai scandale »
    : ce n’est pas de l’argent pris à qui que ce soit, mais une garantie, une caution de nature à encourager la confiance des banques et à les encourager à soutenir l’investissement.
    VOIR et ENTENDRE, en cliquant sur la photo.

    mercredi 29 octobre 2008

    La gauche vénère Gainsbourg : allez savoir pourquoi…

    L’économie sociale, le respect et l’éthique, vus de gauche
    La France est en crise, mais à quoi cela se voit-il ?
    L’intelligentsia rend hommage à Serge Gainsbourg. La Cité de la musique à Paris salue plutôt son œuvre mais encore faudrait-il faire le tri.
    "Gainsbar", de son vrai nom Lucien Ginsburg, est né à Paris le 2 avril 1928, de parents juifs russes, et mort à Paris le 2 mars 1991, est un auteur-compositeur-interprète, peintre et cinéaste français.

  • Retour sur soi d'un ‘insoumis’
    Cet « exemple pour la jeunesse », comme on dit, se dévoile sur "Le divan" du 20 septembre 1989…
  • VOIR et ENTENDRE

    Gainsbourg-le divan- ses exces envoyé par mariodelpais
    De quoi se prendre la tête ?

  • Le mépris de la femme:
    Catherine Ringer (chanteuse des Rita Mitsouko) en sait quelque chose (1 :27)
    VOIR et ENTENDRE

    Serge Gainsbourg Vs Catherine Ringer envoyé par tapcoy

  • La goujaterie, non ! L’insulte, oui !
    Deuxième femme humiliée : Michel Drücker attire la chanteuse Whitney Houston dans un guet-apens
    VOIR et ENTENDRE

    Gainsbourg énervé... envoyé par dubtheflasher

  • La grossièreté
    Les hommes sont également maltraités : Guy Béart, le père d’Emmanuelle, en a pris pour son grade
    VOIR et ENTENDRE

    Gainsbourg et Beart s'interpellent.....1986
    envoyé par mariodelpais


  • La « république du respect »
    Un coup d'éclat avec l'édition d'"Aux armes et caetera", née en Jamaïque, et un scandale avec "La Marseillaise", dans sa version reggae de l'hymne national français.
    VOIR et ENTENDRE

    Gainsbourg énervé... envoyé par dubtheflasher

    Son ignoble réaction:
    VOIR et ENTENDRE

    A partir de là, pourquoi ne pas siffler La Marseillaise, en effet.


  • L’économie sociale
    Les défavorisés apprécieront la veulerie de l’individu.
    Le 11 mars 1984 sur le plateau de l'émission 7 sur 7, Gainsbourg brûle un billet de 500 Francs en direct à la télévision !

    VOIR et ENTENDRE

    Gainsbourg brule un billet envoyé par gainsbarre
    500 francs d’alors, ce serait maintenant 328 euros…
    L’ISF lui aurait été insupportable.

    En somme, il y a matière à hommage.
    Hommage à un génie : une société décadente a les « génies’ qu’elle peut..
    Mais un « génie » peut-t-il être un provocateur glauque et répugnant ? … S’il est de gauche, alors…
    Dégradant !

  • Michel Rocard met un terme à sa carrière politique

    Le PS y serait-il pour une « bonne » part ?
    Le socialiste Michel Rocard a annoncé qu’il ne se représenterait pas aux prochaines élections européennes, mettant fin au dernier mandat politique qu’il exerçait. Mais l’ancien premier ministre et ancien leader du PSU entend rester présent dans le débat d’idées. Au même titre que Jospin.
    Interrogé lors de l’émission "Questions d’info" (LCP/France Info/A*P), sur une nouvelle candidature - il siège au Parlement de Strasbourg depuis 1994 - Michel Rocard a répondu : "Non, trois mandats, c’est bien, je suis content comme ça".

    "C’est la fin de mes mandats"
    "Mais je fais de la politique par l’écrit et le débat d’idées, et ça, je ne suis pas près de le quitter", a assuré M. Rocard, âgé de 78 ans.
    Il avait été réélu en 2004 député européen de la région sud-est, dont il conduisait la liste PS. Celui qui a été chef de gouvernement, ministre, député des Yvelines, maire juge que sa carrière "a été riche". "La chance m’a été donnée - ma continuité de conviction y a peut-être aidé aussi - de faire pas mal de choses", a-t-il observé.

