samedi 30 septembre 2006
Raphaëlle Bacqué, dans Le Monde du 29.06.06 dresse un tableau saisissant de la famille Royal, dont est issue La Maréchale Me-Voilà-M'As-Tu-Bien-Vue.
Le père marche en tête en bottes d'équitation, tandis que la mère soumise suit. Les huit enfants, par ordre décroissant : Marie-Odette, Marie-Nicole, Gérard, Marie-Ségolène, Antoine, Paul, Henry et Sigisbert. Les garçons portent les cheveux ras : le lieutenant-colonel Jacques Royal oblige ses fils, à l'adolescence, à être enfants de troupe. Ils y sont presque tous passés. Antoine, lui, s'est franchement rebellé : "Si tu m'y obliges, tu ne me reverras plus jamais de ta vie", a-t-il lancé à son père.
Le journal Le Monde indique que la famille a des moyens financiers convenables, même pour entretenir huit enfants nés en neuf ans. Dans les années précédentes, en Afrique, aux Antilles, où les Royal ont vécu au gré des mutations du père, elle a goûté aux charmes de la vie d'expatriés, avec boys et maisons confortables. A Chamagne, ce village de 400 âmes au coeur de la Lorraine où il est revenu après avoir achevé sa carrière d'officier supérieur, ils font figure de notables. La maison est vaste. Trois étages, de belles pièces, un petit jardin. Les Royal ont été les premiers à avoir une télévision et une machine à laver. L'été, les enfants se succèdent dans les maisons de vacances de leurs grands-parents maternels à Villers-sur-Mer (Calvados) ou sur la Côte d'Azur.
Les enfants Royal gardent surtout le souvenir sombre d'une éducation à la dure. "Mon père, c'était un peu Folcoche, assure aujourd'hui Antoine, né seize mois après Ségolène. Nous n'avions pas droit au chauffage dans les chambres, la toilette se faisait à l'eau froide. Nous devions réciter la prière du matin, le bénédicité avant les repas. Tenue impeccable à table. Pas de dessert et, d'ailleurs, pas de sucreries." La morale familiale est rigide, fondée sur le sens de l'honneur et les commandements religieux. Le dimanche, les huit rejetons forment une belle chorale et entonnent des chants grégoriens.
Sur ce petit monde, Jacques Royal règne en autocrate. Sans jamais montrer la plus petite marque d'affection. C'est un homme cultivé, germanophone, amateur d'histoire et de latin. Il peut se montrer charmant à l'extérieur, il est d'une dureté implacable pour les siens. Lorsqu'il s'absente, la tension se relâche un peu, mais sa femme, Hélène, ne se risque pas à s'émanciper des règles du couple. Le lieutenant-colonel n'est pas un monstre, pourtant. Mais c'est un homme profondément blessé. Né en 1920, il est le septième d'une famille de huit enfants. Son père, Florian Royal, polytechnicien (promotion 1912), avait embrassé la carrière militaire et connu le feu en 1914, avant d'épouser une fille de gros propriétaires terriens et de terminer général. L'âge, la hiérarchie militaire l'ont irrémédiablement placé en maître de son fils. Il vit d'ailleurs à Chamagne, tout près de la maison de Jacques, auquel il impose sa vigilance de commandeur.
Jacques Royal, lui, est de cette génération de militaires qui a perdu toutes les guerres. Engagé volontaire en 1939, à 19 ans, il a été fait prisonnier près d'Epinal, au moment de l'avancée nazie. Par tradition familiale autant que par goût, il est resté dans l'armée, une fois la paix revenue. Dans l'artillerie, comme son général de père. Commence alors la grande série de défaites. L'Indochine, d'abord, dont il revient foncièrement anticommuniste et ébranlé dans ses certitudes sur la grandeur de la France. Puis l'Algérie, qui va achever de nourrir son désarroi. Jacques Royal est parti combattre dans le Sahara du Sud, laissant épouse et enfants. Il reviendra se sentant floué, angoissé d'avoir laissé les harkis qu'il sait voués à une mort inévitable. Antigaulliste absolu. Crachant sur l'hypocrisie des politiques. Marqué par une amertume profonde.
Un de ses frères, militaire comme lui, a démissionné en signe de désaccord. Jacques n'ira pas jusque-là, mais il obtient d'être mis à la retraite en 1964. Il n'a que 44 ans et ne portera plus jamais ses médailles. En 1965, première élection présidentielle au suffrage universel, Jacques Royal vote pour le candidat de l'Algérie française, Jean-Louis Tixier-Vignancour. Dans la famille, on pensera longtemps qu'il a choisi par la suite de donner sa voix à Jean-Marie Le Pen, qu'il appelle parfois "le gamin". En tout cas, puisque les valeurs auxquelles il croyait sont parties en fumée, il resserre son autorité sur son clan.
Seulement, l'époque est en train de changer sans lui. Ses fils et filles cherchent à lui échapper. Marie-Odile et Marie-Nicole se sont apparemment soumises aux diktats paternels. Mais, derrière, c'est la fuite généralisée. Gérard s'est engagé dans l'armée. Jusque-là, il a paru le plus introverti de tous. "Le plus soumis", disent ses frères. Il va bientôt rejoindre la DGSE. […] Pour l'heure, cependant, Marie-Ségolène, qui n'a pas encore renoncé à son premier prénom, a obtenu d'être interne à l'institut Notre-Dame d'Epinal. Antoine, lui, a devancé l'appel pour faire son service militaire. A l'officier qui lui exposait la vie de la caserne, il a lancé goguenard : "Ne vous en faites pas, j'ai déjà dix-sept ans d'armée derrière moi !" Plus tard, Antoine aura maille à partir avec la justice. Paul, Henry et Sigisbert sont en pension. (légèrement abrégé de Le Monde)
Quatre des huit enfants Royal (de gauche à droite), Marie-Nicole, Antoine, Marie-Ségolène (au centre) et Gérard, en 1962, à la sortie de la messe dominicale en Martinique.
Parmi ces quatre enfants de bourgeois brimés, mais propres sur eux, plusieurs vont faire parler d'eux. En attendant, Gérard, dans le 'post' suivant, c'est Antoine qui retient aujourd'hui notre attention. France 2 ou France-Inter a bien dû vous informer en son temps qu’Antoine Royal, chef d'entreprise dans les Vosges et frère de la candidate à la candidature du PS aux présidentielles de 2007, a été mis en examen vendredi 21 avril 2006 pour escroquerie et abus de biens sociaux par un juge d'instruction de SaintDié... Bien qu’ils aient dû répéter l’information, vous l’avez certainement manquée… Le mal est réparé !
Quoi qu’il en soit, dans son édition de vendredi 21 avril 2006, Le Parisien révélait qu'Antoine Royal était convoqué par la police judiciaire jeudi 20 avril, afin d'être placé en garde à vue. Le quotidien, qui se plaît à souligner qu'Antoine Royal est présumé innocent, comme le veut la loi, comme pour les autres, ce qui ne préjuge de rien, jusqu’à preuve du contraire, indique que ce dernier "devait être entendu dans le cadre d'une information judiciaire ouverte à Saint-Dié le 22 septembre 2004, à la suite d'une plainte de la CPAM des Vosges". Un organisme hautement social, à la hauteur des propos de la candidate à la pré-sélection' socialiste. Or, l'avocat d'Antoine Royal a indiqué au journal ne pas être "au courant de cette convocation et n'a pas souhaité s'expliquer sur ce dossier".
Donc, le chef d'escroquerie fait suite à une plainte de la Caisse primaire d'assurance-maladie (CPAM) des Vosges qui avait motivé l'ouverture d'une information judiciaire dès septembre 2004 par le parquet de Saint-Dié.
La caisse d'assurance-maladie reproche à Antoine Royal d'avoir perçu indûment des indemnités journalières, ainsi qu'un capital décès à la mort de son épouse, en novembre 2003, alors qu'il était séparé de cette dernière. Or la séparation "de droit ou de fait" constitue une clause de non versement.
Le préjudice occasionné par le Royal escroc s’élèverait à quelque 33.000 euros, soit plus de 21,6 millions de centimes de francs : combien de fois le SMIC, demandez-vous? Il n’y a pas de petit bénéfices, ni de biens mal acquis…
Le frère de Marie-sEGOlène Royal, qui avait été convoqué jeudi à la police judiciaire de Nancy et placé en garde à vue, a été remis en liberté à l'issue de son audition par le juge Didier Gastaldi et placé sous contrôle judiciaire. La justice est égale pour tous.
