samedi 28 février 2009

Irak : Obama veut des sous avant le retrait partiel des troupes US

Processus déjà engagé par G.W. Bush en 2008 ...

Georges W. Bush, avant Barack Obama…

Les commandants militaires en Irak avaient déjà décidé d'amorcer le retrait des troupes américaines dans la province instable de Diyala, une mesure qui marquait un tournant dans l'engagement américain dans le pays.
La brigade qui devait quitter en décembre la province de Diyala n’a pas été entièrement remplacée. A la place, une autre brigade, stationnée dans la province voisine de Salahuddine a vu son secteur de responsabilité élargi, selon plusieurs responsables américains.
Le nombre de brigades américaines en Irak est passé de 20 à 19. Cette réduction marquait le début de ce que le président américain George W. Bush qualifia de tournant dans la mission US dans le pays, un passage de tâches de combat à des fonctions de soutien, comme l'entraînement des soldats irakiens ou le conseil des autorités.
George W. Bush avait annoncé en septembre le retrait de cinq brigades, soit au moins 21.500 hommes, d'ici juillet 2008. Des pacifistes avaient alors minimisé ce départ en observant que ce même nombre de soldats avait été envoyé en renforts en début d'année. Pour les anti-Bush, un moins un n’égale pas zéro.

Pourquoi Obama est-il loué quand Bush est vilipendé ?


  • Maintenant que devant des milliers de Marines de la base de Camp Lejeune, en Caroline du Nord (sud-est),le vendredi 27/02, le président Barack Hussein Obama annonce qu’il retirera le gros des soldats américains d'Irak d'ici à fin août 2010 –dans un an et demi- pour laisser une force de dizaines de milliers d'hommes, soit tout de même 35 à 50.000 hommes, avant un désengagement total qu'il entend achever avant fin 2011, le monde s’extasie.
    Les media n’ont guère retenu l’appréciation de B. Obama. Il a expliqué sa stratégie en faisant valoir que la situation irakienne s'était améliorée, sans doute depuis le 20 janvier, même si "la violence continuera à faire partie de la vie en Irak". Ce ne sera plus son problème.
    Cependant, dans l’entourage du président on précise qu’Obama se réserve la possibilité de revenir sur ses plans en fonction de la situation.

    Sa décision de laisser jusqu'à 50.000 hommes après août 2010 causait cependant des remous parmi les plus hauts dirigeants de son propre parti. En revanche, M. Obama a reçu l'appui de son adversaire républicain à la présidentielle: Ce plan "n'est pas sans risque", a déclaré le sénateur John McCain, mais "je crois (que c'est) un plan raisonnable".
  • Sur l’Afghanistan, les idolâtres d’Obama ne dénoncent pas, comme à l’époque de son prédécesseur George W. Bush, qu'un effort plus grand y serait bien possible.
    Les Américains ne devraient pas lui tenir rigueur du fait qu’il lui faudra 19 mois, et non en 16, pour tenir sa promesse de retirer la plupart des troupes de combat. Ils se débattent avec la récession et l'Irak n'est plus, de loin, leur préoccupation première.

    Obama aura néanmoins besoin de fonds supplémentaires…

    Barack Obama réclame un supplément de 75 milliards de dollars pour les guerres d'Irak et d'Afghanistan durant le reste de l'exercice financier en cours, selon des documents budgétaires publiés jeudi 26 février.

    Dans le cadre de son premier budget, le nouveau président américain demande aussi que 130 milliards de dollars soient affectés aux opérations militaires de ces deux guerres pour l'exercice financier 2010 débutant le 1er octobre.
    Le budget doit financer la stratégie présidentielle consistant à "accroître nos moyens en Afghanistan tout en retirant des brigades de combat d'Irak de manière responsable", indiquent les documents.
    Le Congrès a déjà attribué la moitié des fonds que l'administration Obama juge nécessaires pour l'Irak et l'Afghanistan cette année.
    Le projet de budget 2010 accroîtrait les dépenses militaires américaines de 4%, soit 20 milliards, pour les porter à 533,7 milliards de dollars, sans y inclure le coût des guerres et des recherches en matière d'armements nucléaires.
    De quoi épater le socialiste français en pleine lune de miel avec Barack Hussein.

    Qu’il en profite, tant que dure la période de grâce…

  • Si le projet est approuvé au Congrès, le total des dépenses inscrites dans le budget initial du Pentagone et de celles des guerres atteindrait environ 664 milliards de dollars durant l'exercice financier 2010.
    Le gouvernement prévoit des économies budgétaires importantes au cours des prochaines années dans plusieurs domaines, dont celui des dépenses militaires. Barack Obama estime que la réduction des effectifs déployés en Irak contribuera très sensiblement aux économies budgétaires.
  • Certains analystes privés doutent pour leur part que des réductions de troupes entraînent des économies notables à court terme, parce que l'allègement des forces stationnées en Irak coïncide avec un renforcement des effectifs en Afghanistan.

    Les Américains pourraient bientôt commencer à déchanter.

  • Guadeloupe: Hollande critique l'absence du gouvernement aux obsèques du syndicaliste

    McCain reprochait à Obama de parler de l'Irak sans s'y rendre

    Sa Cynique Majesté Royal a attaqué frontalement le gouvernement après avoir assisté aux obsèques du syndicaliste guadeloupéen Jacques Bino, tué par l’un des siens à un barrage mercredi 15/02.
    Avec « une violence inouïe » aurait dit la petite Batho, l’amère candidate battue à la présidentielle avait dénoncé l’absence de représentation du gouvernement et avait prédit
    une répétition antillaise de la Révolution Française


    L’agression ne pouvait rester sans suites

    "Dès qu'il y a un peu de sang et qu'elle peut mettre en cause l'État, elle vient traîner ses guêtres sans que personne ne l'invite", avait observé Dominique Paillé. « C'est valable pour la Guadeloupe, mais aussi pour les chantiers navals Gamelin, un temps en difficulté à cause des banques et du suicide du patron, avant que sa fille ne lance une souscription pour renflouer l'entreprise.
    Le MEDEF de Guadeloupe a également fustigé la présence de la socialiste sur l'île, en demandant notamment "qu'elle se casse"...

    A noter que la femme « libre », « debout » et « juste » avait tenu sa visite secrète et qu’elle avait imposé sa venue au maire socialiste (DVG pour attraper plus de bulletins), lequel avait dû la travestir en invitation. Elle s’était en fait sentie obligée de se montrer à la suite des passages éclairs séparés de délégations du PCF et du PS. Les photos-souvenirs ne sont pas accessibles… En revanche, celles du séjour du Che Besancenot et de Royal sous les tropiques ne manquent pas.

    Les Segollande font la paire


    L'ancien premier secrétaire du PS François Hollande a critiqué lundi 23 février "l'absence totale de tout représentant du gouvernement", la veille, aux obsèques du syndicaliste insurgé du LKP tué en Guadeloupe par un jeune qui tenait un barrage insurrectionnel. « Je mets en cause là une indifférence et c'est cette indifférence qui est regardée comme un mépris" par les Guadeloupéens, a déclaré le député de Corrèze sur RTL.
    Interrogé sur les critiques contre la présence et les déclarations de l’amère Royal en Guadeloupe, il a jugé que "ce n'est pas (sa) présence qui est en cause, c'est l'absence et l'indifférence du pouvoir".


    Flamby 1er a été bien inspiré de souligner que l'ex-candidate socialiste à la présidentielle avait "été invitée par le maire de Pointe-à-Pitre" et qu'elle était "très liée à la Guadeloupe" (?).
    Marie-Ségolène Royal est née à Dakar au Sénégal à l’époque de l’Afrique occidentale française (AOF) et de la colonisation… Son père, Jacques Royal (1920- 1981), lieutenant-colonel d'artillerie de marine, était un symbole de ce que la gauche appellerait la domination française ((Diên Biên Phu, Algérie, électeur de Jean-Louis Tixier-Vignancour -candidat de l'Algérie française-, devenu représentant de commerce et adjoint au maire de Chamagne dans les Vosges).


