mardi 31 mars 2020

La députée LREM Cathy Racon-Bouzon est allée enquêter sur l'IHU du professeur Raoult

La néo-députée des Bouches-du-Rhône témoigne de ce qu'elle a vu à l’IHU

Au centre de l'attention mondiale, l'Institut hospitalo-universitaire de Marseille est dédié aux maladies infectieuses

IHU Méditerranée Infection on Twitter: "Le Prix #Nobel attribué à ...
Le professeur Didier Raoult dans tout ça?
La fiche Wikipedia dit de l'"IHU Méditerranée Infection" ou "Institut MI" qu'il est un institut hospitalo-universitaire créé en 2011 sous la forme d'une fondation de coopération scientifique. Il est issu d'un partenariat entre l'Université d'Aix-Marseille, les hôpitaux universitaires de Marseille, l'Institut de recherche pour le développement (IRD), le Service de santé des armées, BioMérieux, et l'Établissement français du sang". Le projet d’IHU de Marseille en maladies infectieuses (POLMIT) consistait en 2011 à concentrer sur le site de la Timone à Marseille les moyens de lutte contre les maladies infectieuses. Qui en a conçu l'idée et l'organisation ? Wikipedia retient l'information.

On peut bien chercher qui est à l'origine de ce projet d'envergure lauréat des investissements d'avenir en 2011, Roselyne Bachelot était ministre de la Santé et Valérie Pécresse, puis Laurent Wauquiez, ministres de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, l'identité de son concepteur reste pour Wikipedia un secret médical... Qui a donc eu l'autorité scientifique, l'énergie et la force de persuasion, mais aussi les vertus du désintéressement, pour faire naître l'IHU de Marseille ? Un "revenant' d'Irak, un islamiste de la recherche? Un Dr Maboul?

"Savant fou" (BFMTV) ou chercheur visionnaire ? 
Parce qu'il est atypique et provocateur dans son apparence et dans ses propos sans langue de bois, le personnage détonne dans les salons de la bonne société, comme des ministères où l'habit fait le moine. Or, le chercheur est pourtant un infectiologue et professeur de microbiologie dont les recherches font autorité dans le monde, quand ses critiques peuvent être aussi bien membre conservateur de l'Académie de médecine et infectiologue cauteleux ou urologue passé dans les affaires et girouette politique, aussi bien que journaliste expert universel et couteau suisse de l'information en continu.
Quand d'autres font les animateurs rigolos d'émissions de vulgarisation à la télé, cet iconoclaste qui découvre et décrit, avec son équipe marseillaise, des virus complexes. est lauréat du grand prix de l'Inserm en 2010. Il a même donné son nom à deux de ses découvertes, ce qui provoque les aigris lesquels dénoncent un ego surdimensionné qu'ils admirent chez les footballeurs et les golfeurs.
Sur la fiche à son nom, les Wikidiens lui taillent un costard : "il acquiert une notoriété médiatique internationale en 2020 quand, avec son équipe, il affirme avoir trouvé un traitement contre la maladie à coronavirus 2019," écrivent les cuistres qui pourtant recensent dix de ses champs de recherche. Sans crainte de rayer d'un trait de plume une vie de recherches, ils condamnent les prises de positions de Didier Raoult à partir d'une déclaration : "dans un article du 25 janvier 2015, il compare la mortalité des déplacements à vélo [et ils n'étaient pas encore électriques et abandonnés en travers des trottoirs], selon lui plus importante que celles qui ont une place de choix dans les médias, telles que "la crise de la vache folle, la grippe aviaire, Ebola, le bioterrorisme, le Chikungunya, le SRAS et le coronavirus du Moyen-Orient" La presse ne pardonne pas...
A propos du Covid19, il "persiste" [Wikipedia], début février dans le JDD, : "ce virus n'est pas si méchant." C'est pourtant lui dont l'équipe veille sur les familles retenues en quarantaine à Carry-le-Rouet (Bouches-du-Rhône), refusant de considérer le virus de Wuhan comme "un meurtrier aveugle". "A l'heure de l'hyper-réactivité des réseaux sociaux, les responsables politiques ont peur de ne pas en faire assez, alors ils en font parfois trop", déclare-t-il. Et le microcosme médico-politique parisien s'émeut de cette liberté de ton. Il sait qu'il dispose du traitement susceptible de détruire le coronavirus, mais il a muté: un nouveau genre, d’origine animale, a été découvert en septembre 2012 en Arabie saoudite, "rapporte franceinfo qui ajoute: "On guérit du coronavirus 2019-nCoV qui sévit depuis décembre 2019 en Chine, comme on guérit de nombreuses maladies respiratoires infectieuses. Les guérisons sont même l'immense majorité des cas (11/02/2020). Le taux de létalité du nouveau coronavirus était évalué en février 2020 autour de 2-2,2%, contre 4% ou 5% au début de l'épidémie." Et le président Macron se rend au théâtre en couple aux Bouffes-du-Nord... 