Selon une source proche de l'enquête, la mise en examen pour abus de biens sociaux concerne la Sefcco, une entreprise de transformation et de commercialisation de bois qui emploie 13 personnes à Granges-sur-Vologne et dont Antoine Royal est le P-DG, ainsi qu'une scierie qu'il dirigeait et qui a fait l'objet d'une liquidation judiciaire en 2004.
La bonne gestion n’est pas le point fort de la famille. En revanche, on n’a pas d’états d’âme…Français, vous voilà prévenus! Gardons le sourire, madame la Maréchale Me-Voilà-M’As-Tu-Bien-Vue.
Et qu’en pensent les sondés ? Amis sondeurs partisans, pas même un peu troublés?...
Comme Jospin, Flamby 1er, alias François Hollande, renonce au don de sa personne à la France. Il se consacrera donc à la réalisation des ambitions de sa compagne, en réquisitionnant l’appareil du PS en sa faveur, EXCLUSIVEMENT. Hold-up familial et démocratique…
Les prétendants socialistes ont de vendredi minuit à mardi 15H pour faire acte de candidature.
Dominique Strauss-Kahn a le premier officialisé sa candidature à l'investiture pour la présidentielle, vendredi matin, en se présentant comme le "meilleur rempart" contre la droite. Le député du Val-d'Oise dans son fief électoral de Sarcelles a affirmé que "Aujourd'hui les choses commencent". On va donc voir ce qu’on va voir ! Un peu plus tôt, 500 élus, responsables, militants franciliens, dont le président de la région Ile-de-France Jean-Paul Huchon, lui avaient apporté leur soutien.
La Marie-sEGOlène Royal, députée des Deux-Sèvres, a tenu vendredi soir son dernier meeting avant le dépôt des candidatures, à Vitrolles (Bouches-du-Rhône). Elle en a profité pour annoncer officiellement sa candidature.
« J’accepte… ! » a-t-elle lancé. Nous ne lui avons pourtant rien demandé…
François Bayrou en a profité pour ironiser sur l'absence de Marie-sEGOlène Royal à une réunion de chercheurs, alors que sa présence y était annoncée, mettant en opposition le "médiatique" et le "réel". C’est chez elle une habitude de s’annoncer, puis de se décommander à la dernière minute. Il faut admettre que la Maréchale Me-Voilà-M’As-Tu-Bien-Vue n’est pas spécialement scientifique, comme elle n’est pas non plus économiste. Suggestion à l’adresse des sondeurs de profondeurs abyssales : interroger le lecteur de CLOSER ou de GALA sur les champs de compétence de Mary Poppins, candidate à la candidature !…
Car, "Refuser de rencontrer des chercheurs, c'est montrer aussi que le médiatique l'emporte sur le réel. MOI, je refuse de jouer la carte de la médiatisation du matin au soir et même parfois une partie de la nuit. Je préfère ouvrir un chemin et je suis sûr que les Français le trouveront", a-t-il ajouté. Dimanche, d'autres dirigeants politiques ont prévu de venir se confronter aux chercheurs français, dont l'ancien premier ministre socialiste Laurent Fabius.
Laurent Fabius, dimanche matin, devrait profiter de cette tribune médiatique pour faire une "déclaration" de candidature officielle pour les primaires au sein du PS en vue de l'élection présidentielle, en marge de l'université d'automne de "Sauvons la Recherche", à Fleurance, dans le Gers. L'ancien Premier ministre déposera formellement sa candidature lundi ou mardi, a précisé son bras droit, Claude Bartolone.
Jack Lang ne disposait pas des 30 parrainages requis pour être candidats à l'investiture socialiste voilà quelques jours encore, mais finalement l'ancien ministre de la Culture du Marais les a bien recueillies- aux forceps- et il se lancera dans la course comme il l'avait toujours affirmé. La réincarnation du CHE... et vedette du Festival des Vieilles Charrues ... avoue que "Les derniers parrainages ont été un peu compliqués à trouver mais que François Hollande a tenu sa promesse". Fin août, le patron du PS avait estimé qu'il serait "indigne" du Parti socialiste que l'ancien ministre soit disqualifié de la course à l'investiture "pour des raisons administratives". Il faut bien dire que D’Jack ne constitue pas une bien grande menace….
vendredi 29 septembre 2006
Avec Redecker, la France découvre l'intolérance de l'islam
Professeur en Haute-Garonne, Robert Redeker, 52 ans, a reçu des "menaces de mort écrites, sous forme de mails" le jour même de la publication d'une tribune sans langue de bois sur l'islam dans Le Figaro, le 19 septembre, et n'est pas réapparu dans l'établissement le lendemain, selon le proviseur Pierre Donnadieu.
Interrogé par le journal, M. Redeker, qui ne regrette pas d'avoir écrit ce texte, a déclaré avoir éprouvé "de l'angoisse dans un premier temps car ces menaces sont précises et visent (sa) vie". Le professeur a précisé sur i-Télé les menaces dont il est victime. Outre des menaces directes par mail, il a par ailleurs révélé que des forums djihadistes, "qui ne sont pas accessibles à tout le monde" donnent "toutes les coordonnées pour pouvoir (l)'assassiner".
"De la tristesse, ensuite, car ce qui m'est fait correspond tout à fait à ce que je dénonce dans mes écrits: l'Occident se retrouve sous surveillance idéologique de l'islam", a-t-il ajouté.
Le ministre de l'Education nationale Gilles de Robien, s'est déclaré "solidaire" du professeur, jeudi sur RTL, mais a courageusement souligné qu'"un fonctionnaire doit se montrer prudent et modéré en toutes circonstances". Prudent et modéré? Un professeur d'histoire est tenu au respect des faits historiques dans son enseignement; le politiquement correct est le quotidien des politiciens et de M. de Robien...Dans sa tribune intitulée "Face aux intimidations islamistes, que doit faire le monde libre?", l'auteur qualifie notamment le Coran de "livre d'inouïe violence" et le prophète Mahomet de "chef de guerre impitoyable, pillard, massacreur de juifs et polygame". Monsieur le Ministre approuve-t-il la polygamie?
Dressant un parallèle avec la guerre froide, il considère que, "l'islam se présente, à l'image du défunt communisme, comme une alternative au monde occidental" et qu'il "est une religion qui, dans son texte sacré même, autant que dans certains de ses rites banals, exalte violence et haine". Il convient de savoir si l'historien démontre ce qu'il avance.
Censure du Figaro en Tunisie
La presse affirme qu’aujourd'hui les lycéens se disent rassurés: le professeur a été remplacé, le plan vigipirate renforcé et les courriers adressés à M. Redeker filtrés. Pourtant, "On a eu peur des représailles", a estimé Chloé, une des élèves du professeur.
Il ne s’agit pas d’une simple susceptibilité passagère, mais d’un nouvel épisode tendant à intimider les penseurs et artistes en Europe où les libertés de pensée et d’expression sont préservées précieusement et garanties par nos régimes démocratiques et laïcs. La culture islamiste ne connaît-elle donc pas la séparation des Eglises et de l’Etat et entend-il donc nous priver de nos libertés ?
Il faut en effet souligner qu’il y a quelque temps, la présentation d'une pièce de Voltaire, Le fanatisme ou Mahomet le prophète (1741) avait suscité des violences islamistes à Gex (Ain).
Cette semaine, l'Opéra de Berlin a décidé de déprogrammer un opéra de Mozart, Idomeneo, mettant en scène les têtes coupées de Jésus, Bouddha et Mahomet. Le prophète comme les autres, dont l’un est Dieu !
Témoignage:
Où sont les pétitionnaires ?
Le scandale du Rainbow Warrior
L’attentat du Rainbow Warrior est un scandale qui met en cause les services secrets français, en 1985.
En juillet 1985, le Rainbow Warrior, bateau de l’organisation écologiste supranationale Greenpeace mouille à Auckland en Nouvelle-Zélande. Son but est d’emmener d’autres bateaux vers l’atoll de Mururoa pour protester contre les essais nucléaires français et les gêner dans la mesure du possible, en violation des lois et réglements applicables.