    Son ex-concubin ne connaît pas plus l’histoire Royal que le reste et fait l’amalgame entre Martinique et la Guadeloupe
    à laquelle elle serait "très liée ". Or, la mère de ses enfants a vécu pendant trois ans à la …Martinique en raison d'une autre affectation militaire de son père en 1960.
    Sachant que les quatre enfants du couple ont été élevés en France par Aurèle, une nounou noire (ci-contre) au service des Segollande, le tableau de la « repentance coloniale » est complet.

    Sa Cynique Majesté Royal est loin de faire l'unanimité, et ne rassemble pas même la majorité: "Le Collectif DOM appellera l’Outre Mer en 2007 invitait à se mobiliser « si Ségolène Royal entreprend son voyage aux Antilles avant l’exclusion définitive de Georges Frêche - Quel mépris envers la communauté Noir, de la part du PS (LBS) ».

    Le parallèle avec la polémique McCain-Obama s’impose

    Fin juin 2008, pendant la campagne à l’investiture de la présidentielle américaine, le candidat républicain à la présidentielle américaine, John McCain, avait reproché à son probable adversaire de novembre, le démocrate Barack Hussein Obama, de critiquer la guerre en Irak sans aller sur le terrain (lien Le Point).
    McCain a proposé à son adversaire démocrate de lui-même l'y accompagner. Mais Obama a décliné cette offre, affirmant au New York Times : "Je ne veux pas être impliqué dans un coup de publicité politique." Il a toutefois précisé que "l'Irak serait évidemment l'étape prioritaire", mais il est d’abord allé au Canada.. "Je pense que si je vais en Irak, alors j'irai parler aux soldats et aux commandants, je ne serai pas là pour tenter de marquer des points ou me donner en spectacle", a encore dit le sénateur de l'Illinois.

    Sa Cynique Majesté Obama est-elle vraiment la gourou de Barrack ? Ne devraient-ils pas inverser les rôles ?

    Barack (« béni » en arabe et swahili) est né en 1961 sur la base militaire américaine d’Honolulu, mais n’a aucun état de service, malgré la première guerre du Golfe (la guerre Iran-Irak de 1980 à 1988). Par bonheur, tous les Noirs -fussent-ils métis- n'étaient pas forcés -quoi qu'en dise la propagande du CRAN et des autres- de se porter volontaires.

    Jeudi 19 mars d’enfer confirmé : grèves et manifs

    La crise ne sera pas seule responsable des difficultés des Français

    L’opposition de gauche avait promis d’être positive…

    L’intersyndicale « elkapiste » métropolitaine «confirme la journée de mobilisation interprofessionnelle du 19 mars 2009 qui donnera lieu à des grèves et des manifestations dans tout le pays».

    Déclaration commune intitulée «appel du 19 mars 2009».

    L’intersyndicale «confirme la journée de mobilisation interprofessionnelle du 19 mars 2009 qui donnera lieu à des grèves et des manifestations dans tout le pays», ont annoncé les huit confédérations CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, UNSA et Solidaires (dont SUD qui s’est illustré à la gare Saint-Lazare de Paris), à l’issue de la réunion qui s’est tenue lundi 23 février.
    Selon eux, le sommet social n’a conduit qu’à «une légère inflexion sociale» au plan de relance gouvernemental. «Les mesures sont trop parcellaires pour modifier le cap économique», ont-ils anticipé a priori sur l'avenir,
    malgré les grandes difficultés du Royaume Uni, de l’Espagne et même de l’Allemagne qui mettent en œuvre tout ou partie des préconisations des syndicats français, sans succès..

    Des syndicats qui réclament tout ce qui ne réussit pas


    Les syndicats n’ont d’autres propositions que
    les vieilles recettes du passé qui ne réussissent pas mieux aujourd’hui chez nos voisins européens.
    Alors que les Français réduisent leur consommation en gonflant leur Livret A au risque d'entraver le plan de relance et de retarder la reprise, les syndicats s'obstinent à réclamer des augmentations des salaires, la suppression de la défiscalisation des heures supplémentaires et le changement de politique dans la Fonction publique où des suppressions de postes sont prévues pour 2009. Les suppressions de postes d'enseignants-chercheurs sont repoussées à 2010 et 11, mais les syndicats ne révisent pas leurs chiffres à la baisse...

    S’y ajoute, ont-ils déploré, «l’attitude dogmatique du patronat». Ce qui est sans commune mesure avec l’attitude idéologique des syndicats conservateurs.

    Des syndicats qui envisagent déjà les suites du 19 mars...

    Une nouvelle réunion intersyndicale est d’ores et déjà prévue, le 20 mars au matin, dès le lendemain de la journée de mobilisation.
    La première grande mobilisation interprofessionnelle, le 29 janvier, à l’appel des huit confédérations, avaient réuni plus ou moins 1 million d’anxieux de la crise, selon les sources.
    Ils espèrent profiter de la dynamique de la crise en Guadeloupe: Besancenot n'a-t-il pas annoncé son importation en métropole ? (cf. photo ci-dessus prise en Guadeloupe)

    A moins qu'à cette ocasion les métropolitains n'aient vu clair dans le jeu des extrémistes.

    Une majorité de Français de métropole favorables à l'indépendance de la Guadeloupe



    Sa Cynique Majesté Royal et Besancenot sont désavoués

    Les casseurs seront-ils les payeurs ?

    LKP assumera-t-il seul la reconstruction de l’économie du département. Ce devrait être la conséquence logique des blocages et des manques à gagner de la responsabilité des syndicalistes insurgés. Car les actions et exactions des indépendantistes ont largement dépassé en violences et en déprédations ce qui est tolérable en situation de grève démocratique. Un homme a été tué par les siens et les responsables des méthodes d’excitation des passions ne peuvent s’en tirer à si bon compte : les démocrates Français désapprouvent.

    51% des Français de métropole sont favorables à l'indépendance

    Selon un sondage Opinion Way-Le Figaro Magazine qui donne la parole a la majorité silencieuse des pris en otages par les syndicats.
    Il dérange autant en métropole qu’aux Antilles. Alors que la grève générale en Guadeloupe ne semble pas prendre fin, le sondage OpinionWay paru ce samedi dans Le Figaro Magazine jette un éclairage nouveau sur ce conflit.

    A la surprise générale, 51% des Métropolitains se déclarent en effet favorables à l'indépendance de la Guadeloupe. Les résultats sont encore plus nets auprès des électeurs de la majorité présidentielle du premier tour qui se prononcent à 58% en faveur de la sécession. Preuve que le conflit a douloureusement frappé les esprits hexagonaux.



    À l'inverse, avec plus de 80% d'opinions défavorables à la sécession, les habitants de la Guadeloupe sont très majoritairement attachés à la France.

    Ainsi, FKP et Domota sont illégitimes


    Désirdavenir Royal et Besancenot déconsidérés.

    En dépit de la propagande sur les taux de chômage, les signes extérieurs de pauvreté et les prétendues humiliations qu’ils subiraient,
    les Guadeloupéens sont restés attachés aux avantages que la France et les salariés Français leur consentent solidairement.

    Certes, une petite minorité tonitruante et violente, formée par Cuba et soutenue par les agitateurs métropolitains revendique plus de justice sociale, mais en a-t-on jamais assez ? C’est un fonds de commerce pour les malfaisants, les syndicalistes. Que dire donc des syndicalistes révolutionnaires. D’autant qu’en la circonstance, les syndicats démocratiques n’ont pas eu le courage de s’affirmer et de se distinguer des ultras de gauche. Ils se sont laissés aller à leurs excès, verbaux et physiques, pour ne pas se laisser déborder ? Les syndicats, démocrates ou révolutionnaires, avec le renfort des media militants et des responsables de peu de convictions, si bien informés soient fussent-ils, ont fait de la surenchère sociale anti-colonialiste et idéologique, ont dénoncé un néo-colonialisme supposé et participé à une propagande populiste caricaturale, sur les thèmes de la juste repentance coloniale des oppresseurs, de l’humiliation par les Blancs, et de l’exploitation noire par les « békés », tous des patrons. A droite, Willy Angèle, président de l'antenne guadeloupéenne du MEDEF, est clairement l'un de ces "békés", les grands patrons, descendants des colons, que la propagande médiatique rend responsables de la crise "néo-coloniale" en Guadeloupe.

