samedi 28 février 2009

Une majorité de Français de métropole favorables à l'indépendance de la Guadeloupe



Sa Cynique Majesté Royal et Besancenot sont désavoués

Les casseurs seront-ils les payeurs ?

LKP assumera-t-il seul la reconstruction de l’économie du département. Ce devrait être la conséquence logique des blocages et des manques à gagner de la responsabilité des syndicalistes insurgés. Car les actions et exactions des indépendantistes ont largement dépassé en violences et en déprédations ce qui est tolérable en situation de grève démocratique. Un homme a été tué par les siens et les responsables des méthodes d’excitation des passions ne peuvent s’en tirer à si bon compte : les démocrates Français désapprouvent.

51% des Français de métropole sont favorables à l'indépendance

Selon un sondage Opinion Way-Le Figaro Magazine qui donne la parole a la majorité silencieuse des pris en otages par les syndicats.
Il dérange autant en métropole qu’aux Antilles. Alors que la grève générale en Guadeloupe ne semble pas prendre fin, le sondage OpinionWay paru ce samedi dans Le Figaro Magazine jette un éclairage nouveau sur ce conflit.

A la surprise générale, 51% des Métropolitains se déclarent en effet favorables à l'indépendance de la Guadeloupe. Les résultats sont encore plus nets auprès des électeurs de la majorité présidentielle du premier tour qui se prononcent à 58% en faveur de la sécession. Preuve que le conflit a douloureusement frappé les esprits hexagonaux.



À l'inverse, avec plus de 80% d'opinions défavorables à la sécession, les habitants de la Guadeloupe sont très majoritairement attachés à la France.

Ainsi, FKP et Domota sont illégitimes


Désirdavenir Royal et Besancenot déconsidérés.

En dépit de la propagande sur les taux de chômage, les signes extérieurs de pauvreté et les prétendues humiliations qu’ils subiraient,
les Guadeloupéens sont restés attachés aux avantages que la France et les salariés Français leur consentent solidairement.

Certes, une petite minorité tonitruante et violente, formée par Cuba et soutenue par les agitateurs métropolitains revendique plus de justice sociale, mais en a-t-on jamais assez ? C’est un fonds de commerce pour les malfaisants, les syndicalistes. Que dire donc des syndicalistes révolutionnaires. D’autant qu’en la circonstance, les syndicats démocratiques n’ont pas eu le courage de s’affirmer et de se distinguer des ultras de gauche. Ils se sont laissés aller à leurs excès, verbaux et physiques, pour ne pas se laisser déborder ? Les syndicats, démocrates ou révolutionnaires, avec le renfort des media militants et des responsables de peu de convictions, si bien informés soient fussent-ils, ont fait de la surenchère sociale anti-colonialiste et idéologique, ont dénoncé un néo-colonialisme supposé et participé à une propagande populiste caricaturale, sur les thèmes de la juste repentance coloniale des oppresseurs, de l’humiliation par les Blancs, et de l’exploitation noire par les « békés », tous des patrons. A droite, Willy Angèle, président de l'antenne guadeloupéenne du MEDEF, est clairement l'un de ces "békés", les grands patrons, descendants des colons, que la propagande médiatique rend responsables de la crise "néo-coloniale" en Guadeloupe.

Agitée par les révolutionnaires intérieurs du LKP ou continentaux, comme Besancenot et Désirdavenir Royal, l’opinion locale, voire hexagonale, s’est faite manipuler. Sous la menace de représailles des hommes des syndicats ou convaicus par la propagande de leur solidarité obligée par la couleur de la peau, les Guadeloupéens, bien que souvent métis, façon Obama, n’avaient pas la liberté de s’opposer au LKP et de revendiquer le droit au travail et à la paix sociale.

Les nouveaux révolutionnaires ont revisité et aggravé la lutte des classes traditionnelle: elle ne serait pas seulement sociale mais raciale. Elle est aussi plus sournoise, en ce que, le jour, elle ne revendique que la justice sociale, mais, la nuit, travaille à la prise du pouvoir politique par l’exaspération des mentalités et à l’organisation des troubles du lendemain. Bien que des accords minoritaires soient signés, Elie Domota a déjà fait savoir que la lutte continue.

Ambiguïté des réponses ou ignorance de la vérité ?

  • Une majorité sensible des Français de métropole (68%) considère la Guadeloupe comme un atout pour la France
    Ils disent qu’elle contribue à son rayonnement international. La planète sportive sait-elle si Marie-Jo Pérec, Muriel Hurtis, Christine Arron ou Jean-Marc Mormeck sont antillais, Cap de Verdiens ou Maliens ? Thierry Henry est certes antillais, mais né en Essonne et ses admirateurs l’ont-ils jamais vu porter le maillot guadeloupéen ? Les 68% énoncent donc un postulat, malgré l’exemple de Thuram, ou du groupe Zouk … D’ailleurs Pascal Légitimus est métis, le poète Saint-John Perse (ci-contre) était un blanc né en Guadeloupe et George Pau-Langevin est élue socialiste de Paris, qu’on a d’ailleurs pas entendue, bien que née à Pointe-à-Pitre.
  • Ils ne sont que 32% à percevoir la Guadeloupe comme un poids financier.
    Les métropolitains ne savent pas que le fonctionnaire (Pôle Emploi) Elie Domota. gagne 1,4 fois le salaire métropolitain, qu’il soit en grève ou non.
    Là aussi, l'appartenance politique est déterminante. 46% des électeurs du président estiment que l'île est un poids contre 16% de ceux qui ont voté Royal en 2007.
  • Autres éléments

    Et
    si les Métropolitains sont 50% à croire que l'Hexagone aide suffisamment l'île, les Antillais sont, eux, 63% à penser le contraire.
    Les propositions du gouvernement pour sortir du conflit sont-elles adaptées ? 47% des Métropolitains les jugent insuffisantes, une proportion qui grimpe à 66% chez les Caribéens.
  • Les causes de ce conflit sont dues,
    - pour 74% des Métropolitains contre 87 % des Guadeloupéens, aux inégalités et à la vie chère ;
    - pour 13% des habitants de l'Hexagone, à l'héritage colonial et la ségrégation. Les Antillais sont, eux, deux fois moins nombreux (5%) à y voir les raisons de l'embrasement social actuel, ce qui constitue un désaveu de la propagande des syndicalistes et de la récupération politicienne de Sa Cynique Majesté Royal.


    Relativisons
    Au 1er janvier 2003, la population de la Guadeloupe était estimée à 440 000 habitants, pour 417 000 habitants en 1995. Si le taux de natalité reste à un niveau comparable (1,7 %), l’île comptera 537 000 personnes en 2010. La moitié a moins de 34 ans.
    La population de la Guadeloupe équivaut à celles des villes de Lyon ou de Toulouse.

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