Fiscalisons les prestations familiales, préconise Didier Migaud
L’Express titra sur "le vrai coût de l’immigration" en Une de son édition du mercredi 14 novembre 2012
Elle représentait une femme voilée devant un bureau d’allocations familiales et suscita la polémique.
Le 7 novembre 2012, avant le magazine, François Fillon avait osé lever un tabou : " Aujourd'hui, il y a un problème de nombre qui se heurte à notre capacité économique et d'intégration," avait-il asséné. Moins franche et directe, la gauche s'était engagée dans les méandres du vocabulaire, entre "seuil de tolérance" et "misère du monde". Deux jours plus tard, le 9 novembre 2012, Manuel Valls n'a-t-il pas en effet reconnu sur France Info: "Nous ne pouvons pas accueillir toute la misère du monde, je reprends la phrase de Michel Rocard, même si la France prend sa part dans cet accueil."
Le plus gros échec concerne les clandestins mais aussi ceux qui sont montrés du doigt par les associations tiers-mondistes vertueuses sont précisément ceux qui leur viennent en aide en payant pour les aider à surmonter leurs difficultés.
Le plus gros échec concerne les clandestins mais aussi ceux qui sont montrés du doigt par les associations tiers-mondistes vertueuses sont précisément ceux qui leur viennent en aide en payant pour les aider à surmonter leurs difficultés.
Hollande compte nous faire suer le burnous
Le gouvernement socialo-écolo pourrait soumettre les allocations familiales à l'impôt ou bien encore les baisser. Dans ce cas, "les allocations seraient plafonnées ou accordées sous conditions de ressources", selon le premier président de la Cour des comptes.
Les prestations sociales que paient les beaufs, les franchouillards, les petits-bourgeois,assurent 21% du revenu des immigrés africains. Et les classes moyennes n'ont pas fini de crachet au bassinet, jusqu'au sang.
Le premier président de la Cour des comptes, Didier Migaud, PS, a préparé les esprits dimanche en suggérant que fiscaliser les prestations familiales peut être une piste pour augmenter les recettes de l'Etat. C'est l'un des scénarios sur lesquels travaille justement le gouvernement, précise comme par hasard le Journal du Dimanche: les grands esprits finiraient-ils par se rencontrer ?
"Les prestations familiales, les allocations familiales, le fait qu'elle soient fiscalisées ou pas, c'est un sujet qui peut être mis sur la table", a estimé Didier Migaud sur les ondes de la radio Europe 1. "On peut considérer que c'est une prestation qui rentre dans les revenus et qui peut d'une certaine façon être fiscalisée", a-t-il justifié lors de l'émission Le Grand Rendez-vous.
Dans le colimateur de Migaud, les retraités
Le premier président de la Cour des comptes a estimé que fiscaliser la majoration des retraites pour les parents de trois enfants pourrait rapporter 800 millions d'euros à l'Etat. Profitons-en, la polyarthrite les empêchera de descendre dans la rue !
Ces majorations "lorsque vous avez trois enfants elles ne sont pas fiscalisées. Le fait de les fiscaliser, c'est 800 millions d'euros supplémentaires", a-t-il cyniquement déclaré.
Soumettre les allocations familiales à l'impôt ou les baisser
Le Journal du Dimanche écrit que le gouvernement pourrait soumettre les allocations familiales à l'impôt ou bien encore faire des économies sur leur dos courbé en les baissant "d'un milliard l'an prochain puis de 1,5 milliard supplémentaire l'année suivante".
Dans le cas e baisse rétroactive, "les allocations seraient plafonnées ou accordées sous conditions de ressources, comme cela est déjà le cas pour la prestation d'accueil du jeune enfant (PAJE) ou les allocations", ajoute l'hebdomadaire.
Le gel des retraites et la réduction des aides aux entreprises sont aussi à l'ordre du jour des mesures d'économies, c'est-à-dire d'austérité, selon le JDD.
Le gouvernement avait promis de donner la priorité aux jeunes, mais les vieux n'auront pas, comme eux, à attendre. L'exécutif ne craint pas d'asphyxier les plus faibles. Au désespoir de pouvoir encore les débrancher, il chercherait les moyens de faire que les pensions du régime général des retraites progressent moins vite que l'inflation. "S'agissant du régime général, l'objectif de Bercy est d'économiser environ 1 milliard d'euros dès 2014." Le journal ajoute que l'objectif est de leur soutirer 6 à 7 milliards à horizon 2020. C'est bien la seule prévision de croissance dont Hollande soit capable, mais c'est un aveu tellement pessimiste qu'il faut croire que Hollande n'envisage pas l'équilibre du budget de l'Etat et que les seniors n'auront jamais le temps de voir le bout de la crise...
Dans son rapport annuel publié mardi, la Cour recommande que l'effort de redressement budgétaire de la France porte désormais davantage sur des réductions de dépenses publiques.
Elle estime encore que le travail de réduction de "niches fiscales" n'est pas achevé, a ajouté D. Migaud. Or, les niches dites fiscales sont bien souvent sociales.
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Niches fiscales et sociales, dans le même panier des critiques socialistes
Globalement décriées à gauche, les niches fiscales sont aussi bien sociales
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