    Agitée par les révolutionnaires intérieurs du LKP ou continentaux, comme Besancenot et Désirdavenir Royal, l’opinion locale, voire hexagonale, s’est faite manipuler. Sous la menace de représailles des hommes des syndicats ou convaicus par la propagande de leur solidarité obligée par la couleur de la peau, les Guadeloupéens, bien que souvent métis, façon Obama, n’avaient pas la liberté de s’opposer au LKP et de revendiquer le droit au travail et à la paix sociale.

    Les nouveaux révolutionnaires ont revisité et aggravé la lutte des classes traditionnelle: elle ne serait pas seulement sociale mais raciale. Elle est aussi plus sournoise, en ce que, le jour, elle ne revendique que la justice sociale, mais, la nuit, travaille à la prise du pouvoir politique par l’exaspération des mentalités et à l’organisation des troubles du lendemain. Bien que des accords minoritaires soient signés, Elie Domota a déjà fait savoir que la lutte continue.

    Ambiguïté des réponses ou ignorance de la vérité ?

  • Une majorité sensible des Français de métropole (68%) considère la Guadeloupe comme un atout pour la France
    Ils disent qu’elle contribue à son rayonnement international. La planète sportive sait-elle si Marie-Jo Pérec, Muriel Hurtis, Christine Arron ou Jean-Marc Mormeck sont antillais, Cap de Verdiens ou Maliens ? Thierry Henry est certes antillais, mais né en Essonne et ses admirateurs l’ont-ils jamais vu porter le maillot guadeloupéen ? Les 68% énoncent donc un postulat, malgré l’exemple de Thuram, ou du groupe Zouk … D’ailleurs Pascal Légitimus est métis, le poète Saint-John Perse (ci-contre) était un blanc né en Guadeloupe et George Pau-Langevin est élue socialiste de Paris, qu’on a d’ailleurs pas entendue, bien que née à Pointe-à-Pitre.
  • Ils ne sont que 32% à percevoir la Guadeloupe comme un poids financier.
    Les métropolitains ne savent pas que le fonctionnaire (Pôle Emploi) Elie Domota. gagne 1,4 fois le salaire métropolitain, qu’il soit en grève ou non.
    Là aussi, l'appartenance politique est déterminante. 46% des électeurs du président estiment que l'île est un poids contre 16% de ceux qui ont voté Royal en 2007.
  • Autres éléments

    Et
    si les Métropolitains sont 50% à croire que l'Hexagone aide suffisamment l'île, les Antillais sont, eux, 63% à penser le contraire.
    Les propositions du gouvernement pour sortir du conflit sont-elles adaptées ? 47% des Métropolitains les jugent insuffisantes, une proportion qui grimpe à 66% chez les Caribéens.
  • Les causes de ce conflit sont dues,
    - pour 74% des Métropolitains contre 87 % des Guadeloupéens, aux inégalités et à la vie chère ;
    - pour 13% des habitants de l'Hexagone, à l'héritage colonial et la ségrégation. Les Antillais sont, eux, deux fois moins nombreux (5%) à y voir les raisons de l'embrasement social actuel, ce qui constitue un désaveu de la propagande des syndicalistes et de la récupération politicienne de Sa Cynique Majesté Royal.


    Relativisons
    Au 1er janvier 2003, la population de la Guadeloupe était estimée à 440 000 habitants, pour 417 000 habitants en 1995. Si le taux de natalité reste à un niveau comparable (1,7 %), l’île comptera 537 000 personnes en 2010. La moitié a moins de 34 ans.
    La population de la Guadeloupe équivaut à celles des villes de Lyon ou de Toulouse.

  • vendredi 27 février 2009

    Procès Colonna : des témoins sous serment fort suspects

    Le cas Didier Vinolas est-il particulier ?

    France Info nous annonce depuis trois jours qu’ « une femme » a témoigné à décharge. Outre qu’on est en droit de s’interroger sur sa qualité de « témoin libre », le nombre de témoignages spontanés qui surgissent de nulle part après plusieurs années, interpelle. Le tribunal est sans doute moins manipulé que l’opinion ( ?), mais le Français moyen aurait-il le droit de savoir si les trois femmes de France Info sont différentes et n’ont aucun lien ( ?) ou si c’est la seule et même personne qui ressert trois fois….

    Comment croire Didier Vinolas
    I
    l est l’un de ces témoins surprise au procès du berger de Cargèse ? Si ses déclarations ont jeté le trouble, elles n'ont pas interrompu le cours des débats.

    Pffft ! Pétard mouillé ?
    Le témoignage, le 13 février devant la cour d'assises d'appel de Paris, de Didier Vinolas aurait pu apporter au procès. Or, il eut pour résultat d'empoisonner la suite des débats, de donner aux avocats d'Yvan Colonna l'occasion de demander un renvoi - refusé pour l'heure - de l'audience et au principal intéressé de dénoncer une justice «en mission pour (le) faire condamner au nom de la raison d'Etat». Méthode d’opposition bien dans l’air du temps puisque les battus de la présidentielles vitupèrent, bloquent et pourrissent tout ce qu’ils touchent, de près ou de loin, directement ou en deuxième main.

    Témoignage à prendre avec des pincettes

    Secrétaire général-adjoint de la préfecture d'Ajaccio jusqu'en juin 1998, Didier Vinolas prétend avoir informé dès 2002 le procureur de la République de Paris de l'époque, Yves Bot, le chef du Raid, Christian Lambert, puis l'ancien sous-préfet de Corte, Jacques Nodin, que deux personnes toujours libres avaient participé à l'attaque de la gendarmerie de Pietrosella, en septembre 1997, où fut volée l'arme qui allait servir à tuer le préfet Erignac, le 6 février 1998 à Ajaccio. Et Didier Vinolas d'ajouter à la barre de la cour d'assises : «Je me dis [au PS on dit "J'ai le sentiment..."] qu'il y a peut-être d'autres personnes ayant participé à l'assassinat (du préfet).»

    Si les propos de Didier Vinolas méritent d'être très sérieusement vérifiés, ils n'en demeurent pas moins surprenants aujourd'hui, alors que ce témoin, déjà entendu au premier procès de Colonna en 2007, s'était gardé d'évoquer ces éléments. Pourquoi ? L'ancien collaborateur du préfet Erignac explique qu'il a entre-temps changé d'avis pour «aider les magistrats à forger leur intime conviction», qu'il est inquiet du «risque de laisser condamner un innocent». «Je ne vivrai pas jusqu'à la fin de ma vie, dit-il, avec cela sur la conscience.»

    Peut-on croire Didier Vinolas et ses révélations lancées comme une bouée à Yvan Colonna ?
    Pour certains, la réponse tient dans le parcours même de ce fonctionnaire atypique, ex-commissaire de police reconverti dans la préfectorale, qui quitte Ajaccio quatre mois après l'assassinat du préfet pour le ministère de l'Intérieur, puis la préfecture de police de Paris et les Renseignements généraux (RG)...

    Un socialiste au parcours révélateur

    Didier Vinolas
    , que l'on dit proche de Jean-Hugues Colonna, le père d'Yvan, ancien député PS des Alpes-Maritimes devenu, en 1991, conseiller technique du ministre de l'Intérieur Philippe Marchand. Didier Vinolas et Jean-Hugues Colonna : des hommes de mêmes ministères aux mêmes affinités politiques. Depuis le mois de décembre dernier, Didier Vinolas a d'ailleurs rejoint le maire du XVIIIe arrondissement de Paris, Daniel Vaillant, ancien ministre de l'Intérieur, auprès duquel il occupe le poste de directeur général des services de la mairie.

    Les témoins sont-ils tous du même acabit ?

    La défense d'Yvan Colonna n’attendait que ces déclarations bénies et voit dans les révélations de Vinolas un élément nouveau étayant sa théorie selon laquelle le berger de Cargèse est un «coupable officiel» condamné avant l'heure en raison de sa cavale de 1999 à 2003.

    De là à parler d'un « petit service insulaire » rendu par Didier Vinolas au clan Colonna par son témoignage surprise devant la cour d'assises d'appel de Paris, il n'y a évidemment qu'un pas, qui fragilise sérieusement ses déclarations.
    Entendus mardi par la Cour, Yves Bot, Christian Lambert et Jacques Nodin ont tous les trois nié l'ensemble des propos de Vinolas quand il prétend leur avoir fait part de l'existence d'autres suspects potentiels dans l'attaque de la gendarmerie de Pietrosella, puis dans l'assassinat du préfet Erignac.