La députée a voulu découvrir ce haut-lieu de la science situé dans sa circonscription

L'IHU Méditerranée infection inaugure son nouveau bâtiment sur le ...
 
Cette quadra n'appartient pas au monde médical, mais à celui de la communication. Dimanche 29 mars, à la veille du pic de la pandémie au Covid19, elle a visité les locaux de l'IHU du professeur Didier Raoult, dans sa circonscription, celle du docteur Jean-François Mattéi (années 80 et 90), ministre de la Santé, de la Famille et des Personnes handicapées du président Chirac (2002-2004 : il a eu à gérer la canicule mortelle de l'été 2003) centriste (UDF), puis DL (Démocratie libérale), dans les quartiers résidentiels du centre-sud la ville de Marseille, alors que, depuis deux semaines, le chercheur marseillais de renommée internationale est ciblé par les mandarins parisiens pour ses prétentions à faire valider sa proposition de traitement à base d'hydroxychloroquine (si elle est prescrite en association avec un antibiotique), sans attendre que l'INSERM promeuve un produit miracle qui tarde à arriver, pendant que meurent les patients atteints par le Covid19, variante du précédent coronavirus et dont l'agressivité nouvelle surprend les chercheurs et les soignants. 

La classe médicale internationale apporte un soutien très appuyé aux travaux du professeur Raoult. En France, la députée LREM Cathy Racon-Bouzon était en visite dimanche 29 mars dans les locaux de l’IHU centre du monde duquel les madarins détournent le regard. 

L'élue a publié à chaud ses trois convictions principales forgées durant la visite

https://medias.laprovence.com/d8SSom6idmUUjTRd1nVHsgOoiBM=/0x115:1512x948/850x575/top/smart/47f09346ec7440aab73ae40df3f06c8b/1584889901_ihu-de-marseille-5.jpg

1. "Un modèle d’organisation"

"Le protocole de dépistage de l’IHU mis en place de manière méthodique en fait un modèled’organisation et d’expérience pour la France entière que je m’emploierai à relayer auprès du gouvernement » : c’est la promesse formulée par Cathy Racon-Bouzon au sortir de sa visite à l’IHU dimanche 29 mars. A l’unisson d’une classe politique marseillaise unanime, elle se félicite du fait que : "Dans le plus grand calme et dans le strict respect des gestes barrières recommandés par les autorités, l’IHU Méditerranée Infection orchestre le dépistage des Marseillais"
Elle salue en particulier l’organisation de l’IHU, qui commence à l ‘extérieur du bâtiment, dès l’accueil des patients : "qui se présentent à l’IHU avant d’être pris en charge selon les critères de tri, par les Marins-pompiers venus prêter main-forte pour assurer un accueil irréprochable". Puis à l’intérieur, "75 chambres d’hospitalisation permettent d’isoler les patients positifs les plus contagieux ou les plus à risque et de suivre l’évolution des personnes pour lesquelles le traitement est contre- indiqué" a pu constater l’élue LREM, qui se félicite également de la présence d’un "accès dédié aux personnels soignants ou de sécurité (policiers, gendarmes, pompiers)".

2. Répliquer le "dépistage massif" à l’échelle nationale

Un modèle de dépistage systématique dont elle aimerait que le pays s’inspire à l’échelle nationale : "Si la France souhaite organiser dans les plus brefs délais un dépistage massif de sa population, elle devra s’inspirer de cette organisation logistique et dupliquer partout sur son territoire des plateformes d’une telle efficience," constate-t-elle, soulignant que "l’approvisionnement et la logistique sont clairement le nerf de la guerre de cette organisation", et particulièrement en ce qui concerne les matériels de protection et de dépistage.
"La montée en charge du dépistage au niveau national nécessitera une mobilisation totale de l’Etat » observe la députée, en forme d’appel au gouvernement. Par ailleurs, elle salue les retours d’expérience positifs rapportés par la structure du professeur Raoult auprès de l’exécutif dirigé par Edouard Philippe : "Comme elles me l’ont confirmé, les équipes de l’IHU sont en contact direct et régulier avec le gouvernement pour l’éclairer dans sa prise de décision et inspirer la mise en œuvre des organisations nécessaires à la montée en puissance de sa stratégie de dépistage de la population française".