    La presse qui réduit le débat parlementaire à des « couacs »

    La liberté d’expression parlementaire fait la pige aux journalistes
    Les journalistes s’imaginaient qu’ils détenaient le monopole de la liberté d’expression.
    Il apparaît aux enchaînés à la pensée unique que la liberté d’expression suppose le débat. Or, celui-ci est exclu de la plupart des salles de rédaction sous contrôle syndical. Dès lors, toute divergence d’opinion qui trouve à s’exprimer ailleurs devient un « couac » !
    Les esclaves de la pensée unique craindraient-ils de devoir se remettre en cause, de laisser entrer la liberté dans leurs journaux ?
    La liberté d’expression est-elle contagieuse ? Leur sang bien rouge risque-t-il d’être contaminé, purifié ? Leurs esprits formatés seront-ils bouleversés dans leurs schémas de pensée ? La crise n’est pas seulement financière et économique. La crise sociale est arrivée, nous ont-ils annoncé, et reposerait sur la crise de confiance qui paralyserait les Français. Mais il ne faudrait pas qu’une variante de la crise de confiance qui se serait abattue sur les Français gagne la presse. Si les parlementaires débattent pour de bon, faudra-t-il autoriser aux journalistes la liberté de débat dans les rédactions ? Qu’en feraient-ils, eux qui ne savent pas ce que c’est ? Pour toute pensée personnelle ils disposent de l’idée dominante dans le milieu. Imaginez des « couacs » dans les agences de presse, et les journalistes sont perdus, égarés, à la rue. Il leur faudrait apprendre à investiguer, à penser et à rédiger. Il ne leur suffirait plus de savoir lire les dépêches et de broder dessus ad libitum. Les airs inspirés à la télévision ne combleraient pas le déficit de réflexion et que resterait-il des belles assurances acquises auprès de la pensée unique ?
    La presse de la pensée unique ne peut intégrer l’idée que le Parlement est libre, qu’il débat et que la diversité puisse s’y exprimer !

    On connaissait les couacs du Canard Enchaîné qui donne dans l’éthique politique avec des moyens d’investigation sur lesquels il ne s’étend pas : la transparence a des limites ! Nous avons eu droit ensuite aux « couacs » selon Marianne, le magazine de la peur et du reproche, en campagne au côté d’Armagedon-Bayrou, qui se plaignait de ne pas avoir le soutien d’organes de presse: Marianne, est-ce encore de la presse ?
    Et voici France Info.

    Cette radio subventionnée, depuis des semaines, fait un couac de la moindre controverse au cours d’un simple débat en commission parlementaire, avant même qu’un projet vienne en discussion au Sénat ou à l’Assemblée Nationale

    Raphaëlle Duchemin, journaliste manipulatrice de l’opinion à France Info
    La présentatrice Sophie Auvigne se permet d’intoxiquer les auditeurs chaque après-midi et ne dissimule rien de ses préférences politiques, mais dès le matin les auditeurs sont matraqués par une autre équipe sur la même radio. Très généralement et maintenant jusque pendant les matinées de fins de semaine avec Jean Leymarie, jusqu'ici posé , les journalistes se succèdent pour endoctriner les redevables de la taxe audiovisuelle.
    Les journalistes ne partagent pas la liberté d’expression dont ils jouissent dans le service public avec les élus du peuple.
    Il s’avère que les rédactions de Radio France (pour ne pas inclure France Télévisions) sont alignées sur la pensée unique politique et syndicale. Elles n’ont pas la pratique du ‘débat participatif’ dans leurs rangs. Sans doute considèrent-elle en outre que l’antenne est leur tribune privilégiée, puisqu’ une Sophie Auvigne ou une Raphaëlle Duchemin, de simples présentatrices, se permettent des commentaires personnels appuyés.
    Ainsi, ce matin encore, vers 8h14, la journaliste Raphaëlle Duchemin ? qui orchestre la matinale de France Info avec Marc Fauvelle, a-t-elle commenté l’actualité et qualifié librement et souverainement de « couac » le remplacement, par la commission sénatoriale, de la coupure Internet par une amende pour les pirates: « Encore un de plus ! », a-t-elle lancé de bon matin … Il faut absolument que le gouvernement consulte cette femme éclairée: c’est une tête !


