mercredi 29 octobre 2008

La presse qui réduit le débat parlementaire à des « couacs »

La liberté d’expression parlementaire fait la pige aux journalistes
Les journalistes s’imaginaient qu’ils détenaient le monopole de la liberté d’expression.
Il apparaît aux enchaînés à la pensée unique que la liberté d’expression suppose le débat. Or, celui-ci est exclu de la plupart des salles de rédaction sous contrôle syndical. Dès lors, toute divergence d’opinion qui trouve à s’exprimer ailleurs devient un « couac » !
Les esclaves de la pensée unique craindraient-ils de devoir se remettre en cause, de laisser entrer la liberté dans leurs journaux ?
La liberté d’expression est-elle contagieuse ? Leur sang bien rouge risque-t-il d’être contaminé, purifié ? Leurs esprits formatés seront-ils bouleversés dans leurs schémas de pensée ? La crise n’est pas seulement financière et économique. La crise sociale est arrivée, nous ont-ils annoncé, et reposerait sur la crise de confiance qui paralyserait les Français. Mais il ne faudrait pas qu’une variante de la crise de confiance qui se serait abattue sur les Français gagne la presse. Si les parlementaires débattent pour de bon, faudra-t-il autoriser aux journalistes la liberté de débat dans les rédactions ? Qu’en feraient-ils, eux qui ne savent pas ce que c’est ? Pour toute pensée personnelle ils disposent de l’idée dominante dans le milieu. Imaginez des « couacs » dans les agences de presse, et les journalistes sont perdus, égarés, à la rue. Il leur faudrait apprendre à investiguer, à penser et à rédiger. Il ne leur suffirait plus de savoir lire les dépêches et de broder dessus ad libitum. Les airs inspirés à la télévision ne combleraient pas le déficit de réflexion et que resterait-il des belles assurances acquises auprès de la pensée unique ?
La presse de la pensée unique ne peut intégrer l’idée que le Parlement est libre, qu’il débat et que la diversité puisse s’y exprimer !

On connaissait les couacs du Canard Enchaîné qui donne dans l’éthique politique avec des moyens d’investigation sur lesquels il ne s’étend pas : la transparence a des limites ! Nous avons eu droit ensuite aux « couacs » selon Marianne, le magazine de la peur et du reproche, en campagne au côté d’Armagedon-Bayrou, qui se plaignait de ne pas avoir le soutien d’organes de presse: Marianne, est-ce encore de la presse ?
Et voici France Info.

Cette radio subventionnée, depuis des semaines, fait un couac de la moindre controverse au cours d’un simple débat en commission parlementaire, avant même qu’un projet vienne en discussion au Sénat ou à l’Assemblée Nationale

Raphaëlle Duchemin, journaliste manipulatrice de l’opinion à France Info
La présentatrice Sophie Auvigne se permet d’intoxiquer les auditeurs chaque après-midi et ne dissimule rien de ses préférences politiques, mais dès le matin les auditeurs sont matraqués par une autre équipe sur la même radio. Très généralement et maintenant jusque pendant les matinées de fins de semaine avec Jean Leymarie, jusqu'ici posé , les journalistes se succèdent pour endoctriner les redevables de la taxe audiovisuelle.
Les journalistes ne partagent pas la liberté d’expression dont ils jouissent dans le service public avec les élus du peuple.
Il s’avère que les rédactions de Radio France (pour ne pas inclure France Télévisions) sont alignées sur la pensée unique politique et syndicale. Elles n’ont pas la pratique du ‘débat participatif’ dans leurs rangs. Sans doute considèrent-elle en outre que l’antenne est leur tribune privilégiée, puisqu’ une Sophie Auvigne ou une Raphaëlle Duchemin, de simples présentatrices, se permettent des commentaires personnels appuyés.
Ainsi, ce matin encore, vers 8h14, la journaliste Raphaëlle Duchemin ? qui orchestre la matinale de France Info avec Marc Fauvelle, a-t-elle commenté l’actualité et qualifié librement et souverainement de « couac » le remplacement, par la commission sénatoriale, de la coupure Internet par une amende pour les pirates: « Encore un de plus ! », a-t-elle lancé de bon matin … Il faut absolument que le gouvernement consulte cette femme éclairée: c’est une tête !


Il est pourtant peut-être permis de s’interroger sur la légitimité de ce type de journaliste qui outrepasse son devoir d’objectivité dans sa présentation de l’information. La manipulation de l’information n’est pas admissible d’un élu. Pourquoi le serait-elle d'un jounaliste? Sauf sans doute si il/elle est représentant(e) syndical(e)...

L’impertinence est déjà inacceptable,
mais que dire du
mépris de la liberté de pensée ?

2 commentaires:

  1. Je ne sais pas quel était le nom de la soit-disant journaliste de France Info, mais lorsque les syndicats enseignants habituels ont organisé leur dernière manifestation un Dimanche-- "encore un[e] de plus!"--, cette présentatrice a présenté les endoctrinés protestant contre n'importe quoi comme "les défenseurs de l'Education Nationale".

    Le message était clair: le méchant gouvernement "détruit" l'Education Nationale, mais heureusement, "les défenseurs de l'Education Nationale" (on dirait le nom d'un groupe de super-héros) étaient là pour la sauver!

    Il faut dire que les mesures du méchant gouvernement étaient dignes des pires plans du plus machiavélique super-méchant de bande dessinée:
    - accueillir les enfants les jours de manifestation, plutôt que de les laisser à la rue
    - offrir des heures de soutien gratuites aux nombreux élèves en difficulté
    - tout faire pour que les enfants apprennent enfin à lire, écrire et compter en Primaire, pour ne pas arriver (par la magie du passage automatique) dans le Secondaire complètement illettrés

    Mais n'ayez crainte, bonnes gens! "Les défenseurs de l'Education Nationale" veillent!
    Ils luttent quotidiennement pour que les enfants n'apprennent rien en Primaire, pour qu'ils soient totalement illettrés (si possible, ils parviendront même à 100% d'analphabètes), et pour cela, ils manifestenent régulièrement et exigent que les enfants soient abandonnés dans la rue (ou que leurs parents se sacrifient financièrement pour les garder ou les faire garder)!

    - Bob -

    (PS: Je n'arrive encore pas à "publier un commentaire": message m'indique que l'url contient des caractères non autorisés-- je ne tape pourtant jamais rien dans ce champ)

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  2. Un exemple-- "encore un de plus!"-- tout chaud, datant d'à peine 15-20 minutes...

    Le journaliste de France-Info (Emmanuel je-ne-sais-quoi, je n'ai pas retenu) a conclu son éditorial sur le salaire exorbitant des grands patrons en expliquant: "en France, ce n'est pas le pouvoir qui donne l'exemple. Nicolas Sarkozy s'est augmenté de 140% l'année dernière".

    Un an après, toujours le même mensonge.
    Le Président avait très clairement expliqué, deux ou trois fois, mais les media répètent jour et nuit ce mensonge depuis un an.

    - Bob -

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