vendredi 29 septembre 2006

Avec Redecker, la France découvre l'intolérance de l'islam

Redeker : la liberté d'expression s'arrête à la porte de la mosquée

Professeur en Haute-Garonne, Robert Redeker, 52 ans, a reçu des "menaces de mort écrites, sous forme de mails" le jour même de la publication d'une tribune sans langue de bois sur l'islam dans Le Figaro, le 19 septembre, et n'est pas réapparu dans l'établissement le lendemain, selon le proviseur Pierre Donnadieu.

Interrogé par le journal, M. Redeker, qui ne regrette pas d'avoir écrit ce texte, a déclaré avoir éprouvé "de l'angoisse dans un premier temps car ces menaces sont précises et visent (sa) vie". Le professeur a précisé sur i-Télé les menaces dont il est victime. Outre des menaces directes par mail, il a par ailleurs révélé que des forums djihadistes, "qui ne sont pas accessibles à tout le monde" donnent "toutes les coordonnées pour pouvoir (l)'assassiner".

"De la tristesse, ensuite, car ce qui m'est fait correspond tout à fait à ce que je dénonce dans mes écrits: l'Occident se retrouve sous surveillance idéologique de l'islam", a-t-il ajouté.

Le ministre de l'Education nationale Gilles de Robien, s'est déclaré "solidaire" du professeur, jeudi sur RTL, mais a courageusement souligné qu'"un fonctionnaire doit se montrer prudent et modéré en toutes circonstances". Prudent et modéré? Un professeur d'histoire est tenu au respect des faits historiques dans son enseignement; le politiquement correct est le quotidien des politiciens et de M. de Robien...Dans sa tribune intitulée "Face aux intimidations islamistes, que doit faire le monde libre?", l'auteur qualifie notamment le Coran de "livre d'inouïe violence" et le prophète Mahomet de "chef de guerre impitoyable, pillard, massacreur de juifs et polygame". Monsieur le Ministre approuve-t-il la polygamie?
Dressant un parallèle avec la guerre froide, il considère que, "l'islam se présente, à l'image du défunt communisme, comme une alternative au monde occidental" et qu'il "est une religion qui, dans son texte sacré même, autant que dans certains de ses rites banals, exalte violence et haine". Il convient de savoir si l'historien démontre ce qu'il avance.

Censure du Figaro en Tunisie
A la suite de cette publication, l'édition du 19 septembre du Figaro a été interdite en Tunisie. Le Figaro a, dénoncé jeudi dans un communiqué de "graves atteintes à la liberté de pensée et à la liberté d'expression". Et que dire de l'atteinte à la liberté de l'enseignant?
La presse affirme qu’aujourd'hui les lycéens se disent rassurés: le professeur a été remplacé, le plan vigipirate renforcé et les courriers adressés à M. Redeker filtrés. Pourtant, "On a eu peur des représailles", a estimé Chloé, une des élèves du professeur.
Il ne s’agit pas d’une simple susceptibilité passagère, mais d’un nouvel épisode tendant à intimider les penseurs et artistes en Europe où les libertés de pensée et d’expression sont préservées précieusement et garanties par nos régimes démocratiques et laïcs. La culture islamiste ne connaît-elle donc pas la séparation des Eglises et de l’Etat et entend-il donc nous priver de nos libertés ?

Il faut en effet souligner qu’il y a quelque temps, la présentation d'une pièce de Voltaire, Le fanatisme ou Mahomet le prophète (1741) avait suscité des violences islamistes à Gex (Ain).
Cette semaine, l'Opéra de Berlin a décidé de déprogrammer un opéra de Mozart, Idomeneo, mettant en scène les têtes coupées de Jésus, Bouddha et Mahomet. Le prophète comme les autres, dont l’un est Dieu !
Témoignage:

Où sont les pétitionnaires ?

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