3. Esprit de collaboration et de partage d’expérience

"Je m’inscris dans cet esprit de collaboration et de partage d’expérience qui doit prévaloir pour accompagner la Nation toute entière dans sa lutte contre le covid-19," dit-elle, affirmant : "En l’absence encore de consensus scientifique, je me réjouis que le traitement ait été néanmoins autorisé dans le cadre de l’urgence sanitaire dans le respect des recommandations du Haut conseil de santé publique". Une façon de réconcilier l’envie d’avancer rapidement du professeur Raoult avec les injonctions à la prudence des autorités sanitaires et politiques.

Néanmoins, Cathy Racon-Bouzon ne semble pas douter de l’efficacité du traitement défendu par le professeur Raoult et ses équipes. "A ce jour, 1003 patients marseillais testés positifs sont traités par l’alliance de l’hydroxychloroquine et d’un antibiotique comme l’Azithromycine; l’évolution de leur état devrait permettre d’ici quelques jours de confirmer l’efficacité de cette prise en charge," juge-t-elle, avant de conclure : "Unis et à l’écoute de ceux qui savent, nous vaincrons l’épidémie".
http://sport24.lefigaro.fr/var/plain_site/storage/images/scan-sport/actualites/coronavirus-le-soutien-d-un-groupe-de-supporters-de-l-om-au-professeur-raoult-997898/26998440-2-fre-FR/Coronavirus-apres-Cantona-les-supporters-de-l-OM-au-soutien-du-professeur-Raoult.jpg



Essai clinique de quatre traitements, dont l'hydroxychloroquine, en cours en Europe

A l'écart des assauts menés contre le Pr Raoult, Florence Ader dirige un essai clinique crucial

Cet étude coordonnée par... l'INSERM doit tester quatre protocoles, dont celui à base d'hydroxychloroquine, sur 3200 patients en Europe

20minutes - vous allez en parler en format webapp!Au travail à l'abri des querelles faites au professeur Raoult, la professeure Florence Ader pilote à Lyon un essai clinique visant à trouver un traitement contre le Covid19. Elle est depuis un mois à la tâche au coeur d'un "projet fou", loin de son quotidien habituel d'infectiologue-pneumologue.

D'emblée, elle élude les questions polémiques autour de l'efficacité de la chloroquine (associée à un antibiotique, avec des risques faibles de troubles du rythme cardiaque, insiste le professeur Philippe Gabriel Steg, co-président du comité de pilotage spécial Covid au sein de l'AP-HP) proposée par le Pr Didier Raoult et plébiscitée par la population de la région de Marseille. "Il faut s'extraire du buzz et privilégier les démarches de recherche médicale", coupe sagement la chercheuse lyonnaise. La Pr Ader est une des rares femmes présentes dans le débat médical actuel et, à la différence de sa consoeur Karine Lacombe, choisit la discrétion face à certains porte-parole politisés qui tentent de décrédibiliser le chercheur marseillais en faisant circuler des rumeurs complotistes ou alarmistes, quand des acteurs politiques sur le retour, tel Daniel Cohn-Bendit ne tombent pas dans les insultes. Lien PaSiDupes"Qu’il ferme sa gueule," lance le trublion Daniel Cohn-Bendit au Professeur Raoult

Directrice du programme européen REACTing, un consortium multidisciplinaire rassemblant des équipes et laboratoires d’excellence, dont les travaux sont coordonnés par l'INSERM et ses partenaires d’Aviesan (Alliance nationale pour les sciences de la vie et de la santé, laquelle a travaillé sur les épidémies de grippe H5N1 et H1N1, SRAS, Mers-Co, Chikungunya, Ebola et Zika), Florence Ader préfère donc parler de la "prouesse" que le service public français a, selon elle, réussi à réaliser avec Discovery, un essai clinique coordonné par l'Inserm qui doit tester quatre traitements, dont l'hydroxychloroquine, sur 3.200 patients en Europe, dont au moins 800 en France. Uniquement des patients hospitalisés et gravement atteints. "C'est l'une des grandes leçons de la crise d'Ebola de 2014. Le seul et unique essai randomisé avait été mis en place trop tard, avec seulement 72 patients", explique-t-elle. Notons que le mari Buzyn, Yves Levy, a dirigé l' Aviesan de 2014 à 2018 et l'Inserm (2014-2018 également)...
L'Hexagone est le premier pays européen à avoir mis sur pied et lancé un tel essai. Son budget : quelques millions d'euros, financé par la Direction générale de l'offre de soins du ministère de la Santé. L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) doit aussi lancer son grand essai, "Solidarity", mais il en est encore à la phase préparatoire.