Le gouvernement français fait appel à la DGSE pour parer à cette menace. A la probable demande explicite du ministre de la Défense, Charles Hernu, l’amiral Pierre Lacoste, chef des services secrets français, lance l’opération Satanic dans l’urgence. Deux agents de la DGSE, opérant sous la fausse identité des époux Turenge (Dominique Prieur alias Sophie Turenge et Alain Mafart -à gauche- alias Alain Turenge) sont chargés de mener l’opération. Le plan consiste à placer sous la coque du navire deux charges explosives, une première de faible puissance destinée à faire sortir les occupants du bateau alors à quai, une seconde de forte puissance destinée à le couler. Ces deux agents sont chargés de réaliser les repérages alors qu'une deuxième équipe arrivée en voilier et composée de trois agents apporte le matériel. Les trois agents du voilier l'Ouvéa sont des nageurs de combats.
Dès le 12 juillet à 9h du matin, la police néo-zélandaise interpelle deux touristes suisses munis de faux papiers, les "faux époux Turenge" , qui sont en fait les deux agents de la DGSE, Alain Mafart et Dominique Prieur. Méfiant, le surintendant Alban Galbraith, chef de la Criminal Investigation Branch envoie 2 télex, l'un à Londres, l'autre à Berne. La réponse arrive le 14 juillet : ces passeports sont des faux. La presse néo-zélandaise commence à mettre en cause les services spéciaux français.
Ils sont inculpés de meurtre le 23 juillet. Le Premier ministre néo-zélandais, David Lange, accuse des "éléments étrangers" d'avoir pris part à l'attentat, visant implicitement la France. Le 26 juillet, la justice néo-zélandaise lance un mandat d'arrêt international contre les passagers du voilier Ouvéa, qui a levé l'ancre d'Auckland la veille du sabotage et contre l'agent de la DGSE qui avait infiltré l'organisation avant l'opération pour faire des repérages.
Alors que le ministre nie toute implication de la DGSE, l'imminence de la publication de documents compromettants décide François Mitterrand à commander le 6 août un rapport au conseiller d'état Bernard Tricot, qui conclura le 26 août au blanchiment la DGSE, suscitant même les doutes du Premier ministre Laurent Fabius. Après la révélation le 17 septembre par le quotidien Le Monde d'une troisième équipe alors que la défense de la France s'appuyait sur l'impossibilité pour les faux époux Turenge et les hommes de l'Ouvéa d'avoir commis l'attentat (cf. Gérard Royal), le scandale rebondit. Le surlendemain, le Président réclame à son Premier ministre des sanctions.
Le 20 septembre, le ministre de la Défense Charles Hernu démissionne et l’amiral Pierre Lacoste est limogé. Le 22, Laurent Fabius finit par admettre à la télévision que les services secrets français avaient mené l’attaque du Rainbow Warrior.
Le 4 novembre 1985, Alain Mafart et Dominique Prieur comparaissent devant la cour d'Auckland pour les premières auditions; ils plaident coupable d'homicide involontaire.
(Documentation largement inspirée de l'encyclopédie Wikipédia)
Patrick Devedjian, conseiller politique de Nicolas Sarkozy, qui n’a pas commenté le renoncement de YoYo Jospin à la compétition pour la ‘sélection’ socialiste, a en revanche affirmé aujourd’hui dans un entretien au Figaro que le succès de la députée PS des Deux-Sèvres -dans les sondages- est "un engouement provisoire, qui repose sur un malentendu". C’est dit avec courtoisie ; ce qui change des coups de sabre vengeurs du PS à l’encontre de ses adversaires politiques.
Selon le responsable UMP, "elle a deux handicaps sérieux [2 seulement ? Ce n’est plus de la courtoisie, c’est de l’aveuglement !]:
- elle ne connaît pas en profondeur le fonctionnement de l'Etat [aïe !]
- et elle aura de grandes difficultés à rassembler son camp" [ouille !].
La Maréchale Me-Voilà-M’As-Tu-Bien-Vue "a beau être une femme, la vraie nouveauté, c'est (Nicolas) Sarkozy qui l'incarne", selon le député des Hauts-de-Seine.
Mauroy sous la menace d’un avertissement de la Maréchale Me-Voilà-M’As-Tu-Bien-Vue ?
Le ralliement officiel jeudi à Lille de l'ancien Premier ministre Pierre Mauroy, sorti du Panthéon socialiste, et d’une centaine de ses suiveurs élus et responsables socialistes du Nord, à Marie-sEGOlène Royal pour l'investiture PS à la présidentielle, risque de lui faire plus de tort que de bien : le renouveau avec de l’ancien, ce sera difficile à faire avaler ! D’autant que ce choix est davantage une manifestation de puissance de Mauroy en destination de sa rivale locale, Martine Aubry, qu’il déteste profondément, qu’un appui sincère à la députée des Deux-Sèvres.
Chacun sait en outre que la décision de Mauroy, l’ambigu Janus aux deux visages de la photo ci-contre, est un choix négatif par élimination de tous les candidats contre lesquels il garde un chien de sa chienne. Règlement de comptes au PS…
Enfin, que l’ancien Premier ministre se justifie en ne lui prêtant qu’une capacité à rassembler les socialistes, ce qui n’est qu’un vœu pieux, et ne dise rien des aptitudes de son choix à gouverner en dit long sur l’estime qu’il lui porte, comme à la fonction.... Il ne cite que "sa modernité, sa simplicité, cette volonté de proximité avec les citoyens".
Un peu léger, sauf pour une Présidente d’opérette…
En somme, cette préférence par défaut souligne le profond malaise au PS français qui en est réduit, faute de personnalité de premier plan, de programme et d’alliances politiques, à s’en remettre à l’opinion, dont on sait qu’elle est très versatile…
La démocratie d’opinion fait des ravages ! Dame Royal en a voulu ainsi…
mercredi 27 septembre 2006
Le bureau national du PS a adopté mardi soir une "charte d'organisation du débat interne" en vue de la désignation de son candidat, qui prévoit notamment l'organisation de six débats, dont trois télévisés, avant le premier tour du scrutin, le 16 novembre.
Ce n’est pas du luxe, considérant les nombreux avantages dont bénéficie la candidate Royal à la ‘sélection’ socialiste à la candidature PS aux Présidentielles. C’est l’ensemble de la population en âge de voter qui va pouvoir ainsi recevoir la bonne parole socialiste, avant même la campagne officielle. L’autre gauche et les partis de droite ou du centre vont-ils bénéficier à parité du même temps d’antenne, en période pré-électorale ? Car, même si les débats ne pouvaient être suivis que sur Internet, les inégalités de traitement des différents candidats de tous bords seraient intolérables en démocratie.La Maréchale Me-Voilà-M’As-Tu-Bien-Vue (ci-dessus, de profil, exceptionnellement…avec Frère Rebsamen) se plaint pourtant sans cesse des attaques dont elle fait l’objet, parce qu’elle est une femme, feint-elle de penser…, mais en réalité parce qu’elle ne convient pas . Alors, elle condamne à tour de bras : à la fois la droite, par principe et systématiquement, mais aussi les camarades socialistes qui gênent sa campagne. Le fair-play démocratique n’est pas la spécialité de la dame qui ne conçoit pas que le meilleur gagne, c’est-à-dire qu’elle perde malgré le matraquage médiatique sans précédent dont elle bénéficie, en dépit de tout bon sens.
Marie-sEGOlène Royal (ci-dessus, présidentiable socialiste préférée des sondeurs, a déclaré à Dakar, où elle rencontrait des militants socialistes français au Sénégal, qu'elle redoutait que les primaires au sein du PS ne se transforment en "machine à perdre". En clair, elle anticipe sa défaite tout à fait possible et en rend, par avance, ses ex-camarades socialistes responsables (dont trois de ses cibles, ci-contre à gauche). Que d’élégance !…
"Il va y avoir des débats internes (...), j'irai parce que je ne veux pas qu'on dise: 'elle refuse les débats etc.' Ce qu’elle a pourtant déjà fait, ne serait-ce qu’en snobant l’université d’été du Mouvement des Jeunes Socialistes (MJS), qui la conteste. Dame Royal aboie à distance et ostracise, mais n’affronte pas ses adversaires de front à la loyal. Et la ‘courageuse’ candidate à la candidature continue de ‘remuer la bouche’ pour ajouter : "Mais il faut que le débat interne serve le combat après, le débat suivant (contre la droite)". Dame Royal confirme au passage qu'elle serait bien candidate à l'investiture socialiste. Pourquoi tant de hargne, si elle ne l’était pas ?
