samedi 28 février 2009

Guadeloupe: Hollande critique l'absence du gouvernement aux obsèques du syndicaliste

McCain reprochait à Obama de parler de l'Irak sans s'y rendre

Sa Cynique Majesté Royal a attaqué frontalement le gouvernement après avoir assisté aux obsèques du syndicaliste guadeloupéen Jacques Bino, tué par l’un des siens à un barrage mercredi 15/02.
Avec « une violence inouïe » aurait dit la petite Batho, l’amère candidate battue à la présidentielle avait dénoncé l’absence de représentation du gouvernement et avait prédit
une répétition antillaise de la Révolution Française


L’agression ne pouvait rester sans suites

"Dès qu'il y a un peu de sang et qu'elle peut mettre en cause l'État, elle vient traîner ses guêtres sans que personne ne l'invite", avait observé Dominique Paillé. « C'est valable pour la Guadeloupe, mais aussi pour les chantiers navals Gamelin, un temps en difficulté à cause des banques et du suicide du patron, avant que sa fille ne lance une souscription pour renflouer l'entreprise.
Le MEDEF de Guadeloupe a également fustigé la présence de la socialiste sur l'île, en demandant notamment "qu'elle se casse"...

A noter que la femme « libre », « debout » et « juste » avait tenu sa visite secrète et qu’elle avait imposé sa venue au maire socialiste (DVG pour attraper plus de bulletins), lequel avait dû la travestir en invitation. Elle s’était en fait sentie obligée de se montrer à la suite des passages éclairs séparés de délégations du PCF et du PS. Les photos-souvenirs ne sont pas accessibles… En revanche, celles du séjour du Che Besancenot et de Royal sous les tropiques ne manquent pas.

Les Segollande font la paire


L'ancien premier secrétaire du PS François Hollande a critiqué lundi 23 février "l'absence totale de tout représentant du gouvernement", la veille, aux obsèques du syndicaliste insurgé du LKP tué en Guadeloupe par un jeune qui tenait un barrage insurrectionnel. « Je mets en cause là une indifférence et c'est cette indifférence qui est regardée comme un mépris" par les Guadeloupéens, a déclaré le député de Corrèze sur RTL.
Interrogé sur les critiques contre la présence et les déclarations de l’amère Royal en Guadeloupe, il a jugé que "ce n'est pas (sa) présence qui est en cause, c'est l'absence et l'indifférence du pouvoir".


Flamby 1er a été bien inspiré de souligner que l'ex-candidate socialiste à la présidentielle avait "été invitée par le maire de Pointe-à-Pitre" et qu'elle était "très liée à la Guadeloupe" (?).
Marie-Ségolène Royal est née à Dakar au Sénégal à l’époque de l’Afrique occidentale française (AOF) et de la colonisation… Son père, Jacques Royal (1920- 1981), lieutenant-colonel d'artillerie de marine, était un symbole de ce que la gauche appellerait la domination française ((Diên Biên Phu, Algérie, électeur de Jean-Louis Tixier-Vignancour -candidat de l'Algérie française-, devenu représentant de commerce et adjoint au maire de Chamagne dans les Vosges).


Son ex-concubin ne connaît pas plus l’histoire Royal que le reste et fait l’amalgame entre Martinique et la Guadeloupe
à laquelle elle serait "très liée ". Or, la mère de ses enfants a vécu pendant trois ans à la …Martinique en raison d'une autre affectation militaire de son père en 1960.
Sachant que les quatre enfants du couple ont été élevés en France par Aurèle, une nounou noire (ci-contre) au service des Segollande, le tableau de la « repentance coloniale » est complet.

Sa Cynique Majesté Royal est loin de faire l'unanimité, et ne rassemble pas même la majorité: "Le Collectif DOM appellera l’Outre Mer en 2007 invitait à se mobiliser « si Ségolène Royal entreprend son voyage aux Antilles avant l’exclusion définitive de Georges Frêche - Quel mépris envers la communauté Noir, de la part du PS (LBS) ».

Le parallèle avec la polémique McCain-Obama s’impose

Fin juin 2008, pendant la campagne à l’investiture de la présidentielle américaine, le candidat républicain à la présidentielle américaine, John McCain, avait reproché à son probable adversaire de novembre, le démocrate Barack Hussein Obama, de critiquer la guerre en Irak sans aller sur le terrain (lien Le Point).
McCain a proposé à son adversaire démocrate de lui-même l'y accompagner. Mais Obama a décliné cette offre, affirmant au New York Times : "Je ne veux pas être impliqué dans un coup de publicité politique." Il a toutefois précisé que "l'Irak serait évidemment l'étape prioritaire", mais il est d’abord allé au Canada.. "Je pense que si je vais en Irak, alors j'irai parler aux soldats et aux commandants, je ne serai pas là pour tenter de marquer des points ou me donner en spectacle", a encore dit le sénateur de l'Illinois.

Sa Cynique Majesté Obama est-elle vraiment la gourou de Barrack ? Ne devraient-ils pas inverser les rôles ?

Barack (« béni » en arabe et swahili) est né en 1961 sur la base militaire américaine d’Honolulu, mais n’a aucun état de service, malgré la première guerre du Golfe (la guerre Iran-Irak de 1980 à 1988). Par bonheur, tous les Noirs -fussent-ils métis- n'étaient pas forcés -quoi qu'en dise la propagande du CRAN et des autres- de se porter volontaires.

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