Le professeur Ader, face à l'exigence malgré l'urgence

L'essai clinique Discovery a commencé il y aune semaine. 
Il inclut à ce jour 123 des 800 patients dans sept centres hospitaliers. Chaque participant se voit allouer soit l'un des quatre traitements testés, soit des soins standard, de manière aléatoire, après une randomisation numérique (méthode de répartition fondée sur le hasard).

Sont testés : le remdesivir (antiviral conçu initialement pour Ebola), le lopinavir en combinaison avec le ritonavir (des anti-VIH), la même combinaison mais associée à l'interféron bêta pour tenter de baisser le processus inflammatoire et l'hydroxychloroquine (cousin de la chloroquine, mais présentant moins de risque de toxicité, cet anti-paludéen a l'avantage d'être connu et bon marché). 

"Nous n'avons pour l'heure aucune confirmation de la réalité de l'efficacité de ces traitements," insiste Florence Ader. "Nous n'avons que des données disparates sur ces molécules. On a des données in vitro pour certaines, pas pour d'autres; des données sur des modèles animaux pour certaines, mais pas pour toutes, d'autres données sur des petites séries de patients, pas pour d'autres".

D'où pour elle l'importance de ne faire "aucune concession" et assurer le même niveau d'exigence malgré l'urgence d'une pandémie qui a déjà tué quelque 30.000 personnes dans le monde, selon un bilan établi par la presse. "Plus les résultats seront significatifs et méthodologiquement robustes, plus le niveau de preuves sera élevé et plus on rendra service aux gens", souligne Florence Ader.

Aucune échéance précise

Cet essai est mené avec toute la rapidité et l'adaptabilité nécessaires au contexteassure cette chercheuse, même s'il est lourd. La Pr Ader est entourée d'une vingtaine de personnes qui travaillent d'arrache-pied. D'abord une cheffe de projet qui gère la très lourde logistique depuis un centre dans le sud.

Sur le terrain, des centaines de techniciens, d'attachés de recherche, de médecins d'essai clinique collectent les données. Et à charge de l'équipe de méthodologie de l'Inserm de les exploiter. Les premières évaluations de patients vont commencer après 15 jours de traitement, dans une semaine environ. On pourra notamment estimer si leur état clinique s'est amélioré, s'ils ont toléré le traitement.

lundi 30 mars 2020

"Qu’il ferme sa gueule," lance Daniel Cohn-Bendit au Professeur Raoult

Le Covid-19 s'attaque aussi au cerveau : l'arrogant libertaire macronisé est atteint

Le pédophile confirme sa vulgarité de soixante-huitard, parasite désoeuvré

Les essais cliniques du professeur Didier Raoult a base d'hydroxychloroquine suscitent de nombreuses critiques mortifères émanant du cénacle parisien de parrains du milieu médical académique, d'arrogants mandarins qui n'ont pourtant rien trouvé et  donc rien à proposer pour combattre le virus mortel et éviter l'hecatombe en cours, 
pas même des masques intégraux, Easybreath, vendus par Decathlon pour la pratique aquatique et employé par quelques kinesitherapeutes ou dentistes.


Si le plus grand nombre respecte le professeur Raoult pour ce qu'il est, un virologue de renommée internationale, le psyvhotique Daniel Cohn-Bendit ne connàît que les avis des chercheurs parisiens jaloux de leur confrère marseillais. 

"Qu’il ferme sa gueule et qu’il soit médecin", a éructé l’ancien élu écologiste, ce lundi matin, sur LCI.

Interrogé sur LCI lors d’un débat sur l'hydroxychloroquine, le gauchiste repenti - un Franco-allemand qui a refusé de faire son service militaire mais a obtenu de l'OFPRA la nationalité française - a insulté le professeur Raoult qui a mené un essai clinique sur 24 patients atteints par le coronavirus.