    Pour mémoire
    Dans ses notes du 16 novembre et du 10 décembre 1998 remises par le préfet Bernard Bonnet à Yves Bot, alors procureur de la République de Paris, le successeur de Claude Erignac donnait les noms de plusieurs membres du commando ayant assassiné son prédécesseur, dont certains n'ont jamais été inquiétés par la justice. Parmi eux, un certain monsieur « L. » dont le frère habitait Mulhouse à l'époque... Mulhouse, la ville d'où fut postée la lettre de revendication de l'attaque contre la gendarmerie de Pietrosella.

    Les deux tueurs encore masqués en liberté pourront être jugés par contumace et leur existence fût-elle démontrée n’innocente pas Colonna.

    Et le respect dû à la justice ?

    La Cour d'assises qui juge en appel Yvan Colonna a mis un terme mardi à l'incident Vinolas
    , en opposant une fin de non-recevoir à la défense qui demandait avec pugnacité de nouvelles investigations, sans pour autant mettre fin à la polémique suscitée par les déclarations chocs de ce témoin.
    La Cour d'Assises spéciale de Paris rejugeant l'assassin présumé du préfet Claude Erignac a rejeté une demande de "complément au supplément d'information" dont elle a été saisie par la défense.

    Les juges d'appel ont estimé à l'instar du parquet général que le supplément d'information dont les conclusions ont été rendues lundi n'apportait "pas d'élément nouveau": les deux possibles suspects cités de manière phonétique par Didier Vinolas, proche collaborateur du préfet assassiné, sont déjà apparus dans la procédure.
    "Ces personnes ont été entendues, ont dû fournir aux enquêteurs des explications sur les faits", a déclaré l'avocat général Christophe Teissier.

    Terrorisme du gang LKP en Guadeloupe

    L’empire des tontons macoutes syndicalistes

    Les méthodes d'intimidation de l'UGTG font penser aux tontons macoutes d'Haïti, la milice paramilitaires des Volontaires de la Sécurité Nationale (VSN,). créé en 1958 à la suite d'un attentat contre le président François Duvalier de sinistre mémoire, en raison de ses violations graves des droits de l’homme (meurtres, arrestations arbitraires, extorsions) contre les opposants politiques et les populations civiles. Cette milice de plusieurs milliers d’hommes répondait à l'idée de Duvalier de faire de chaque Haitien un défenseur de la « Révolution ». Ce qu’a réalisé LKP.
    L’expression « macoutisme » sera employée pour désigner les régimes politiques qui s'appuient sur l’intimidation et la peur, voire la violence contre les opposants.. D'une manière plus générale, le terme s'applique aussi à une forme de terrorisme révolutionnaire , avant de devenir institutionnel, avec l’accession au pouvoir..


    Le Figaro a publié le 21/02/09 un article de Véronique Grousset, dont voici l’intégralité :

    Guadeloupe : ces vérités qui dérangent

    Après un mois de conflit, marqué par la violence et les surenchères des manifestants, la tonalité désormais raciale et politique du discours de leur leader, Elie Domota, commence à inquiéter les Guadeloupéens.
    Un premier mort. Par balle. Dans la nuit de mardi à mercredi, un syndicaliste d'une cinquantaine d'années, Jacques Bino, a été mortellement touché au volant de sa voiture alors qu'il s'approchait d'un barrage tenu par des jeunes dans la cité Henri-IV, une zone sensible de Pointe-à-Pitre. Et trois policiers escortant les pompiers venus le secourir ont également été blessés, par des plombs provenant «vraisemblablement d'une arme de chasse». Après quatre semaines de conflit, la Guadeloupe basculait dans le drame.

    Lundi matin, tout était encore à peu près calme. A part le fait, naturellement, qu'on ne pouvait plus du tout circuler dans l'île. Peu avant l'aube, les troupes du LKP (Liyannaj kont pwofitasyon - Collectif contre l'exploitation) avaient barré la plupart des routes. Pas seulement neuf d'entre elles, comme il a été indiqué, mais absolument tous les accès (rocades ou venelles) qu'il leur plaisait d'interdire : rien que dans une petite ville comme Le Gosier, nous avons compté six barrages, dont deux en feu.
    Presque tous étaient environnés de débris de pare-brise et d'effets personnels (sacoches, photos, livres, chaussures...) éparpillés sur le bitume, qui témoignaient de la violence avec laquelle certains conducteurs avaient dû être « convaincus » du bien-fondé des thèses du LKP.


    Cette organisation très bien réglée, de la part d'un collectif regroupant quelque 43 organisations syndicales ou culturelles dont la création ne date pourtant que d'un mois, apparaît sans faille, car copiée sur celle des comités de surveillance révolutionnaires cubains : au moins un groupe par commune, sinon par quartier, composé de militants connaissant parfaitement leur voisinage, ce qui leur permet de bloquer n'importe quelle route ou hôtel (avec des pneus, des parpaings arrachés aux trottoirs, un cocotier ou un véhicule renversé) sur un simple coup de téléphone, même en ne disposant que d'une vingtaine de volontaires, gamins de 12 ans compris.

    Echauffés pendant des heures à écouter leurs meneurs
    Les gendarmes ne pouvaient évidemment pas laisser faire, et les manifestants n'attendaient que cela. Certains l'ont joué « pacifiste », en levant bien haut les mains devant les caméras, pendant que, à l'arrière-plan, les autres continuaient à balancer sur les forces de l'ordre tout ce qui leur tombait sous la main : des pierres, le plus souvent, et jamais choisies parmi les plus légères. Une cinquantaine d'entre eux ont été interpellés, puis relâchés avant la nuit. Ce qui leur a permis de regagner très vite le palais de la Mutualité de Pointe-à-Pitre, où les militants et les sympathisants du LKP se retrouvent tous les soirs, depuis un mois, pour écouter leur leader Elie Domota [...] les haranguer, ou pour danser, chanter, dîner d'un colombo de poisson cuisiné sur place, et recevoir leurs consignes pour le lendemain.
    Après avoir gagné Pointe-à-Pitre en Zodiac depuis Le Gosier, avec une poignée de touristes qui n'avaient pas d'autre solution pour tenter d'attraper leur avion, nous en avons vu arriver quelques-uns, tous accueillis en héros, et très pressés d'y retourner. Trois heures après la tombée de la nuit, vers 20 h 30, les choses sérieuses commençaient : brutalement plongés dans l'obscurité totale par une panne de courant généralisée, les coteaux du Gosier résonnaient de galopades et de cris, rompus de temps à autre par une détonation sourde, tandis qu'un hélicoptère ne cessait de tourner en tentant d'éclairer les recoins du faisceau de son projecteur. Au cœur de Pointe-à-Pitre, c'était pire : échauffés par des heures passées à écouter leurs meneurs répéter leur indignation face à la «violence arbitraire» dont ils se prétendaient victimes, les casseurs se déchaînaient. Pillages, incendies, affrontements directs avec les forces de l'ordre, gaz lacrymogènes, grenades assourdissantes. Et nouveaux barrages dans de nombreuses communes de l'île - sachant que la plupart de ceux érigés la veille n'avaient jamais été démantelés.
    Le matin du mardi, on pouvait parler sans exagérer de climat insurrectionnel. L'aéroport, qui avait résisté jusque-là aux nombreuses tentatives de blocage des grévistes, était fermé.
    Les touristes, regroupés dans les hôtels encore ouverts (la plupart du temps sans télévision, sans service de chambre, sans eau chaude et sans aucune possibilité d'en sortir), étaient exaspérés, parfois même paniqués. Elie Domota avait enfin obtenu ce qu'il désirait.