    Il est pourtant peut-être permis de s’interroger sur la légitimité de ce type de journaliste qui outrepasse son devoir d’objectivité dans sa présentation de l’information. La manipulation de l’information n’est pas admissible d’un élu. Pourquoi le serait-elle d'un jounaliste? Sauf sans doute si il/elle est représentant(e) syndical(e)...

    L’impertinence est déjà inacceptable,
    mais que dire du
    mépris de la liberté de pensée ?

    mardi 28 octobre 2008

    Economie sociale : CAMIF Particuliers placée en liquidation judiciaire

    Désirdavenir Royal, présidente de région, reste les bras ballants
    Le groupe de vente par correspondance CAMIF, fondé en 1947, a été placé lundi en liquidation judiciaire entraînant la suppression de 780 emplois et la disparition de son célèbre catalogue connu notamment de tous les enseignants.
    CAMIF Particuliers, filiale du groupe CAMIF, numéro trois français de la vente à distance employant au total 1.400 salariés, a été placée lundi en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Niort.


    Un drame économique
    CAMIF SA (200 salariés), la maison mère de CAMIF Particuliers dont elle détient 34%, a été placée pour sa part en redressement judiciaire
    avec une période d'observation de six mois. Mais d'ores et déjà, tout commerce est terminé avec CAMIF Particuliers, détenu à 66% depuis décembre 2007, par le fonds américain Osiris Partners/Varde, selon les mêmes sources.
    Ces deux entités de la CAMIF, fondée en 1947 à Niort à l'initiative de la Mutuelle d’Assurances des Instituteurs (MAIF)
    pour permettre aux enseignants de s'équiper après la guerre, mais qui a ensuite beaucoup financé la nébuleuse socialiste, s'étaient déclarées jeudi en cessation de paiement en raison de "tensions de trésorerie
    " conjuguées, disent-ils, aux effets de la crise économique.
    " CAMIF Particuliers accuse un passif de près de 105 millions d'euros, perd chaque jour 120.000 euros et doit près de 10 millions d'euros: dans ces conditions, et sans repreneur potentiel, la Cour a prononcé la liquidation judiciaire", a expliqué le tribunal.


    Un drame humain pour l’ex-coopérative socialiste
  • Les sociétaires et clients ne seront ni livrés, ni remboursés de leurs commandes et les pertes seront donc parfois importantes pour eux, bien qu’ils ne soient en rien responsables de ce naufrage. La CAMIF a accepté les commandes et les paiements, bien qu’elle se soit déjà sue en cessation virtuelle de paiement.

  • Sur les 780 postes supprimés, 568 le seront sur le site de Niort qui emploie au total près de 1.100 salariés de la CAMIF.
    Les salariés devraient recevoir d'ici à deux semaines leur "lettre de fin d'emploi", et tous les sites, magasins et entrepôts en France, vont être fermés et mis sous scellés dans les prochains jours, comme le site internet de l'entreprise, ont précisé des sources judiciaires et syndicales.

    Les représentants syndicaux au CA ne pouvaient pas ignorer
  • Pour Geneviève Paillaud, déléguée syndicale CGT, "C'est terrible. Nous sommes entre colère et abattement. En cinq minutes, 800 personnes sont à la rue. C'est un coup de massue", a déclaré à la presse, en prétendant n’avoir rien vu venir. Pourquoi, selon elle, le groupe CAMIF a-t-il créé des filiales ?
    Outre CAMIF Particuliers, CAMIF SA possède plusieurs autres filiales -CAMIF Collectivités, CAMIF Habitat, Romactis, Léon Fargues- qui ne sont "pas concernées par les procédures en cours", selon un communiqué de la société.

    Niort, ville sinistrée
    Le coup est dur pour Niort, symbole de l’économie sociale , au moment où le libéralisme économique est montré du doigt.

  • De tradition socialiste, sans discontinuer depuis 1857, le chef-lieu du département des Deux-Sèvres est situé dans la région Poitou-Charentes. L'économie de Niort repose essentiellement sur le secteur tertiaire peu diversifié. Elle accueille notamment le siège des principales mutuelles d'assurance françaises (la MAIF, la Mutuelle d'assurance des artisans de France -MAAF- et ses filiales et la Mutuelle d'Assurance des Commerçants et Industriels de France –MACIF-et ses filiales, entre autres compagnies d’assurances). Elle est considérée comme la capitale de l'économie sociale française. A ce titre, Niort occupe la 4ème place financière en France.