L' "efficacité" de ce traitement dénigrée

"Mais qu’il ferme sa gueule et qu’il soit médecin. Qu’il arrête de dire partout, je suis un génie ! Il y en a marre…," bave l’ancien étudiant révolutionnaire "à vie" inscrit en sociologie sans décrocher aucun diplôme notable.

"Il y en a marre des gens comme lui…, a jugé l’ex-eurodéputé EELV, à qui on est tenté de retourner le compliment. 

La mafia médicale parisienne reproche au professeur Didier Raoult, directeur de l’IHU de Marseille, d'avoir fait connaître l' "efficacité" de ce traitement contre le coronavirus, qu'il étudie depuis 2003 et que, depuis le début de l'épidémie en France, il a testé aujourd'hui sur 80 volontaires. ne déplorant qu'un seul décès.
Cette deuxième étude, publiée vendredi en ligne, le directeur du réputé Institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée Infection de Marseille, affirme que 80 % d’entre eux ont connu une "évolution favorable". Or, la meute des "scientifiques" conservateurs endormis sur leurs lauriers déséchés pointe les limites de ces études, car elles n’ont pas été menées selon les protocoles scientifiques standards officiels, pandémie obligeant.

Cohn-Bendit pourra-t-il encore longtemps mépriser et salir impunément? 
Les acteurs politiques et médiatiques le rattraperont-ils dans le post-coronavirus pour lui faire avaler sa langue fétide? Daucuns dira que le bouffon amuse la galerie et détourne l'attention de l'incurie de la gauche depuis Roselyne Bachelot, villipendée pour ses commandes massives de vaccins et de masques durant la crise de la grippe H1N, il y a 11 ans,


Municipales: Macron ne décide plus de rien, suggère Bayrou

"Macron voulait reporter le scrutin," assure le maire de Pau

Qui décide à l'Elysée ? Les oppositions ?

Le passage à l'heure d'été serait donc fatal au "maître des horloges" : alors que le 1er tour s'est tenu malgré l'épidémie de coronavirus et que la décision du président est lourde de conséquences en vies humaines, le maire de Pau assure que le "chef de guerre" s'est laissé dicter sa conduite par l'opposition, en dépit des mesures de confinement décrétées par le premier ministre. 

Deux semaines après les municipales qui ont contribué à la propagation du virus, le maintien du premier tour des élections municipales malgré l’épidémie de coronavirus continue de susciter l'indignation, puisque que nombre d’assesseurs ont été testés positifs au Covid-19 et que plusieurs responsables politiques dénoncent un scandale.

Bayrou a mis le temps, mais il a mûri la contre-offensive

Résultat de recherche d'images pour "girouettes artisanales ...
Dans Le Figaro de ce lundi 30 mars, le président du MoDem François Bayrou tente de maquiller les faits. Le mis en examen continue de sévir, malgré des faits de "complicité de détournement de fonds publics" dans l’affaire des assistants parlementaires européens du parti centriste. Il ne craint pas d'affirmer que l’option du report avait non seulement sa préférence, mais aussi celle d’Emmanuel Macron. Que ne l'a-t-il clamé plus tôt, et surtout avant la prise de décision de Macron qui a envoyé des Français au casse-pipe

Le Monsieur Propre jauni se donne le beau rôle. 
"Dès lors qu’on devait fermer les écoles, puis les bars et les restaurants, il était évident pour moi que la conclusion logique et immédiate ne pouvait être que le report des élections.
"C’était précisément l’avis du président de la République”, assure celui qui sonde les reins et les coeurs

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Macron a eu ceux que
le LBD 40 de Castaner a manqués
Et l'aigri qui a foiré tout ce qu'il a tenté de pointer les pressions exercées sur l’exécutif: “les oppositions ont poussé de hauts cris en criant [ce ministre de l'Education souille l'image de l'agrégation de lettres] au déni de démocratie. Le consensus nécessaire est devenu impossible et la décision n’a pas été prise”. Le chef de guerre n'en impose plus qu'à ses godillots de l'Assemblée. 

Sans consensus politique sur le sujet, tout utilisateur de l'article 49;3 et des ordonnances qu'il soit, Jupiter ne pouvait obtenir l’union nationale qu’il appelait de ses voeux, alors que celle-ci s'est depuis concentrée sur le Covid-19. 

Le matin même, "devant les responsables politiques du pays”, Macron n'avait pas envisagé le maintien, explique Larcher, du fait, précise-t-il que "le stade 3 n’est alors pas d’actualité".  