    Dès la nuit du vendredi 13 février, lorsqu'il nous reçoit, il ne cache déjà plus, en effet, que les 200 euros d'augmentation pour tous les salaires inférieurs à 1,4 fois le smic - ce fameux « point » qui fait officiellement blocage et dont «les médias nationaux font tant de cas» - ne sont pas sa priorité. Tout en estimant qu'aucune de ses 131 revendications n'a été satisfaite, il ne nous parle alors que de sa colère contre ce qui se passe en Guadeloupe, du point de vue racial, économique et culturel. «Ce que nous voulons, c'est que la France cesse de nous mépriser et nous fasse enfin confiance en rétablissant les droits légitimes des Noirs en tant que peuple majoritaire sur cette île», nous dit-il en insistant sur l'urgence d'un «rétablissement aussi rapide que possible d'un meilleur équilibre sociologique, professionnel et économique entre les différentes composantes, dont les Blancs, bien entendu- personne ne dit qu'ils ne sont pas Guadeloupéens - de la société guadeloupéenne». Les mots « indépendance » (honni par l'immense majorité des électeurs d'outre-mer) ou « révolution » (Haïti est très proche, et ne fait pas vraiment rêver) ne sont évidemment pas prononcés. Mais l'expression «libre droit des peuples à disposer d'eux-mêmes», si.
    Un discours foncièrement politique, qui présente l'incontestable avantage de permettre à Elie Domota de sortir la tête haute de ce conflit, en s'assurant le soutien d'une partie non négligeable des Antillais, effectivement convaincus d'être «exploités et méprisés» (lien PaSiDupes), non seulement par les Blancs en général, mais aussi par l'Etat français. Il est en effet sidérant de constater que beaucoup d'entre eux croient sincèrement qu'ils rapportent davantage à la métropole («en impôts, en taxes, et en consommation des surplus de l'Union européenne», ainsi que le proclame Elie Domota) qu'ils ne lui coûtent. Et qu'ils sont en revanche très peu nombreux à réaliser que les prix baisseraient d'eux-mêmes si les fonctionnaires (presque tous les militants du LKP le sont ; Elie Domota étant lui-même directeur-adjoint de l'ANPE) n'étaient pas payés 40 % de plus en Guadeloupe qu'en métropole. Ou si les élus des Antilles cessaient de défendre la défiscalisation (voir aussi lien PaSiDupes: nouvelles mesures douanières) , conçue au départ pour augmenter le nombre de logements, mais qui n'a fait que renchérir la valeur des terrains et le coût des travaux.


    Le paiement des jours de grève est bien sûr exigé
    Mais, en favorisant les émeutes, son unique carte vu la fin de non-recevoir qu'il n'a cessé d'opposer au secrétaire d'Etat, Yves Jégo, comme aux élus de l'île, Elie Domota fait un pari des plus risqués. Car les Guadeloupéens ont commencé de le lâcher et de s'en méfier depuis au moins trois semaines, dès qu'il est devenu évident que le combat du LKP n'était pas dirigé uniquement «contre la vie chère». La fermeture des stations-service et des commerces, l'impossibilité d'envoyer leurs enfants à l'école, les barrages et les menaces auxquels ils se heurtent sans arrêt lorsqu'ils tentent de se rendre à pied à leur travail, la peur qu'ils ont de perdre leur emploi (une angoisse qui n'épargne que les militants fonctionnaires du LKP, et d'autant plus que leurs dirigeants syndicaux ont d'ores et déjà prévenu que, «bien entendu», ils exigeraient le paiement des jours de grève), les exactions contre les rares commerçants qui refusent de s'incliner face aux intimidations dont ils sont quotidiennement victimes, l'exode des touristes (30 % d'occupation dans les hôtels, contre 70 % en cette période de l'année en temps normal), et les dépôts de bilan en chaîne (185 pour les quatre premières semaines du conflit), les avaient déjà considérablement détourné d'un mouvement qui n'a, de toute façon, jamais été majoritaire. La tonalité désormais raciale et politique du discours de Domota n'a fait que renforcer leurs craintes. Mais maintenant, avec les pillages et les affrontements, la coupe est pleine. Dès lundi, tous les Guadeloupéens que nous avons croisés ne disaient déjà plus «les grévistes» en parlant des militants du LKP, mais «les voyous». Un glissement sémantique qui équivaut à une condamnation dans une société qui déteste la violence, et qui n'a déjà que trop subi - toujours à son détriment - celle des gros bras de l'UGTG (Union générale des travailleurs de Guadeloupe).
    Des cases en tôle avec «un veau au piquet»
    Jusqu'à présent, toutes les grèves menées par ce syndicat, le plus important de l'île, dirigé depuis avril dernier par Elie Domota, n'ont en effet profité qu'à ceux qui ont déjà le plus : les dockers, payés 6 000 euros net par mois, les fonctionnaires, les employés des banques, les transporteurs. Et ce, tout en renforçant à chaque fois les monopoles, privilèges, rentes de situation et autres abus du droit et de la morale qui foisonnent de toute façon sur l'île. Car, quoi qu'en dise Elie Domota, les plus pauvres n'y ont jamais rien gagné. Les plus pauvres, c'est-à-dire 40 % de la population : tous ceux qui n'ont rien à faire de 200 euros de plus, puisqu'ils ne touchent pas de salaire, ni du gel des loyers puisqu'ils vivent dans des cases en tôle avec «un veau au piquet» (revendu cinq fois son prix d'achat après un an passé à brouter l'herbe saturée d'essence du bord des routes), en donnant ce qu'on appelle ici des «kou de main» (travail au noir). Et tous ceux qui souffrent aussi le plus de cette grève, avec l'explosion des prix que pratiquent les «lolos», ces petites épiceries locales que le LKP autorise à ouvrir et à s'approvisionner, mais qui abusent souvent de la situation. Comme quoi la «pwofitasyon» n'est pas toujours du côté des mêmes... Et cela aussi, les Guadeloupéens sont bien placés pour le savoir.

    Désirdavenir Royal sur le sofa d’Eric Zemmour

    L'avenir incertain d'une parano surestimée

    Alors qu'elle "se vautre" dans les sondages, Sa Cynique Majesté Royal s'est étalée sur le sofa d'Eric Zemmour. Il n'a pas eu besoin de la sonder longtemps pour fouiller les circonvolutions d’une psychologie torturée mais limpide.


    Dans le Figaro Magazine du 20/02/09, il nous livrait, vite fait, en deux mots, à quoi se résume son malaise. Voici :

    C'est la première bonne nouvelle survenue Rue de Solferino depuis des lustres. Elle baisse, elle tombe, elle chute, Ségolène Royal. Sa cote sondagière subit des trous d'air. Or, le (bon) sondage est le fondement même du « système Royal ». Dans sa guerre-éclair de l'hiver 2006 pour obtenir l'investiture du PS à la présidentielle, le sondage fut à Ségolène Royal ce que l'artillerie fut à Bonaparte : l'arme absolue pour détruire les défenses adverses, avant de lancer sur elles la cavalerie. Martine Aubry monte dans les sondages. Mécanique fonctionnelle qui favorise celle qui a les manettes. Pas seulement. L'ancienne candidate du PS paye elle aussi la mauvaise image de son parti. Elle n'a pas tiré les leçons de sa défaite de 2007. Elle plaît mais ne convainc pas. Elle séduit mais ne rassure pas. Elle privilégie l'originalité sur la crédibilité. Son dernier livre amuse, mais on ne retient que sa langue de vipère (si drôle et souvent si juste) sur les dignitaires socialistes. Alors qu'elle avait réussi enfin à fédérer derrière elle une équipe de grande qualité, Peillon, Valls, Gorce, Rebsamen, Boutih, etc., ses rapports s'enveniment avec Peillon, et elle se replie déjà sur ses anciens réseaux Désirs d'avenir, qui ont montré leur manque de savoir-faire politique.
    Entre complexes d'infériorité et de supériorité, elle se défie de tous ceux qui pourraient lui faire de l'ombre (Peillon), mais, persuadée de son originalité, elle refuse d'être un Reagan français et le simple porte-voix charismatique de ses conseillers. En pleine bataille de Reims, elle a songé à quitter le parti. Elle recherche l'investiture du PS et la méprise en même temps. Elle n'en a pas les codes et s'en fait gloire. Une des missions dévolues à la nouvelle équipe de la Rue de Solferino est de la décourager. Sera-t-elle candidate contre le candidat du PS en 2012 ?

    jeudi 26 février 2009

    L’amère Royal est colère ! Paris Match présente son dernier amant en date

    Royal va assigner Paris Match en justice
    La femme libre serait-elle légère ?