    "Nous serons nombreux sur le marché du travail d'une ville de 70.000 habitants", a ajouté la déléguée syndicale CGT, très émue.
    "Notre marge de manoeuvre est étroite mais nous nous battrons. On se rendra à Paris", a lancé Jocelyne Beaussant, déléguée syndicale FO.

  • La député-maire PS depuis 2008, Geneviève Gaillard, (1947) a été désignée en 2007 candidate à la mairie par les militants socialistes de Niort, aux dépens du maire sortant (PS), Alain Baudin, vice-président de la Communauté d'agglomération de Niort, aussi candidat à l'investiture, rompant ainsi avec son parti. Entre les remèdes de cheval de la vétérinaire et les beaux discours du diplômé en sciences de l'éducation, les Niortais sont bel et bien dans la panade, la purée, la mouise,…
  • Nul ne sait quel rôle positif a bien pu avoir le Conseil Régional socialiste, présidé par Sa Cynique Majesté Royal. Et, pareillement,son ombre Delphine Batho, à quoi sert-elle, sinon lui tenir le siège de député chaud ? Car Delphine Batho qui est une spécialiste ( ?) des questions de sécurité au PS, fut parachutée dans cette région du Poitou où l’arrivée de cette dame providentielle apparut particulièrement judicieux pour remettre de l’ordre dans les campagnes. Produit de la nursery politique de Julien Dray, elle venait de Grigny, dans l’Essonne. Que croyez-vous qu’elle pouvait faire pour la circonscription ?
  • L'ancienne candidate socialiste à la présidentielle était toutefois présente pour les caméras, le samedi 13 septembre, lors de la manifestation des employés et sympathisants : la tête de cortège était alors très épanouie, comme on peut le voir ci-dessus. Elle avait pris place en deuxième partie du cortège et, à l'issue de la marche, avait notamment réclamé davantage de transparence au plan économique: «Il n'y a aucune raison d'être moins exigeant dans le secteur de l'économie sociale que dans le secteur concurrentiel», a-t-elle déclaré, soulignant par le fait même que le système alternatif au libéralisme économique ne vaut pas mieux. Elle avait même ajouté encore quelques mots de circonstance, fustigeant clairement l’économie sociale. «Il faut dénoncer le scandale des dirigeants successifs» de la CAMIF et des indemnités perçues lors de leur départ, avait insisté l’amère de Melle. Elle a aussi exigé «un moratoire tant qu'on n'a pas de réponses claires et surtout financières» à la situation actuelle dont la Région sera amenée à assumer les conséquences. Quelle est la portée de ses déclarations ?

  • Des voix s’élèvent pour fustiger la présidente absente et seulement préoccupée de sa carrière.
  • Ainsi, le 28 février 2008, la Nouvelle République notait que la présidente de région allait partout, sauf à Niort pour soutenir Geneviève Gaillard, contrairement à plein d’autres candidats socialistes qui bénéficièrent de l’onction royale partout en France. La candidate officielle du PS se contenta donc d’une brochette de seconds couteaux dûment estampillés PS-PC-Verts-PRG. En 1995, lors de son OPA manquée sur la mairie de Niort, Désirdavenir Royal avait trouvé Geneviève Gaillard …sur la liste dissidente du futur maire, Bernard Bellec, dont elle allait devenir la 3ème adjointe ! Ces choses-là sans doute ne s’oublient pas. Seule France-Culture avait la mémoire courte et dans son évocation des municipales niortaises depuis Paris désigna Geneviève Gaillard comme «cette proche de Ségolène Royal… »
    Tant de désordres internes pouvaient-ils bénéficier à la CAMIF ?

    Une entreprise touchée, mais pas coulée
    La CAMIF n’a pas totalement sombré, mais est durement touchée. Victime, il faut le dire, de son archaïsme mais surtout d’une gestion déplorable, minée par des investissements hasardeux.
    Plusieurs centaines de salariés en colère qui se sont rassemblés lundi après-midi devant le tribunal de commerce pour entendre la décision des juges, ont décidé de se retrouver mardi en Assemblée Générale pour voir quelles actions pourraient être menées.