Le tordu-de-Pau ne rappelle pas que, le même soir, l'exécutif avait viré casaque et que le maintien devenait incohérent:  “Samedi soir, la situation change: intervention du premier ministre, confirmation du stade 3 avec ses restrictions”. 

Pénurie: Bruno Le Maire se fait moins affirmatif dans ses certitudes

"Si demain il devait y avoir une pénurie, je le dirais aux Français," envisage le patron de Bercy 

Le ministre de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire, envisage désormais l'hypothèse d'un risque de pénuries alimentaires en France 

culpabilisation du/de la pn, manipulateur/trice | Être heureux ...
"Il n'y a pas de pénurie aujourd'hui dans les grands magasins et les commerces alimentaires", a-t-il observé sur RMC et BFMTV, ce lundi.

Mais il ajoure : "Et s'il devait y en avoir demain, "je le dirais aux Français et ils seraient informés pour que nous prenions les dispositions nécessaires", a lâché Bruno Le Maire.

Interrogé sur la possibilité que le gouvernement emploie la méthode Coué sur les pénuries, le ministre a répondu qu'il n'y en avait aucune "à l'heure où je vous parle. Je fais le point deux fois par jour avec le commerce alimentaire, la grande distribution, avec l'industrie agroalimentaire", a précisé le ministre. 

Mais  qu'il "fasse le point" autant qu'il veut : sa déclaration ne nous dit rien de l'évolution du risque, alors que la CGT appelle les chauffeurs routiers à exercer leur droit de retrait, en sorte que des mesures soient prises pour assurer leur protection contre le Covid-19.

"Il y a des tensions sur certains produits," a d'ailleurs reconnu "bien volontiers" Bruno Le Maire

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Comme Macron,
Le Maire pratique le 'naming'n shaming'
"Chacun peut le voir dans ses magasins. Il y a moins de variété sur certains produits comme les pâtes mais je le répète, il n'y a pas de pénuries".
Les règles de “recrutement, de travail de nuit, sur les heures supplémentaires” dans la distribution vont être “assouplies” pour garantir la sécurité de la chaîne d’approvisionnement en produits alimentaires et de première nécessité, a-t-il encore assuré pour les quinze jours à venir.

La presse décrypteuse évite de confronter les propos du jour et ceux du ministre Bruno Le Maire, il y a seulement quinze jours.
Le 15 mars, Le Maire promettait : il n'y aura "pas de rationnement"...
Et, nouvelle preuve du manque de lucidité de l'exécutif commandé par le chef de guerre Macron, de préciser: “90 à 95% des références (seraient) présentes” dans les rayons.

Comme le maître de l'Elysée, le patron de Bercy implique les Français 
"Nous comptons sur le comportement responsable des Français (...) pour ne pas se précipiter sur les rayons et acheter plus que de besoin", a craint le ministre, Il enfonce d'ailleurs le clou de la culpabilisation en disant "faire confiance aux Français" "pour ne pas se précipiter sur les rayons et acheter plus que de besoin”..

Ainsi, Le Maire insinue-t-il qu'en cas de pénurie, seuls les Français pourraient être tenus pour responsables... au premier rang desquels "les représentants de la grande distribution"...

dimanche 29 mars 2020

Les routiers appelés à exercer leur droit de retrait dès le 30 mars, face au coronavirus

Trois syndicats appellent les chauffeurs routiers à se protéger en exerçant leur droit de retrait

Pas sympa, çà, mais Macron pense-t-il à eux ?

Alors que le Covid_19 continue de se propager dans le pays, les routiers sont appelés à exercer "individuellement" leur droit de retrait, à compter du 30 mars, en cas de "manquements" aux mesures de protection sanitaire contre l'épidémie de coronavirus. Les routiers sont inquiets face à cette crise sanitaire qui monte toujours en puissance. 

Manque de masques, de gants et de gel hydroalcoolique, mais aussi manque de sanitaires et de douches" et 
des services de restauration "pas assez répandus", tandis que des "clients ne respectent pas les conducteurs à la juste valeur", face à cette situation très préoccupante et un constat perdurant de jour en jour, justifient, selon les trois syndicats, cet appel à exercer librement leur droit de retrait, dès lundi 30 mars, si leur protection sanitaire contre le COVID-19 n'est pas garantie.

Les trois syndicats précisent plusieurs de leurs revendications

Citons  "des dispositifs sérieusement protecteurs", mais aussi "l'arrêt des transports non essentiels", la "réquisition des aires de repos, stations-services, restaurants routiers", ainsi que "les mêmes protections que les urgentistes" concernant les transports sanitaires.