Le sénateur de l'Essonne Jean-Luc Mélenchon (ci-contre, à gauche) a déjà répliqué aujourd’hui à ce qu’il qualifie de "très grave accusation", que "personne ne veut perdre" au PS en 2007. "De qui parle-t-elle ? Personne ne veut perdre. Depuis quand discuter va nous faire perdre ?", a lancé Jean-Luc Mélenchon, partisan d'une candidature de Laurent Fabius, sur Canal+. Il a estimé que "les nouveaux adhérents du parti ont besoin d'être éclairés, ont besoin d'un débat pour comprendre les enjeux". M. Mélenchon a reconnu toutefois que la campagne interne comportait "une difficulté : il faut à la fois discuter et ne pas s'entre-tuer". Luttes fratricides dont le spectacle nous donne la nausée, car nous sommes les enjeux véritables. Tous camarades !
Alors que Laurent Fabius soupçonne le premier secrétaire du PS François Hollande de partialité dans ce débat, le sénateur de l'Essonne a indiqué que François Hollande "vit quelque chose d'assez compliqué". Mais qu'il n'a pas su éviter; certains pensent même qu'il a favorisé cet état de fait. "Cela force ma tendresse", ironise-t-il dit, en ajoutant qu'il ne croyait pas à une candidature Hollande. Pan sur le bec... avec tendresse!
Inconsciente de l’agressivité de ses jugements, de ses anathèmes, de sa pression médiatique outrageante, et du favoritisme anti-démocratique que le bureau national du PS lui accorde en permanence, la présidente de la région Poitou-Charentes affirme, sans vergogne: "Je suis la seule à ne pas avoir répondu aux attaques (...), la seule à avoir gardé la dignité du débat".
PaSiDupes vous laissent juges…
Secret de polichinelle, François Rebsamen, numéro 2 du PS, a annoncé officiellement, aujourd’hui mercredi, son soutien à Marie-sEGOlène Royal pour l'investiture à la présidentielle, constatant que François Hollande "ne pourra pas être candidat". Les ralliements se faisant rares actuellement, frère Rebsamen se répète , pour les sourds et mal-entendants.
Conseil général du 13 et le scandale Ordina 13
Jean-Noël Guérini, féal de la Maréchale Me-Voilà-M’As-Tu-Bien-Vue et président (PS) du conseil général des Bouches-du-Rhône, avait invité la présidente (PS) de la région Poitou-Charente à visiter l'établissement pour lui présenter le dispositif Ordina 13. Mais le conseil général des Bouches-du-Rhône a annoncé mercredi 27 septembre qu'il avait décidé d'annuler la visite de Marie-sEGOlène Royal prévue vendredi 29 au collège Jean-Claude-Izzo (2e) de Marseille : les enseignants refusent que leur établissement soit utilisé comme un "tremplin politique".
« Le collège est un service public, laïc, qui ne saurait être un tremplin politique pour un quelconque candidat à la présidentielle », ont-ils indiqué lundi dans une lettre au conseil d'administration du collège. L'annulation de la visite a été décidée « dans le souci de ne pas créer d'amalgame entre un rendez-vous institutionnel et le débat politique », a expliqué hier le conseil général. Dame Royal était attendue le lendemain soir à Vitrolles pour une réunion publique, quelques heures avant l'ouverture du délai de dépôt des candidatures au PS, qui débute samedi à minuit.
Ordina 13 est une scandaleuse opération de prêts d’ordinateurs aux collégiens de 4° et 3° des Bouches-du-Rhône et que J.N. Guérini utilise pour se faire mousser. A plusieurs reprises, il a en effet acheté en septembre 2006 des pages entières au quotidien local La Provence pour plusieurs parutions, avec sa photo, pour vanter cette opération auprès des parents d’élèves à l’occasion de la rentrée scolaire. En contradiction avec ce que le fielleux François Bayrou dénonce, La Provence roule bel et bien pour le Parrain socialiste en jupons et vareuse blanche de Guérini, pourtant possédée majoritairement par le groupe Hachette-Filipachi, donc par Arnaud Lagardère, visé -entre autres- par les allégations fantaisistes de l'ex-ministre co-gestionnaire, avec le SNES, de l'Education.
Nous y reviendrons, car l’argent jeté par les fenêtres par ce Conseil général mérite qu’on s’attarde sur le cas du gestionnaire Guérini. Les impôts régionaux montent en flèche, mais ce n’est pas seulement du fait de la décentralisation sans compensations, comme les socialistes l’affirment volontiers par démagogie électoraliste. Sans parler des autres Conseils généraux socialistes, les choix politiques de ce CG sont gravement en cause.
LIRE aussi le billet de PaSiDupes de 2007
mardi 26 septembre 2006
Les démocrates socialistes français ne supportent pas la concurrence.
Ainsi, le premier secrétaire du PS François Hollande a réaffirmé mardi qu'il ne serait candidat à l'investiture pour la présidentielle que "si tous les socialistes se rassemblaient" autour de lui. On comprend pourquoi il a passé l’été à dissuader ses camarades de lui faire de l’ombre, laissant impuni, par exemple, l'anathème jeté par Rebsamen, sur quiconque prétendait jouer librement le jeu démocratique et républicain de la 'sélection' à la Présidentielle. "Je ne serai pas candidat pour être un candidat de plus…Si c'est une candidature de plus, cela n'a pas d'intérêt", ", a-t-il déclaré sur France Inter, après l'appel d'Henri Emmanuelli en faveur d'une candidature ... du premier secrétaire du PS.
Il n’y pas de l’eau dans le gaz qu’à l’Assemblée Nationale avec le débat GDF-Suez. Les liens déjà fort distendus dans le couple Royal-Hollande sont au point de rupture. La Maréchale Me-Voilà-M’AS-Tu-Bien-Vue, et ex-sous-ministre de la Famille, qui fait chambre à part –et non pas seulement à l’Assemblée qu’elle déserte pour les studios photos et les salons de beauté- risque fort de prendre sa valise et de planter là Flamby 1er, qui a l'outrecuidance de suggérer son retrait. Que ne s'est-il lui-même retiré quatre fois...
Madame la Maréchale Me-Voilà-M'As-Tu-Bien-Vue nous annonce dans un premier temps qu'elle ne veut pas s'agenouiller devant George Bush, mais ne précise pas si elle ferait la fine bouche devant Bill Clinton...
Ce que nous pouvons constater en revanche, c'est qu' elle ne se fait pas prier pour s'agenouiller devant le magazine américain assez conservateur TIME! La vertu a ses limites...
Son intimité est probablement violée également par l'hebdomadaire américain TIME qui consacre la couverture du mercredi 13 septembre de son édition –européenne, pour tout dire ! – à celle qui "secoue la France" grâce peut-être, s'interroge TIME à "sa féminité". Mais TIME ne lui rend pas service en soulignant ce qui crée la nouveauté : "Il y a une chose qui met très clairement Royal à part. Elle est une femme." Si ce n’est pas un argument faible… Sommes-nous supposés désigner une femme ou bien un Président. N'est-elle donc qu'une femme? Ce qu’on retient donc, c’est que, pour les Américains aussi, Madame Royal est…‘une blonde’ !La prétendante à l’investiture socialiste adopte des postures tout à fait indignes de la fonction présidentielle qu’elle brigue. Ses poses avantageuses dans les magazines people sont non seulement frelatées et donc peu naturelles, mais elles sont surtout trompeuses, car elles donnent une image inexacte du personnage. Certes, on peut constater que la vedette des sondeurs est plus vaine encore qu’une midinette adolescente, et que son idéal se réduit au paraître. Mais le lecteur réalise-t-il que la candidate à la plus haute fonction de l’Etat le berne.
Cette femme est en réalité une arriviste qui ne recule devant aucun moyen, même les plus décriés. Elle se présente aux électeurs sous un masque aussi flatteur que perfide. C’est l’image vivante de l’escroquerie médiatique et politique. Car, en fait, elle est notoirement autoritaire et aussi éloignée des représentations fallacieuses qui nous sont données d’elle. Il s’agit pour son service de presse de nous dissimuler la véritable Royal: arrogante, cassante, sèche et égocentrique. C’est également une poseuse qui a déjà perdu le sens du réel et de l’essentiel. Elle est pourtant complexée par son profil qui est censuré malgré la masse inégalée de clichés qui déferle sur tous les médias. Elle dissimule un nez en bec d’aigle qui dépare cette image idéalisée sur laquelle elle compte dur comme fer pour réaliser ses ambitions élyséennes. Elle cherche à se réconcilier avec sa propre image, quitte à travestir la réalité à l’aide de tout l’arsenal des artifices des artistes de la photographie. La course au pouvoir ne doit pas être une thérapie personnelle, Madame Royal !
