samedi 1 juin 2019

L'islamiste au colis piégé de Lyon a été mis en examen et écroué

Un étranger algérien, clandestin, islamiste et ...surveillant de lycée

Les enquêteurs n’excluent pas l’hypothèse d’un acte commis par ressentiment contre la France

Domicilié à Oullins, ville de droite dans la banlieue de Lyon, Mohamed Hichem Medjoub, ci-contre, un Algérien de 24 ans, a été arrêté lundi 27 mai et placé en garde à vue, vendredi, après avoir été présenté à un juge plus tôt dans la journée, annonce le Parquet de Paris.

Il a été interpellé en pleine rue, lundi matin, vers 10 heures, sur le boulevard Yves-Farge, dans le 7e arrondissement de Lyon, Rhône. L'analyse des images de vidéosurveillance et des achats en ligne, notamment sur Amazon, du principal suspect a permis son interpellation trois jours après les faits. Les enquêteurs avaient établi une filature depuis son domicile, où ils redoutaient la présence d'explosifs, notamment de TATP, substance retrouvée dans le colis piégé.
Depuis janvier 2018, Mohamed Hichem Medjoub s'était ainsi procuré du matériel de survie, rapporte L'Express. Et depuis mars 2019, il s'était ainsi fait livrer les éléments qui auraient pu servir à confectionner l'engin explosif : piles, litres d'eau oxygénée et acétone, circuit imprimé... Le tout, enregistré depuis son adresse mail personnelle et livré directement au domicile du jeune homme.
L'autre axe principal de l'enquête est l'analyse des images de vidéosurveillance qui ont servi à la diffusion de l'appel à témoins. Le maire de Lyon et ancien ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, a expliqué ce lundi matin, en direct sur BFMTV, que le suspect principal avait été interpellé notamment "grâce au système de vidéoprotection de la ville de Lyon qui a permis de remonter le parcours du suspect jusqu'à localiser l'endroit où il se trouvait". Trois proches, un frère cadet et les parents du suspect, depuis libérés, ont également été placés en garde à vue.
Mardi 28 sur CNews, le ministre de l’Intérieur Castaner avait affirmé  n'avoir "pas de doute" que ce suspect était "le responsable" de l'attentat, qualifié d'"attaque" : comme celles des Gilets jaunes à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière [lien PaSiDupes] ou au domicile de son hystérique collègue blogueuse [lien PaSiDupes] en place au sous-ministère à la supériorité des femmes sur les hommes ?

Après avoir d'abord nié son implication dans l'attentat, il a avoué mercredi 29 mai avoir conçu et déposé le colis qui a explosé dans une rue du coeur de Lyon, faisant 14 blessés, le vendredi 24 mai.  Il a aussi avoué avoir actionné la bombe.
L’ancien étudiant en informatique a effectué des recherches internet sur le djihad, la fabrication de bombes artisanales et le moyen de les déclencher à distance.
Quand la presse est trop bavarde...
Selon les experts, le colis contenait une charge "de 250 à 400 grammes de TATP associée à des billes d’acier et des vis, un dispositif de déclenchement à distance par télécommande et une source d’énergie composée de 8 piles". Pour mémoire,
ce type d’explosif composait les ceintures explosives des terroristes lors des attentats du 13 novembre en France, mais aussi les bombes de Bruxelles le 22 mars 2016.
des recherches sur internet relatives au djihad et à la fabrication d’engins explosifs.
Vendredi vers 17h30, un homme jeune  à vélo, avec casquette et lunettes de soleil, avait déposé devant une boulangerie du quartier de la presqu'île lyonnaise un sac en papier contenant des vis, des billes de métal, des piles, ainsi qu’un circuit imprimé et un dispositif de déclenchement à distance.

Un étrange appel à témoins:

L’enquête a pu déterminer que "le profil génétique identifié sur les éléments de l’engin retrouvé sur les lieux de l’explosion correspond à celui du principal suspect", a indiqué une autre source proche du dossier. Lors des perquisitions menées au domicile familial d’Oullins, dans la proche banlieue lyonnaise, "des éléments susceptibles d’entrer dans la composition du TATP [un explosif] ont été retrouvés", a poursuivi la même source.


Un deuxième suspect aurait également été interpellé, a annoncé le maire de Lyon Gérard Collomb sur BFMTV. L'arrestation de Mohamed Hichem Medjoub s’est suivie lundi 27 mai de celle d’un lycéen majeur, identifié comme étant le frère cadet du suspect numéro un, puis de celle de son père et de sa mère. La garde à vue des parents a été levée jeudi. Le suspect vivait chez sa mère, à Oullins, en proche banlieue, où une perquisition a été menée par une unité du Raid, appuyés d’une service de déminage.
De source policière, le jeune frère a été interpellé par la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) et la sous-direction antiterroriste (SDAT). Ce mineur scolarisé au lycée Ampère de Lyon, lui aussi serait de nationalité algérienne, précise Le Figaro du 27. 

Mohamed Hichem Medjoub, un étudiant en informatique algérien de 24 ans, a été mis en examen pour "tentative d'assassinats en relation avec une entreprise terroriste", "association de malfaiteurs terroriste criminelle", "fabrication détention et transport d'explosifs en relation avec une entreprise terroriste".






🔴 Colis piégé à : le suspect dit avoir agi au nom de Daech >
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En garde à vue, l'islamiste d'origine algérienne Mohamed Hichem Medjoub a reconnu lui-même être en situation irrégulière sur le sol français, et vivre de ses cours d’informatique donnés sur Internet, qui lui rapportent quelques centaines d’euros par mois selon lui.

Inconnu des services de police, ce faux étudiant travaillait également comme surveillant au lycée Ampère de Lyon, rapporte Europe 1
Arrivé en France à l'été 2017 avec un visa étudiant. 
Resté en France, sans visa.



Medjoub a par la suite admis avoir prêté allégeance "en son for intérieur" à l’Etat islamique
Durant sa garde à vue, le suspect avait tenu des propos religieux intégriste, mais ne s’était revendiqué d’aucune organisation terroriste.

Il expliquait qu'il voulait faire monter le vote populiste et raciste avant les élections européennes de dimanche pour pousser les musulmans à la révolte, a indiqué "une source proche de l'enquête".

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