A l'heure actuelle, le gouvernement ne fixe aucun contre-indication à la libre-circulation des transports en commun. Le ministère de la Santé recommande le port du masque et les bons gestes communs pour protéger sa santé, surtout au retour de Chine, de Singapour, de Corée du Sud, d'Iran ou des régions du nord de l'Italie, fortement touchées elles-aussi. 

Si des routiers exercent individuellement leur droit de retrait, comme souhaité par les syndicats 
CFDT, FO et CFTC, ils "alimenteront" encore davantage les craintes de la population d'une pénurie dans les supermarchés, en dépit des garanties présentées par le ministre de l'Economie : "aucune pénurie alimentaire et pas de rationnement prévus", a promis Bruno Le Maire, dimanche 15 mars, précisant que "90 à 95 % des références (seraient) présentes" dans les rayons.. Et d'ajouter : la "sécurité d’approvisionnement en produits alimentaires" sera "garantie dans les jours et les semaines à venir".


La semaine dernière,
FO-Transports avait, seule, lancé puis levé un appel au droit de retrait à partir du 23 mars pour les salariés du transport routier et de la logistique "non essentiels". 
Le syndicat avait expliqué lever son appel après avoir obtenu une série d'engagements du gouvernement pour garantir la sécurité sanitaire des chauffeurs pendant l'épidémie de coronavirus.

Aujourd'hui, 
"nous ne pouvons malheureusement que constater que les conditions de travail des salariés en matière de sécurité sanitaire ne sont pas au rendez-vous", ont expliqué ces trois syndicats de routiers - CFDT (réformiste), FO et CFTC (modéré) - dans un communiqué commun. "Même si des efforts ont pu être consenti", confient-ils, "cela est bien maigre au regard des risques sanitaires et cela devient de plus en plus dangereux face à cette pandémie", indiquent les trois syndicats dans un communiqué commun.

Belloubet profite du Covid-19 pour libérer des détenus

Nicole Belloubet rétablit la peine de mort?

Nicole Belloubet va signer des ordonnances permettant la libération de détenus en fin de peine

1972 : les mutins de Nancy, des barricades dans nos prisons
Mutins de Nancy, 1972
Une semaine après avoir assuré qu’elle n’est pas du tout "dans cette optique", la ministre de la Justice remet dans le circuit contaminé la population sensible la mieux confinée de France.

Mardi 24 mars, Nicole Belloubet démentait, dans les colonnes de '20 Minutes', son intention de libérer des détenus en raison du risque de propagation du Covid-19. La ministre de la Justice indiquait à la presse qu’elle n’était pas dans la nécessité de réduire la population carcérale des 188 établissements pénitentiaires français.

Mercredi 25, elle doit pourtant présenter des ordonnances dans ce sens en Conseil des ministres pour assouplir les conditions de libération anticipée et d’octroi de crédits de réductions de peines en raison de la situation sanitaire. Elles devraient être publiées dès jeudi au Journal Officiel. Du jour au lendemain, elle découvrait que le Covid-19 avait commencé à se répandre derrière les barreaux, et que l'opportunité  était bonne de désengorger les prisons.

En l’espace de cinq jours, le nombre de détenus et de personnels pénitentiaires "susceptibles d’avoir été contaminés" aurait augmenté de près de 500 %: effarant mais crédible ?  De 157 malades au 18 mars (6 cas positifs confirmés et 151 suspects), le compteur serait passé, lundi, à… 920 cas (16 cas positifs parmi le personnel pénitentiaire, 6 parmi les détenus dont un décédé et 899 suspects). Soit une augmentation de 486 % en cinq jours, selon les informations recueillies auprès de "plusieurs sources concordantes", formule consacrée mais "sources" non citées. Moins que jamais en période de crise sanitaire mortelle, le secret des sources n'est tenable.

Un cas positif fait-il le printemps de la compassion ?


"Nous allons distribuer 100.000 masques en prison", annonce Belloubet

Cette opération fait rêver les seniors confinés des Ehpad...
Le 28 mars, trois jours plus tard, le ministre
Olivier Véran annonce "Un isolement individuel" des pensionnaires en Ehpad. Le ministre de la Santé, a indiqué samedi qu’il va  - ce n'est alors pas fait - demander "aux établissements de type Ehpad d’aller vers un isolement individuel" - une progressivité qui ne rassure pas les "détenus" des Ehpad -  pour chacun de leurs pensionnaires afin d' "aller plus loin" dans la protection des personnes âgées contre le coronavirus.
O. Véran va 
- incessamment, sous peu - demander 
aussi de "tester en priorité pour le virus le personnel qui travaille au sein des Ehpad" - mais dans la limite des kits de tests disponibles - , les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse largement radio télévisée, sous l'oeil du premier ministre Edouard Philippe.