    Voilà une couverture exclusive qui déclenche un « vent de révolte » chez la colérique Royal !
    Ce jeudi matin, le magazine
    Paris Match publie des photographies de cette quinqua mère de quatre enfants et d'un ami quinqua, prises il y a dix jours, alors que la candidate socialiste battue à la dernière présidentielle s'offrait une petite escapade à Marbella, en Espagne, histoire de se détendre un peu...
    L'hebdomadaire dévoile l'identité du malheureux homme (décrit comme le nouveau compagnon de l'ex-candidate à l'Elysée), évoque une tendresse évidente entre eux et divulgue des photos du couple main dans la main, photos significatives à l’appui en pages intérieures.

    La Royal «colère saine »

    Jean-Pierre Mignard, son avocat, s'est exprimé aux aurores sur Europe 1. Après avoir expliqué qu’il était au courant et qu’il a mis en demeure le magazine dès qu'il a eu connaissance de cette parution, il affirme qu'à présent, sa cliente assigne
    Paris Match en référé.
    "Nous n'acceptons pas ces procédés", a-t-il déclaré. Le parrain déclare que "C'est une manière sournoise, insidieuse, de vouloir la ramener à une sphère people", "alors qu'elle a joué un rôle très important en Guadeloupe".
    L’élu de son coeur eût-il été noir que l’affaire aurait évidemment pris une autre tournure. En attendant que la dame joue la diversité à fond, Mignard sous-entend donc que cette publication aurait été faite dans l'intention de... nuire ! Le démon de midi ne l’épargne pas.

    "On mélange la vie privée et sa vie de femme publique. C'est une entreprise de déstabilisation politique", s'est indigné Jean-Louis Bianco, l'un de ses proches, encore sur Europe 1. La rançon de la gloire, tout au plus.

    Autre photo volée ?
    "Ce sont des photos volées", a assuré à …la presse l'ancienne candidate socialiste à la présidentielle.
    Une de plus !
    Image ô combien émouvante et heureuse de l’amère Royal, la petite Flora tout juste âgée de cinq jours dans ses bras, quittant la maternité de l'hôpital militaire Bégin à Saint-Mandé. Le père n’est pas Alfie, 13 ans, donc tout va bien.
    Alors ministre de l’Environnement (juillet 1992), elle médiatisait déjà son image, mais a compris depuis qu’en s’en plaignant, elle se rallie tous ses gogos.

    Une hypocrite jérémiade

    La présidente de Poitou-Charentes demande qu’on la "laisse un peu tranquille", comme elle laisse tranquille sa région. Nous pensions qu’elle allait au moins pointer le week-end, mais ce n’est même pas le cas.

    La direction du magazine demande d'"arrêter l'hypocrisie

  • Paris Match, dans une "mise au point", souligne la volonté de Désirdavenir Royal "d'exister médiatiquement". Ce qui est indiscutable et Paris Match y contribue sans habituellement s’en offusquer.
  • Même pas présidente de la république et pourtant…
    "Pourquoi les photographes bienvenus pour couvrir sa présence à Pointe-à-Pitre ne le seraient pas dans les rues de la station balnéaire espagnole? Arrêtons l'hypocrisie", conclut la mise au point de Paris Match, rappelant que Sa Cynique Majesté Royal est apparue sept fois en couverture de Paris Match au cours des deux dernières années.

  • Les Français observent à regret que la socialiste qui n’aime pas les banquiers se fait financer par un multimilliardaire, Pierre Bergé, fait travailler les stations balnéaires espagnoles plutôt que le tourisme guadeloupéen et se choisit pour compagnon, André Hadjez, un homme d'affaires. Qu'il s'appelle Hadjez nous importe peu, mais qu'il soit promoteur immobilier, bien davantage.
  • Les associations, les réseaux et les collectifs et tous les défavorisée qui, à l’entendre, la prennent pour une des leurs, dans les quartiers, et le 9.3. en particulier, auraient sans doute aimé qu’elle démontre qu’un banlieusard démuni aurait aussi bien pu faire l’affaire et qu’elle aurait pu lui offrir un week-end à Marbella.

    Ils avaient besoin qu’on leur mixe le son de synthèse et les images « justes ». C’est fait.
  • 12 ans, OK pour les agressions sexuelles, mais prématuré pour la responsabilité pénale

    Où en est la réforme de la justice des mineurs?

    Félicitations à Alfie Patten, 13 ans, 1,22m et à Chantelle Steadman, 15 ans, qui ont mis au monde leur première petite fille Maisie, née le 9 février dans un hôpital d'Eastbourne au sud de l’Angleterre. C’est trop mignon ! Tellement que le jeune garçon fait des émules. Des petits Français ont sans doute voulu faire leurs preuves à leur tour et connaître la gloire médiatique, mais en se passant de la formalité du consentement libre de leur victime de 13 ans
    Côté laïus

    «Nous sortons d'une société adulto-centriste et masculine où l'âge adulte servait d'étalon aux autres âges pour entrer dans une société multigénérationnelle», dixit Louis Chauvel, sociologue des comportements.
    La baisse de la fécondité et l'allongement de la durée de la vie, conjugués à une entrée dans la vie active de plus en plus tardive, l'alternance de périodes d'activité et de chômage, une sortie précoce de la vie professionnelle et une recomposition des familles ont fait voler en éclats le découpage rassurant des âges. Celui-là même qui a servi de repère aux sociétés occidentales - enfance, adolescence, maturité, vieillesse. Entre des enfants qui n'en sont plus, des jeunes qui s'installent dans l'adolescence, des vieux qui restent jeunes, l'âge de la maturité se retrouve pris en sandwich, et remet en cause son modèle, une famille et un emploi stable. Introuvables, les âges et leurs fonctions démocratique, économique, sociale et culturelle sont à réinventer. Adulte à 12 ans, ado à 30.

    Côté sexuellement agressée à13 ans par deux garçons de 11 et 12 ans

    Un banal fait divers ?

    Deux mineurs de 11 et 12 ans, soupçonnés d'agression sexuelle sur une mineure de 13 ans dans un collège d'Arras, ont été mis en examen la semaine dernière, a-t-on appris mercredi auprès de l'avocat de l'un d'eux. C'est la mère de la victime qui a déposé plainte à la police. Les faits se seraient déroulés au début du mois, dans les toilettes ET dans le centre de documentation de l'établissement (CDI), un lieu d'étude, a précisé Me Etienne Prud'homme.

    La panacée : activation d’une cellule psychologique ?
    L'académie de Lille a indiqué dans un communiqué qu'une enquête administrative était en cours et que les deux garçons suspectés "feront l'objet de mesures disciplinaires dans les meilleurs délais"."Toutes les mesures conservatoires ont été prises afin qu'à la rentrée (le 9 mars) un accompagnement soit mis en place et que les élèves concernés ne se retrouvent plus dans le même collège", précise le rectorat.

    Comment reconstruire sereinement les petits violeurs ?

  • L'académie de Lille a indiqué dans un communiqué qu'une enquête administrative était en cours et que les deux garçons suspectés "feront l'objet de mesures disciplinaires dans les meilleurs délais". Deux heures de travaux d'intérêt général ?
    "Toutes les mesures conservatoires ont été prises afin qu'à la rentrée (le 9 mars) un accompagnement soit mis en place et que les élèves concernés ne se retrouvent plus dans le même collège", précise le rectorat.
  • Le procureur de la République d'Arras, Jean-Pierre Valensi, a simplement confirmé la mise en examen des deux garçons mineurs pour agression sexuelle, au risque de les traumatiser.
    Les deux mineurs ont toutefois été laissés libres de leurs mouvements et remis à leurs parents. "Ils n'encourent que des sanctions éducatives parce que, pénalement, ils ne peuvent pas avoir de peines de prison ou d'amendes", a ajouté l'avocat.
    "Il s'agit de mineurs de moins de 13 ans. Place aux mesures éducatives. Il faut privilégier l'action, en toute sérénité, de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), des psychologues et des psychiatres", a expliqué le magistrat, qui n'a pas souhaité faire de commentaire sur les faits. En admettant que la psychologie et la psychiatrie soient des sciences "dures" ('scientifiques', stricto sensu), les sexologues ne sont pas conviés : sans doute la sexologie est-elle une science par trop « molle » dans une affaire où toute mollesse est exclue.