Le temps qu’elle consacre aux photos de studios pourrait être mis à profit pour approfondir les dossiers, spécialement économiques et internationaux, sachant que sa politique incohérente et floue se réduit à des petites phrases creuses qui ne l’engagent nullement, tellement elles sont vides. Là où elle réussit le mieux, en revanche, c’est dans la phrase assassine, donc dans la méchanceté foncière. Nous ne voulons pas d’une France bête et méchante. Nous ne voulons pas être trompés sur la marchandise. L’emballage ne préjuge pas du contenu. Vous n’êtes pas pour les Français une crème anti-rides miracle. Les sourires ‘ultra-bright’ sont certes à la mode, mais vous mélangez les genres. L’Elysé n’est pas le festival de Cannes…Pour les brushings, nous avons déjà D’Jack Lang, une autre star des festivals. Vous êtes en plein égarement. Or, nous avons besoin d’une personne équilibrée, responsable et compétente : tout ce que vous n’êtes pas, sans aucune chance de progrès, tellement vous êtes tombée bas !
Les femmes qui seraient tentées de voter pour une image se reconnaissent-elles en elle ? Nous avons peine à y croire. Les mères observent qu’elle néglige forcément ses enfants, dont la dernière (Flora) de treize ans, en particulier, et celui (Julien) qui casse des abris-bus, pendant que Papa et maman apparaissent sur des estrades et des podiums à cent lieues du domicile familial. C’est la DASS qui pourrait se pencher sur le cas de ses enfants mineurs aux parents absents… Quant aux électrices féministes, ne trouvent-t-elles pas quelque peu réducteur cette image qu’elle donne de la femme vaine et creuse, plus soucieuse de la forme que du fond. Est-ce l’image de la femme pour laquelle elles combattent depuis plusieurs décennies que la Maréchale Me-Voilà-M’As-Vue leur propose?
En somme, Madame Royal est une fausse brune, mais une vraie ‘blonde’ travestie. Mieux, c’est une ‘beauf’ en jupons.
Aucun autre candidat ne bénéficie d’une couverture médiatique aussi intense… Voyez plutôt les airs qu'elle se donne!...
Cet été, la Maréchale Me-Voilà-M’AS-Tu-Bien-Vue s’est plainte d’être exhibée en bikini par les magazines CLOSER et VSD. On en a vu certaines dans PaSiDupes en août. Elle a alors manifesté son indignation, menacé de poursuites, puis s’est abstenue ! Elle a aussi condamné les hebdomadaires qui exposaient ses enfants, qu’en bonne mère, elle voulait protéger, disait-elle. Les lecteurs sont peut-être tombés dans le panneau des simagrées de la ‘blonde’ des socialistes. Mais peut-elle cette fois encore se poser en victime, lorsque, cette semaine, l’illustre GALA publie des photos de famille, sur cinq pages ? Photos volées, bien sûr !!
Son compagnon François Hollande s’est souvenu qu’il est le père –même absent– des quatre enfants de la dame et a expliqué que "les magazines font ce qu'ils veulent, hélas. Nous ne sommes pas responsables d'y être ou de ne pas y être". Ces propos n’expriment guère l’indignation qui sourd dans son cœur meurtri.
Il semble bien qu’il réserve plutôt ses reproches éventuels à son indélicate compagne, car il ajoute : "la politique n'est pas un spectacle", à l’adresse des nombreux journalistes qui le pressaient de questions micros et caméras en main à Nantes.
Sur la même question, Jean-Marc Ayrault, le porte-voix-de-son-maître, et accessoirement patron des députés PS, a rappelé que tous les candidats à la présidence de la République passés ou présents ont été dans ce type de magazines. "Mais n'allons pas au delà", a-t-il mis en garde précisant qu'il n'y avait pas besoin d'américaniser la vie politique. Et pourtant nous en connaissons une qui ne s'en prive pas!
La question se pose de savoir en quoi Ayrault serait concerné par les photos de familles des Royal-Hollande ? S’il parle en qualité de chef de groupe parlementaire socialiste, il est permis de s’interroger sur la légitimité de cette intervention qui ne regarde que les Royal-Hollande. Evidemment, son appréciation serait édifiante, si nous apprenions qu’il condamne la vente de photos personnelles à la presse… en période de ‘pré-sélection ‘ d’un candidat socialiste aux prochaines Présidentielles !
Tirer profit de documents intimes ne serait pas très élégant. Car les photos de GALA la montrent dans son vaste jardin arboré, qui n’est manifestement pas celui –cambriolé- de Boulogne-Billancourt…, étalent son enfance sénégalaise, exhibent le baiser forcé d’un vieux couple sur des bouches pincées où aucun amour ne transparaît, déballent l’intimité des parents avec les quatre produits d’une froide union pour papier glacé: Thomas, qui nous est présenté fort complaisamment avec gros plan, Clémence, Julien, le casseur, et Flora, qui est mineure.
Aux précaires et autres défavorisés pour lesquels elle a volontiers des trémolos dans la voix, il est donné d’admirer une vue de sa villa fleurie avec piscine à Mougins, sur les hauteurs de Cannes, donnant sur les Iles de Lérins, de sa maison à Melle en Poitou-Charentes et de l’appartement de Boulogne-Billancourt. Le ‘berceau’ familial’ de Chamagne dans les Vosges est en indivis avec ses sept frères et soeurs. Rien sur leurs biens dans le populaire VII° arrondissement de Paris… Autant de lieux à l’abri des incendiaires de voitures et des violences ordinaires vécues par la population qu’elle ne connaît pas mais prétend représenter.
L’article souligne que le grand-père était général polytechnicien, et que son père officier supérieur, autoritaire et brutal, portait des bottes de cheval. Gare à la cravache, dont elle a bien dû hériter...
A part tout ça, la mijaurée serait pudique et jalouse de son intimité !
lundi 25 septembre 2006
dimanche 24 septembre 2006
54% des Français désavouent la gauche archaïque et pensent que le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy a eu raison d'affirmer que "certains magistrats ont démissionné de leurs responsabilités", selon un sondage CSA publié samedi dans "le Parisien/Aujourd'hui en France".
Un sondage IFOP pour "Le Figaro" et LCI, publié le même jour, confirme, si besoin était, que 77% des Français pensent que "la justice n'est pas assez sévère avec les jeunes délinquants" et c'est à Nicolas Sarkozy que 53% des Français font le plus confiance pour lutter contre la délinquance, contre 16% pour Marie-sEGOlène Royal.
De plus et malgré les commentaires d’une certaine presse, 46% des sondés de CSA pensent que ces déclarations "ne portent pas atteinte à l'indépendance de l'autorité judiciaire". Ils sont seulement 38% à exprimer l'opinion contraire et 16% à ne pas se prononcer.
Enfin, 51% pensent que Nicolas Sarkozy, probable candidat à l'élection présidentielle, doit rester au gouvernement "s'il veut défendre sans restriction ses idées".
Selon le sondage IFOP/"Le Figaro"/LCI, 88% des Français sont favorables à une peine plancher automatique à chaque nouvelle infraction pour les délinquants multirécidivistes. Et 60% jugent qu'il faut que la justice puisse traiter les mineurs délinquants comme les délinquants majeurs. Par ailleurs, 74% estiment qu'il faut donner plus de pouvoir à la police pour lutter contre la délinquance des jeunes dans les cités.
Nicolas Sarkozy arrive par ailleurs en tête des personnalités auxquelles les Français font le plus confiance pour lutter contre la délinquance et l'insécurité, avec 53% devant Ségolène Royal (16%), Lionel Jospin (8%) et Jean-Marie Le Pen (7%).
L’opinion est avec Nicolas Sarkozy, qui est en phase avec les préoccupations des Français, sur ce point au moins.
Elle veut toute la place pour elle. C’est nouveau, le vide n’a plus horreur du vide.
La capricieuse candidate à la ‘présélection’ socialiste aux Présidentielles voit d’un œil noir que Nicolas Sarkozy soit au travail pendant qu’elle va ici et là, se montrer à qui veut la voir.
La Maréchale Me-Voilà-M’As-Tu-Bien-Vue reproche à Nicolas Sarkozy de "court-circuiter" sa visite au Sénégal, en la devançant à Dakar samedi, mais a ajouté qu'elle n'y voyait "aucun inconvénient". Vous suivez le raisonnement ? Pas nous. De quoi se plaint-elle donc encore?Victime d’un court-circuit, elle disjoncte mais se déclare ravie… Maso, la gracieuse perturbée ?