La ministre de la Justice, "dévoile" les mesures mises en place dans les prisons pour éviter la propagation du coronavirus.
Lundi soir 16 mars, à la suite d’une réunion avec les syndicats du pénitentiaire, Nicole Belloubet a donc expliqué sous leur pression qu’elle allait les lâcher parmi les "gens qui ne sont rien", les infirmiers à 2.000 euros ou les personnels du secteur alimentaire (à encore moins) et les transporteurs routiers, pensant que les détenus libérés allaient volontiers poursuivre leur confinement à la maison. 

Le gouvernement aurait-il peur des mutineries ?

Dans les faits, les détenus qui devaient sortir dans les prochains mois pourront quitter les prisons plus vite. Macron autorise que ceux qui se tiennent à carreau puissent bénéficier de crédits de réduction de peine supplémentaires. Ainsi les syndicats exercent-ils un chantage payant alors que la grogne s'élève un peu partout depuis l’annonce de la suspension des parloirs familiaux et sexuels pour éviter les contaminations.



La Chancellerie n’a pourtant pas fait d’étude précise. 
Or, la mesure prise sous la pression - sans saisie du juge d'application des peines - est susceptible d’entraîner la libération d’environ 5.000 prisonniers condamnés pour des "délits mineurs" - qui ont toutefois justifié une incarcération -  (sont notamment exclues les personnes condamnées dans des affaires de mœurs, criminelles ou terroristes…) 
"C’est un premier pas, se réjouit Christopher Dorangeville, secrétaire général de la CGT Pénitentiaire, qui milite pour toute alternative à la privation de liberté et qui ne représente que les personnels. On était tout de même à 61.000 places pour 70.000 détenus." Le critère de libération de ces détenus apparaît donc assez éloigné du motif sanitaire invoqué...

Les 100.000 masques promis tardent à arriver.
Difficile dans ces conditions de maintenir un cordon sanitaire autour de chaque cas suspect. La doctrine est d’isoler dans une cellule le moindre détenu qui présente des symptômes et de protéger les personnels pénitentiaires qui, à la différence des infirmiers, ne sont pas protégés de la contamination. Les livreurs, quant à eux, le sont-ils?
Pour mémoire, les téléphones promis de longue date n'arrivent pas non plus partout:

En revanche, le shit circule bien...

Les 100.000 masques promis par le ministère mardi dernier sont seulement en cours d’acheminement vers les prisons.
"Pour l’instant, on demande aux surveillants de ne porter un masque que face aux cas suspects, se désole le responsable syndical. Et donc, les détenus ont peur d’attraper le virus à chaque fois qu’un maton s’approche." En revanche, les matons sont des hommes. 

Et ils s’énervent facilement, les détenus. "Avec la suspension des parloirs, Nicole Belloubet avait annoncé un crédit de 40 euros aux prisonniers les plus pauvres pour maintenir le contact avec les familles. Mais ce n’est pas encore mis en place", critique Lydia Trouvé du Syndicat pour la protection et le respect des prisonniers. Quant aux familles des morts du coronavirus, ils ne sont pas autorisés à assister à plus de cinq aux incinérations de l'être cher.
Elle-même n’a aucune nouvelle de son fils incarcéré. "Certains ont été transférés après les premières mutineries. Et les familles ne savent pas où…" Les transfèrements concernent-ils les gentils détenus?

Si les pensionnaires des Ehpad pouvaient se mutiner...
Les prochains jours pourraient se révéler déterminants pour éviter que la France ne connaisse la même situation qu’en Italie où dix détenus sont morts lors d’échauffourées. Pour éviter cela, la garde des Sceaux participe tous les soirs à une réunion en visioconférence avec les responsables de l’administration pénitentiaire. Un moyen de se tenir informée et, le cas échéant, de revenir sur ses grands principes. "Je n’ai pas peur", avait-elle asséné… il y a une semaine. Tous prouve le contraire.

Quid des détenus dépistés positifs ?
Où et comment sont-ils pris en charge?