    Vers la responsabilité pénale à 30 ans ?

    Lorsqu’en octobre 2008 à l’inauguration d'une nouvelle école nationale de la Protection judiciaire de la jeunesse Roubaix, la garde des Sceaux, Rachida Dati, annonçait son souhait d'instaurer des procédures plus sévères et plus rapides
    , les réactions hostiles fusèrent aussitôt.
    Composée de 32 membres - magistrats, policiers, juristes, éducateurs... -, toutes sensibilités politiques confondues, la commission Varinard, du nom de son président professeur de droit à Lyon, proposa de remettre à plat la justice des mineurs en 70 points.

    La ministre de la Justice privilégiait trois axes
    :
  • Abaisser l'âge minimum de responsabilité pénale à 12 ans. Si cette proposition est adoptée, un enfant pourra donc être poursuivi en justice dès l'âge de 12 ans. "Jusqu'à présent, il revenait au magistrat d'évaluer la capacité de "discernement" du mineur fautif pour savoir s'il relevait de la justice", rappelle Le Figaro.
  • "Permettre au juge de prononcer plus rapidement une sanction contre les jeunes fauteurs de trouble", selon le quotidien.
  • "Rachida Dati veut que la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) se concentre sur les mineurs ayant à faire à la justice pénale et ne consacrent plus temps et moyens à la prise en charge des mineurs en danger, notamment ceux victimes de maltraitance", toujours selon Le Figaro.
    Et « détail » souvent escamoté par la presse partisane, insolente mais objective :
  • Incarcération de mineur de moins de 14 ans interdite, sauf en matière criminelle et dans des conditions précises et dans des structures adaptées.

    En avril dernier, la ministre avait lancé la commission Varinard chargée "de remettre à plat l'ordonnance de 45 qui régit la justice des mineurs, pour plus d'efficacité".Selon le ministère, ce texte, datant de l'après-guerre, "n'est plus adapté aux réalités sociales d'aujourd'hui".
  • L’opposition conservatrice freine des quatre fers

    Le 4 décembre 2008, le Syndicat de la Magistrature qualifiait le projet de « vision réactionnaire et répressive de l’enfance », le jour où la commission rendait son rapport à la ministre de la Justice :
    « Le Syndicat de la magistrature affirme sa volonté de s’opposer fermement aux principales orientations de la commission Varinard qui nous feraient revenir à une époque où les jeunes commettant des actes de délinquance n’étaient appréhendés que sous l’angle du maintien de l’ordre public, au mépris de l’éducation. ». Et des victimes.
    Le SM accuse les membres de la commission :
    « la commission Varinard n’a pas travaillé dans un esprit de véritable concertation mais a surtout souhaité répondre à la commande politique exprimée sans fard par la Garde des Sceaux lors de l’installation de cette commission le 15 avril dernier. »

    Un collectif lui faisait écho et tout le réseau des associations et collectifs prenait possession des moyens institutionnels de diffusion de la propagande. « En prison à 12 ans », résume aussi un site d’enseignants dans un raccourci sans doute pédagogique, mais aussi sensationnel qu’idéologique. Ceux qui ne parviennent pas à prévenir les abus en tous genres et se font eux-mêmes maltraiter, abandonneraient-ils les victimes à leur sort, et les agresseurs à leurs pulsions, au prétexte qu’ils n’ont pas les moyens ? « C’est la faute à la société », affirmait facilement la gauche. « C’est la faute à la politique », prétend-on dans tous les cas aujourd’hui. Sarkozy est rendu responsable. La gauche n'est responsable d'aucun blocage, d'aucun conservatisme, de rien.

    Quand les réformes ne sont pas jugées idéologiquement correctes et conformes à la pensée unique, les crédits ne sont pas insuffisants.

    Toutes les raisons sont bonnes à gauche

  • pour bloquer les réformes :En avril dernier, la ministre avait confié au recteur André Varinard le soin de piloter une commission de 32 membres chargée de remettre à plat l'ordonnance de 45 qui régit la justice des mineurs, pour plus d'efficacité. Ce texte, datant de l'après-guerre, n'est plus adapté aux réalités sociales d'aujourd'hui, estime le ministère. Les crimes sexuels, par exemple, le démontrent trop souvent.

  • pour taire ce qui fait peur :
    Bien qu’ils ne couvrent pas l’ensemble des crimes et délits, dont un grand nombre reste secret, les chiffres montrent pourtant un bilan déjà accablant : en 2006, plus de 57 000 mineurs ont été condamnés par la justice. La délinquance s'est également considérablement durcie et touche des mineurs de plus en plus jeunes - 32 enfants de moins de 13 ans ont été jugés pour des crimes.
  • pour préserver les intérêts catégoriels :

    Les futurs éducateurs craignent pour leurs postes, si les sanctions dites «éducatives», créées par la loi Perben I et peu utilisées par les juges sont abandonnées.
    Pourtant, Rachida Dati voudrait en revanche que la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) se concentre sur les mineurs ayant à faire à la justice pénale et n’aient plus à consacrer autant de temps et de moyens à la prise en charge des mineurs en danger, notamment ceux victimes de maltraitance.
  • pour conserver aux juges souverains leur pouvoir discrétionnaire:
    Jusqu'à présent, il revenait au magistrat d'évaluer librement la capacité de «discernement» du mineur jugé coupable, pour savoir s'il relevait de la justice : le projet envisage une peine automatique.
    Le prétexte de l’opposition pour empêcher la réforme du droit ? Le ministère voudrait voir cet âge minimum fixé à 12 ans alors que certains des membres de la commission plaident pour fixer le seuil à …13 ans.

    Où en est le rapport de la commission Varinard ?
  • mercredi 25 février 2009

    PS : aucun secrétaire national à l’Outre-Mer ?

    Le PS cherche-t-il par hasard àhumilier les ultra-marins ?

    Les socialistes n'ont pas jeté assez d'huile sur le feu antillais.

    Pourtant les hurlements de Christiane Taubira ne sont pas parvenus à nos oreilles.

    PaSiDupes souhaiterait rassurer les Français ultramarins, mais n’a pas réussi à savoir qui au secrétariat national du PS est affecté à l’Outre Mer.
    Nous ne pouvons imaginer que les donneurs de leçons auraient pu négliger leurs lointains concitoyens.
    Après le tapage que le PS et Sa Cynique Majesté Royal ont fait pour exprimer tout leur respect et leurs accusations du gouvernement de jouer le pourrissement en Guadeloupe, le « couac » serait de taille et impardonnable.

    Le PS d’Aubry en est-il à son premier manque de respect ?

    Le poste de secrétaire national à l’Outre-Mer était déjà vacant avant la grève générale
    débutée le 20 décembre (Guadeloupe) et le 5 février (Martinique) et les insurrections
    En décembre 2008, il y a bientôt trois mois, lors de l'annonce du premier secrétariat national, le poste a été brièvement confié à Christophe Caresche. Il a ensuite été confié par intérim à Christian Paul, le 24 février 2009, date de l'annonce d'un futur Comité Outre-Mer. Cette structure présidée par François Lamy (bras gauche d’Aubry) regroupera notamment les premiers secrétaires fédéraux et des élus d'outre-mer.
    Nous devons avoir manqué une dépêche d’agence …
    Le BN est-il un cabinet fantôme ?


    Et la diversité, est-elle justement représentée ?...
    L’élection de Barrack Obama a été l'occasion un coup de pub manqué pour Sa Cynique Majesté Royal, et n’a pas fait tilt Rue de Solférino : l’encéphalogramme du « brain trust » est resté plat… Au laboratoire des idées du PS, ils ont pourtant deux chefs titrés : Christian Paul, Président et Lucile Schmid, Vice-présidente.
    Sainte Lucile n’évoque-t-elle pas la lumière ?

    PaSiDupes
    lance un appel à ses lecteurs pour savoir où se cache le ou la socialiste affecté(e) à l’Outre-Mer dans le second secrétariat national…
    Remarquez
    , c’est peut-être Claude Bartolone, aux Relations extérieures !