Elle ajoute : "Il a le droit de se déplacer. [Merci ! Compte-t-elle délivrer les passeports ?] Je n'ai pas de commentaire à faire [Mais je ne peux pas m’empêcher de remuer les lèvres !]. J'espère que c'est pour le plus grand progrès des politiques de coopération", a supputé la possible candidate à l'investiture socialiste pour 2007, lors d'une visite dans l'Ariège. Ses enfants ne doivent la voir qu’à la télé, mais cela ne nous regarde pas…
Sans ciller, la cheville gonflée à bloc, elle surenchérit : "Si ma venue au Sénégal permet de débloquer un certain nombre de dossiers [lesquels?], de traiter le Sénégal avec respect, dans un esprit de dignité -ce qui n'a pas été le cas autrefois- [réglement de compte avec son père?], si j'ai permis cela, j'en suis heureuse", a ajouté la femme providentielle et fille d’officier supérieur en poste au Sénégal au temps de la présence française, devant la presse, sans préciser son propos. Risque pas ! Tout est flou, voir creux, dans le genre insondable. Le CSA seul y parvient. Il est clair qu’elle débloque ; pour ce qui est des dossiers, nous jugerons sur pièce…
Ne rêvons pas !
Pourtant, quelques magazines s’interrogent sur leur possible aveuglement. On a peine à y croire, mais la question vitale de l’immigration de masse commence à susciter une réflexion sur ‘cette réalité qu’il faut oser regarder en face’, selon Marianne n°492 de la semaine du 23 au 29 septembre. L’hebdomadaire du samedi titre aussi en première page : ‘Pour en finir avec la politique de l’autruche’. Tout est dit : certains organes de presse semblent prêts à admettre qu’ils se sont voilés la face et ont raisonné selon d’antiques schémas mentaux, véhiculés par une gauche idéaliste et aveuglée d’idéologie.
Or, les esprits évoluent peut-être sous l’influence de l’étranger. L’Espagne et l’Italie sont débordées par les flux de migrants clandestins qui se déversent sur leurs côtes et se répandent sur l’Europe. Ces pays appellent au secours une Union Européenne lente à se mouvoir. Seule le PS français qui se pose en exemple, à l’intérieur comme à l’extérieur, conserve la tête dans le sable, de peur de reconnaître son erreur. Cette gauche archaïque se regarde le nombril, ne pense qu’à éviter les impairs pré-électoraux et se paralyse. Loin de faire son autocritique, elle s’entête et se complaît dans une opposition systématique. Se faisant, elle se flatte sans doute d’entraver l’action du gouvernement et de passer à côter de l’occasion de faire de l’information de l’opinion, comme elle a failli dans la préparation des Français aux mutations nécessaires et inévitables en matière de réforme des retraites, au temps où elle était au pouvoir. La gauche accumule les occasions manquées. Son idéologie lui pèse, comme elle pèse sur le pays. Arrivée au pouvoir, saurait-elle faire face aux réalités ? Elle n’y est pas prête, sur un sujet aussi crucial.
Et puisqu’un magazine ne peut à lui seul indiquer une tendance nouvelle, il faut rendre justice au Nouvel Observateur qui, le premier, dans son numéro2183 de la semaine du 7 au 13 septembre 2006 avait déjà lancé cet appel à un sursaut de l’opinion et accessoirement de la presse puisqu’elle ne se trompe jamais… Dans sa chronique, Jacques Julliard s’exclamait : « Cessons de nous taire ! » Mais il s’agissait de l’école. A son propos, il considérait que ‘la pire violence sociale, c’est la violence scolaire. N’ayons plus peur de la dénoncer.’
D’où vient cette peur des médias ? Seraient-ils soumis aux idéologies et au politiquement correct ? Sont-ils soucieux dans ce cas de ne pas désemparer leurs lecteurs de Réseau ESF, du DAL, de la Ligue des Droits de l’Homme, par exemple, et des autres comités ou collectifs qui pullulent à gauche et à l’extrême gauche. Sont-ils en bonne voie pour réformer leurs modes de pensée. Rien n’est moins sûr : il leur serait difficile de conserver leur créneau en mutant aussi radicalement.
Espérons seulement qu’ils cherchent une voie de reconversion…
Le ministre de l'Intérieur français agit. Il ne fait pas que 'remuer la bouche'...
Le motif de son déplacement était la recherche d'une entente, d'une politique commune d''immigration concertée'.
L'essentiel n'est donc pas dans les sourires, les poses avantageuses et les critiques gratuites. La Maréchale Me-Voilà-M'As-Tu-Bien-Vue ne se reconnaîtra évidemment pas, mais c'est ainsi qu'elle est perçue: négative et nuisible.
Au programme de cette visite officielle de travail et d'amitié:
Le président sénégalais Abdoulaye Wade a reçu Nicolas Sarkozy au palais présidentiel de Dakar. Le ministre de l'Intérieur a été décoré de la légion d'honneur et a reçu un livre ancien des mains du président Abdoulaye Wade. Le ministre de l'Intérieur français et son homologue sénégalais Ousmane N'Gom ont signé ''le premier accord sur une politique d'immigration concertée'' entre les deux pays. Nicolas Sarkozy a déclaré : ''Nos amis sénégalais vont nous aider à lutter contre l'immigration clandestine et les filières criminelles''. Le ministre de l'Intérieur a pris le temps de se recueillir sur la tombe de Léopold Sedar Senghor, de l'Académie Française. L'accord entre Paris et Dakar comprendra notamment "un accord de réadmission des deux côtés" pour permettre à la France ou au Sénégal d'expulser tout ressortissant de l'autre pays "qui n'aura pas de papier ou qui se sera mal comporté".
Par ailleurs, les deux pays choisiront "ensemble ceux qui émigrent" vers la France. "Nous faciliterons l'obtention de visas pour nos amis sénégalais qui travaillent en France, nous faciliterons les visas pour les étudiants sénégalais", a-t-il détaillé, tandis que "nos amis sénégalais vont nous aider à lutter contre l'immigration clandestine et les filières criminelles".
Nicolas Sarkozy a ajouté que la marine française allait "aider la marine sénégalaise" et que les deux pays collaboreraient dans le domaine du renseignement. "C'est un accord gagnant-gagnant", a-t-il assuré, précisant également qu'il allait se "battre pour une véritable politique d'immigration européenne".
PS:
Les donneurs de leçons socialistes ont l’indignation sélective. Et Marie-sEGOlène Royal, la Maréchale Me-Voilà-M’As-Tu-Bien-Vue, a bien du mal avec les présidents de Conseils régionaux socialistes auquel elle se mêle de demander d’être irréprochables. Serait-elle aussi Première secrétaire réelle du PS en lieu et place de la potiche actuelle. Belle paire de jarres!
Déjà Georges Frèche (ci-contre, droite) avait montré le PS sous son vrai jour en tenant des propos insultants à l’égard des harkis qui avaient combattu avec la France. Frèche, il faut dire, a depuis longtemps une certaine image de la France, qu’il respecte, certes au combien, mais à sa façon…très particulière qui ne lui fait pas honneur.
Jean-Paul Huchon (1946) et son épouse, Mme Dominique Le Texier-Huchon, ont donc été renvoyés devant le tribunal correctionnel en vertu d’une procédure expresse, pour prise illégale d’intérêts, caractérisée et réitérée. L’affaire Huchon, du nom du président socialiste de la région Ile-de-France depuis 2004, ex-directeur de cabinet de Michel Rocard qui s’est découvert une subite amitié pour Bayrou, ne retient guère l’attention de la presse qui est vite passée à autre chose.
L’argent, c’est sale, selon les socialistes, mais son parfum est irrésistible. Madame Huchon, par l’odeur alléchée, aurait bénéficié d’un emploi fictif comme régisseur dans une société chargée par … le Conseil régional d’assurer l’animation d’un stand du Festival de Cannes, puis d’autres festivals ! Mais l’appétit de l’intermittente du spectacle Huchon passe bientôt de la petite faim à la boulimie et elle se fait bombarder Madame Cinéma de région, pour seulement 6000 euros par mois (brut !). Voilà du baume au cœur des Franciliens qui savent désormais pourquoi les taxes régionales explosent : c’est leur contribution au bien-être des Huchon.
En effet, 6000 euros, çà fait tout de même près de 4 millions d’anciens francs mensuellement. Selon les Huchon, " elle bénéficiait d'un salaire de cadre moyen ". Ne voilà-t-il pas un petit couple bien en prise avec les difficultés de la population française ?... A vous de juger ! Toujours est-il que Dominique Le Texier-Huchon répondra de "recel de prise illégale d'intérêt ". Libération aura certainement calculé combien de fois le SMIC et stigmatisé ces ‘républicains’ indélicats ! Et nous ne savons rien ni de l’appel d’offre pour cet emploi, ni de la qualification de la bénéficiaire de cette coquette rente. Comme quoi on peut gagner gros, mieux qu’un chirurgien, un pilote de ligne ou un chef d’entreprise, dans des niches que les socialistes prétendent attribuer en fonction du…mérite. De quoi rendre jaloux les autres intermittents. Et inspirer l’envoi d’une lettre anonyme à la Brigade financière.
Le Jean-Paul Huchon, un proche de Dominique Strauss-Kahn, adopte illico la posture socialiste habituelle de la victime innocente et indignée, et dénonce un ‘acharnement’. Le président de région ne s’en tient pas là et assortit ses gémissements de menaces... de mort, selon les policiers. C’est ce que le Nouvel Obs décrit ainsi : ‘Des échanges assez vifs avec les enquêteurs et un rapport de ces derniers, qui ont ‘estimé’ avoir été menacés, ont amené le parquet à ouvrir en mai dernier une nouvelle enquête préliminaire de police, toujours en cours.' Il aurait pourtant proféré les mots suivants : « Ceux qui m’ont fait du mal ont fini six pieds sous terre. » C’est que ça ne rigole pas en Ile-de-France. ‘Echanges assez vifs’ donc, sans plus, ‘estime’ le Nouvel Observateur, qui qualifierait les dits propos de ‘violents’ en toute autre circonstance non socialiste, républicaine, citoyenne et tutti quanti… Quand on pense à la violence en milieu scolaire et dans les quartiers, on comprend que la morale citoyenne recommandée par les socialistes a du mal à passer. Mais va-t-on, du coup, rechercher les victimes de crimes politiques non élucidés ?
L’innocent est menacé (à son tour) d’une lourde sanction, pénale cette fois, ET d’une peine d’inéligibilité. Les menaces à policiers devraient également être sanctionnées…Une chance qu’il n’y ait pas eu coup de boule ! Jean-Paul Huchon encourra, au maximum, une peine maximale de cinq ans de prison, 75.000 euros d'amende et une inéligibilité de dix ans, en principe automatique dès que la culpabilité est reconnue. Ce n’est pas fait, car connaissant le laxisme des juges sur la zone, les Huchon ne devraient pas trop mal s’en tirer…et la peine d’inéligibilité venir à terme bien avant les élections.
Il y a une justice en France, dit-on… Elle parlera, mais seulement début janvier 2007 et non pas en Novembre. Le procès devait initialement se tenir à la fin du mois de novembre mais l'avocat la défense a fait valoir que cette période n'était pas judicieuse, notamment en raison des dates de désignation du candidat socialiste à l'élection présidentielle.
Délicatesse des juges, impartiaux certainement, mais tellement attentifs à ne pas déplaire à la gauche !
samedi 23 septembre 2006
C’est le tour de D’Jack Lang (ici avec Djamel Bourras), candidat à l'investiture socialiste pour 2007, qui a rendu visite ce samedi matin aux expulsés du squat de Cachan. "C'est une visite amicale et humaine", a expliqué l'ineffable D’Jack Lang, star du Festival des Vieilles Charrues..., et qui n’en a pas tant fait pour le Pas-de-Calais lorsqu’il fut victime des inondations… "J'ai constaté une fois de plus(?) que ces personnes sont en grande souffrance. (formule ‘cliché, très actuelle !) Le gouvernement s'honorerait à trouver très vite une solution" a-t-il ajouté. Il est en campagne, si personne ne l’a remarqué…
Après une visite du gymnase Belle-Image de Cachan, D’Jack Lang s'est attardé pour discuter avec une femme dont le mari a été expulsé vers le Mali (tiens, encore le Mali…) et une autre dont la petite fille souffre de problèmes oculaires. Les enfants ne seraient-ils pas les otages des comités de soutien ?
Cette nouvelle manifestation d'intérêt pour les occupants du gymnase est "naturelle", selon le socialiste. A l'approche des élections présidentielles, D’Jack Lang estime que la question de Cachan est "plus humaine que politique". Il faut inverser les propositions et comprendre ‘plus politique qu’humaine’… Et nous serons plus près de la vérité!
Noël Mamère fait la bise aux petits enfants...
Les ex-squatteurs de Cachan refusaient toujours les propositions hier vendredi encore : "On ne baisse pas la garde. On est déterminé à lutter jusqu'au bout pour obtenir un relogement et une régularisation", a assuré Fidèle Nitiéma, délégué des ex-squatteurs, même si "c'est toujours le statu quo, toujours le blocage". Dans l'immédiat, "l'urgence", pour Fidèle Nitiéma, est de trouver une solution "plus humaine" pour les quelque 200 femmes, hommes et enfants, dont de nombreux sans-papiers, hébergés depuis plus d'un mois dans le gymnase Belle-Image de Cachan. Les conditions de vie, très précaires, ne pourront que se dégrader avec le temps, a-t-il prédit.
Est-ce à dire que Fidèle, dont le prénom aurait été inspiré au papa par sa vénération politique de ce bon Fidel Castro, joue le pourrissement ?
L'espoir de pouvoir s'installer provisoirement dans d'anciens locaux du Commissariat à l'Energie atomique à Limeil-Brévannes est tombé avec la décision jeudi soir du juge des référés du tribunal administratif de Melun de suspendre l'arrêté de réquisition du maire, Joseph Rossignol, dont la proposition n’est pas jugée raisonnable. Espérait-il même la voir refuser?...
Le juge a donné raison au préfet du Val-de-Marne, qui avait saisi le tribunal le 13 septembre afin qu'il déclare illégal l'arrêté pris le 8 septembre par le maire, concernant un bâtiment inoccupé depuis six ans appartenant au ministère de la Défense.
Reprenant à son compte l'argumentation de l'avocat du préfet, le juge a estimé, dans son ordonnance dont l'AFP a obtenu copie, que le risque de "trouble à l'ordre public", qui aurait pu justifier l'arrêté du maire, existait à Cachan et non sur le territoire de sa commune et que le maire outrepassait donc ses pouvoirs de police municipale.
Est-ce assez clair ? Le procès d’instrumentalisation par Réseau ESF et ses complices est-il injuste ?
"On est ensemble, on joue dans la même équipe, on va gagner", a affirmé un autre délégué, de retour d'une réunion du comité de soutien.
Est-ce à dire à nouveau que le comité de soutien (Réseau ESF) dirige les opérations et que le délégué des sans papiers en question va y chercher ses ordres ?
Le violoniste virtuose, M. Rossignol (PS), dont le ramage se rapporte à son plumage rose, a déclaré, avec des trémolos : "Je suis déçu surtout pour les personnes qui sont ici", à son arrivée au gymnase, hier midi vendredi, regrettant qu'elles soient "les otages d'un enjeu politique". ''Un' enjeu politique' dont il connaît les bénéficiaires, et ce ne sont pas les sans papiers. L'élu a d'ores et déjà annoncé son intention d'introduire un recours. De la copie pour la presse et, donc, l'opinion...
Vont-ils enfin comprendre qu'ils sont menés en bateau par la gauche? Qui a instrumenté la misère des sans papiers en les poussant au jusqu’au-boutisme ? Qui sont les preneurs d’otages ? Ne serait-ce pas la gauche et l’extrême gauche ?
Pour Rossignol, "c'est un bras de fer qui s'engage entre l'Etat et les élus". "Nous avons un ministre qui veut faire un exemple avec Cachan, c'est bien dommage", a-t-il ajouté.
Il est permis de penser que le Réseau ESF et ses soutiens ont engagé une épreuve de force avec le gouvernement, en période pré-électorale, pour jouer sur la corde sensible des braves gens qui ne connaissent que les photos et fort peu le fond du problème. Manipulation de l’opinion. Les sans papiers souffrent de la surenchère que fait la gauche de la situation irrégulière des sans papiers. Et pourtant l'Europe se mobilise peu à peu à la demande de l'Espagne et de l'Italie qui n'en peuvent plus!
Mais, en France évidemment, il reste des irréductibles, autour du collectif "des 1.000 de Cachan", qui prétend respecter les sans papiers et les mène à l'impasse. Les membres de leur comité de soutien déclarent:"Il n'y a pas de découragement. Nous avons la volonté de continuer le combat des familles", a assuré Jean-Baptiste Eyraud, de Droit au Logement (DAL).