    PS : Aubry et Royal consommeront-elles leur mariage de raison

    Intégration des "royalistes" par la troisième voie

    Les passions retombées, Martine Aubry a ouvert mardi soir la direction du PS à une dizaine de proches de la motion qui soutenait Désirdavenir Royal.
    Ce rapprochement met au réfrigérateur les divisions qui avaient menacé d'implosion le principal parti d'opposition lors de son congrès de Reims. Martine Aubry, élue première secrétaire du PS, avait constitué son équipe de direction le 6 décembre 2008, sans les "ségoléniens". Tandis que l’agnelle chef de troupeau se déclarait une nouvelle fois victime innocente de tout, ses boucs tentèrent un coup de force.

    Passage Royal sous les fourches caudines de la Ch’tite Aubry

    Cette ouverture avait été initiée récemment par des déclarations de l’amère Royal, qui avait reconnu la légitimité de sa rivale: "Martine Aubry est la chef du Parti socialiste, et moi, je suis derrière
    ".
    "Si Ségolène veut s'inscrire dans le projet, notre porte est toujours ouverte", avait alors répondu la patronne du PS, tandis que, rentrée dans le rang, la battue offrait ses compétences internationales bien connues: de quoi créer de nouvelles tensions avec Israël et la Chine.


    Les ségoléniens se seraient décidés au nom de …"l'unité" du parti !
    Déjà forte de 50 membres, la direction du PS s'alourdit de 31 nouveaux premiers secrétaires nationaux (SN) et SN adjoints, qui n’appartiennent pas tous au contre-courant ségolénien...

    Ce est l’occasion pour Sa Cynique Majesté Royal de travestir les circonstances.
    Elle a considéré que le PS attendait les socialistes magdaléniens ségoléniens pour effectuer son retour à la civilisation, estimant qu'"une nouvelle étape s'ouvre avec l'entrée de (son) équipe dans la direction". Selon la démagogue, "les Français ont besoin d'une gauche unie et apaisée", tandis que le gouvernement, et donc le pays, n’auraient pas besoin d’un PS rééquilibré, intelligente et capable de faire des propositions. Il est certes illusoire d’envisager qu’il puisse être constructif, malgré la crise économique internationale qui exige pourtant l’unité nationale qu’ils annoncent en leur sein
    Mais nous ne sommes pas quittes des fadaises. L’amère Royal a sans doute pris un régime de bananes sur le chef, car elle semble frappée d’amnésie, lorsqu’elle assure : "J'ai tout fait pour cela et cette union va faire du bien". Pour les troubles mentaux, ce régime fait sans doute plus de bien que la banane.

    Le punch antillais a en revanche conservé ses vertus sur la voix. Manuel Valls a en effet quitté son réfrigérateur, mais a retrouvé ses cordes vocales et abandonné l’invective pour prendre la parole au nom de Sa Cynique Majesté Royal. Elle a en effet prolongé sa visite électorale et se démène en Guadeloupe pour convaincre qu’elle peut éteindre le feu qu’elle a réactivé. Le député a affirmé à la veille de l’annonce qu’"il fallait tourner la page de Reims et [que] la situation politique du pays obligeait au rassemblement".

    Et si l’ « union » s’était faite au nom des élections européennes ?

    Il était nécessaire que le PS se présente en équipe sur la ligne de départ des élections européennes de juin.
    L'amère Royal
    doit rencontrer "dans les jours qui viennent" la maire de Lille, Martine Aubry, Première Secrétaire du PS "pour définir avec elle la nature de ses missions", a annoncé l'eurodéputé "royaliste" Vincent Peillon à l'issue du bureau national.
    V. Peillon a choisi de ne pas entrer dans la direction tout comme d'autres "barons" "royalistes", comme Gérard Collomb, le maire de Lyon et Manuel Valls ou François Rebsamen, ex-numéro 2, mais s'est félicité que la "page du congrès délétère" soit "enfin tournée". Ca commence à faire quelques pages…
    Quant à l'insignifiante députée des Deux-Sèvres, Delphine Batho, la chaufferette du siège de Sa Cynique Majesté Royal à l'Assemblée, elle a dû tomber aux oubliettes, car nous ne l'avons pas retrouvée sur au palmarès des nomminés au festival socialiste.

  • Quatre "ségoléniens " particulièrement primaires deviennent secrétaires nationaux, telles les jeunes "pousses" Najat Belkacem, adjointe au maire de Lyon (questions de société) et la députée Aurélie Filippetti (questions énergétiques), ou les vieilles tiges comme les députés Jean-Patrick Gilles (famille) et Gaëtan Gorce (exclusion).
  • Quatre vassaux de la candidate Royal, battue et rebattue, deviennent SN adjoints avec des portefeuilles pompeusement qualifiés de "régaliens", non sans ironie s’agissant d’un simple parti, il est vrai grossi de « royalistes ». Ainsi Patrick Mennucci, maire du 1er arrondissement de Marseille (animation et développement des Fédérations), Frédéric Léveillé premier secrétaire fédéral de l'Orne (trésorerie), Carlos Da Silva, 1er fédéral de l'Essonne (rénovation).
    Autre ségolénien, dans la catégorie senior, le député Jean-Louis Bianco co-présidera le Forum des territoires, avec la députée aubryste
    Marylise Lebranchu.

    Des contrepoids à la porte du secrétariat national du PS
  • Plusieurs amis de Benoît Hamon viennent réduire l’impact de l’arrivée des ségoléniens à la direction, comme l'idéologue et député eurodéputé Henri Weber (SN adjoint à la mondialisation), ainsi que d'autres soutiens de Bertrand Delanoë comme Yves Colmou (communication) ou l’éléphant jospiniste Daniel Vaillant (président du Comité organisation des votes), et aussi des proches de la maire de Lille comme l’immense André Laignel (Aménagement du territoire et développement local) ou Laurent Baumel (1968, Europe et des Relations internationales) .
    On l'a dit, reste donc à déterminer quelle responsabilité pourrait un jour être confiée à la présidente de Poitou-Charentes Royal. On évoque de possibles missions à l'étranger, auprès du Parti socialiste européen, par exemple. Son affectation n’est pas précisée : elle sert donc actuellement de tare dans le rééquilibrage de la balance socialiste.

    Le vase socialiste brisé par le Référendum sur traité européen l'Europe

    Le 29 mai 2005, le PS a éclaté façon puzzle lors du référendum français sur le traité établissant une Constitution pour l'Europe. Ce troisième référendum français sur un traité européen (après 1972 et 1992) est le premier à être rejeté par 54,68% des électeurs ont répondu « non ».
    Or, le Parti socialiste, les Verts sont apparus particulièrement divisés, certains de leurs dirigeants prônant le non, tel Laurent Fabius, Marc Dolez ou Henri Emmanuelli qui cornaque l’actuel porte-parole, Benoît Hamon, ou Jean-Luc Mélenchon, lequel a depuis créé son propre part dans l’ombre du PC. Ils ont mené campagne contre l'adoption du traité, en dépit des consignes du parti. Certains (comme l'hebdomadaire bayrouiste Marianne) évoquent des malversations lors de ce vote, notamment dans les fédérations du Nord et des Bouches-du-Rhône, où sévit le sulfureux ségolénien Mennucci, porte-bagages de Désirdavenir Royal...

    A NOTER, pour l’information du LKP et Français:
    Le PS et Sa Cynique Majesté Royal accusent actuellement le gouvernement de jouer le pourrissement en Guadeloupe.
    Or, le poste de secrétaire national à l’Outre-Mer est actuellement vacant au PS
    en décembre 2008, il y a bientôt trois mois.
    Lors de l'annonce du premier secrétariat national, le poste a été brièvement confié à Christophe Caresche. Il a ensuite étéconfié par intérim à
    Christian Paul, le 24 février 2009, date de l'annonce d'un futur Comité Outre-Mer. Cette structure présidée par François Lamy (bras gauche d’Aubry) regroupera notamment les premiers secrétaires fédéraux et des élus d'outre-mer.

    PaSiDupes lance un appel à ses lecteurs pour savoir quel(le) socialiste est affecté(e) à l’Outre-Mer dans le second secrétariat national…