Ils se sont aussi mis sur le coup… Pas de récupération !...
D'ailleurs, ils sont venus, ils sont tous là:
"Ca devient impossible, c'est ça qui nous inquiète", a souligné de son côté Josée Frouin, de la Ligue des droits de l'Homme (LDH). Du regard, elle embrasse les installations de fortune autour du gymnase, les hommes abrités sous des toiles, les femmes qui vont et viennent, souvent un tout-petit accroché sur le dos. "Il faut que l'opinion publique penche en leur faveur".
C’est confirmé : il s’agit de travailler l’opinion publique au corps, mais surtout aux sentiments. D’autant plus que la dite opinion ne semblerait pas dupe.
L’agence de presse tire sur la corde sensible et décrit avec une émotion quelque peu tarie : 'Dans le gymnase même, femmes et enfants en bas âge sont assis sur des matelas. Vêtements, valises, sacs en plastique, peluches parsèment le moindre espace laissé libre. La promiscuité est la règle.'
Cette agence publie un appel, pour faire bonne mesure. Pour maintenir la mobilisation, un "rassemblement de solidarité" est prévu dimanche après-midi au gymnase et une manifestation à Paris fin septembre.
"C'est le chiffre final puisque, maintenant, la circulaire est terminée (son délai est expiré), nous en revenons à la procédure dite normale", a précisé M. Sarkozy dans une interview qui sera diffusée lundi soir par France 2 dans l'émission "Complément d'enquête".
Mais les associations mobilisées sur le dossier n'y voient que "mensonge" et tromperie. Elles sont venues, elles sont toutes là…
"La circulaire c'est fini, c'était du bluff, maintenant on repart dans une démarche normale", a réagi une porte-parole du Réseau éducation sans frontières (RESF), Brigitte Wieser, à l'AFP. Pour elle, ce texte a été "un grand mensonge" (2° fois!)et "ce ne sont pas les familles qui rentraient le mieux dans ces critères qui ont été régularisées, ce sont celles qui se sont présentées le plus vite". Si les plus sincères sont récompensés, qu’a-t-elle à redire ?
"C'est une énorme déception (...): le ministère de l'Intérieur a voulu donner l'impression de régler le problème mais il a trompé les gens", a estimé Laurent Giovanonni, secrétaire général de la Cimade, association oecuménique au logo à la colombe... rouge..., la seule habilitée –c’est tout dire- à intervenir dans les centres de rétention pour étrangers.
"Ce n'est pas la sortie positive que l'on attendait", a regretté Faride Hamana, (ci-contre à droite) président de la socialisante FCPE, fédération socialisante de parents d'élèves, en assurant que son association n'accepterait "pas de policiers dans les établissements pour récupérer des enfants".
Le MRAP a demandé une commission d'enquête parlementaire car pour lui "tout porte à craindre que l'arbitraire a prévalu". Pas de conditionnel...
Le premier secrétaire du PS, François Hollande, a reproché mardi au ministre de l'Intérieur d'avoir régularisé des parents d'enfants scolarisés non pas en fonction de "critères" mais en fonction d'"un quota". Est-ce contre l'idéologie socialiste: il faudra que Flamby 1er aille un peu voir dans les autres pays... Bien dans son rôle, le numéro un du PS a critiqué "une méthode détestable". Jugement de valeur et très subjectif, donc. Et qui ne démontre rien. "Nicolas Sarkozy avait fixé le chiffre des régularisés, 6.000, avant même de connaître le nombre de demandes", a-t-il dit sur France Info. Parce qu’il n’est pas placé pour savoir ?... Il faut dire que le consort de Catwoman n'a jamais occupé de fonction ministérielle. Selon lui, "on a eu non pas des régularisations fondées sur des critères personnels, familiaux, mais sur un quota, sur un contingent". Bis repetita ! Mais l'un exclut-il l'autre?François Hollande a indiqué que le PS aurait agi autrement, en "regardant au cas par cas", selon les critères retenus "et plus ouverts que la circulaire Sarkozy". Ouverts ou béants ?... "C'est invraisemblable", a-t-il jugé, de donner à l'avance le nombre des personnes qui seront régularisées avant même le dépôt des demandes. Ca dépend aussi peut-être des capacités d'accueil du pays, qui subit le travail au noir et où le chômage n'a pas encore baissé suffisamment. Hollande n'a donc pas grand chose à dire, mais l’AFP n’est pas regardante sur le nombre de lignes qu'elle lui consacre pour ne rien dire de plus.
Le ministre de l'Intérieur a donc annoncé lundi que 6.924 parents sans papiers d'enfants scolarisés avaient été régularisés, un "chiffre exact" et "final".
Marie-sEGOlène Royal -qui n’est jamais de reste et dont l'avis est si important que ce qui fait le plus de bruit, ce sont ses silences...- a pour sa part accusé mardi le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy de "mensonge public". Du déjà dit, on ne compte plus combien de fois. L’AFP se redit un peu beaucoup et devrait relire sa copie ; à moins que ce soit la technique de propagande de base apprise à l’Ecole Nationale de Journaliste du coin –ou plus simplement à bac + 2, en IUT…
La députée des Deux-Sèvres a observé sur LCI, aussi et par ailleurs, que "Nicolas Sarkozy avait annoncé une régularisation au cas par cas". "Et comme par hasard, il aboutit aux résultats qu'il avait affichés avant", a-t-elle dit en parlant de "mensonge public". Voir plus haut…Elle n'y a pas vu de la compétence, notion qui lui est étrangère! "C'est une mauvaise action, ce n'est pas crédible", a-t-elle jugé. Jugement moral de la Maréchale-Me-Voilà-M’As-Tu-Bien-Vue, qui apporte quoi? Le ministre, qui avait estimé en août qu'il y aurait "6.000 régularisations sur 30.000 dossiers", s'est défendu d'être "un devin", mettant en avant "une extrapolation faite quand on avait déjà 15.000 dossiers déposés". Le PS adore pourtant les sondages!
La préfecture de Seine-Saint-Denis a annoncé mardi que 1.004 parents sans-papiers d'enfants scolarisés dans ce département avaient été régularisés dans le cadre de la circulaire de Nicolas Sarkozy.
La circulaire du 13 juin 2006 a donné lieu "à 1.004 régularisations individuelles" sur 5.627 dossiers déposés par des personnes ayant refusé l'aide au retour volontaire, [malgré une somme importante en espèces sonnantes et trébuchantes, offerte par les contribuables, riches et défavorisés], indique la préfecture dans un communiqué transmis à l'AFP, soit 17,8% des dossiers examinés.
Dans sa circulaire du 13 juin, Nicolas Sarkozy fixait six critères à prendre en compte pour que les préfets acceptent la régularisation des parents, notamment la résidence habituelle en France depuis au moins deux ans, la scolarisation effective d'un de leurs enfants en France au moins depuis septembre 2005 et une réelle volonté d'intégration de ces familles. "En France, il n'y a pas d'arbitraire", a souligné le ministre.
Il en a profité pour dénoncer à nouveau le fait que certains pays de l'Union européenne aient procédé à des régularisations massives. Ceux-ci, selon lui, "se sont aperçus de la catastrophe". Citant l'exemple de l'Espagne et de son "gouvernement socialiste qui a décidé la régularisation de 500.000 personnes" et en France, celui du gouvernement "Jospin et des socialistes français (qui) avaient régularisé 80.000 personnes", M. Sarkozy a estimé que les résultats avaient été "l'explosion des demandes".
Il est revenu sur l'évacuation du squat de Cachan, "une décision de justice", en dénonçant une "manipulation d'associations politisées d'extrême gauche (qui) ont conseillé à 200 personnes de refuser les propositions de relogement de la préfecture" du Val-de-Marne. "Il suffirait d'occuper un squat, de faire venir deux vedettes du show-biz, de faire venir une caméra de télévision pour obtenir l'appartement que celui-là, anonyme, attend, depuis deux ans parfois, et on lui passe devant", a dit M. Sarkozy.
Selon Mme Royal, Nicolas Sarkozy "a cassé le seul outil de régularisation en continu, c'est-à-dire la carte (de séjour) de dix ans, qui permettait de régulariser tranquillement chaque année deux ou trois mille étrangers". Que demande le peuple? Mais il faudrait que les Français(es) arrivent à faire face…