lundi 18 février 2013

Hollande fait de la famille un terrain de fiscalisation

NKM: les allocations familiales ne sont "pas un instrument de répartition"

L'ex-ministre UMP Nathalie Kosciusko-Morizet estime qu'il y a "de meilleurs moyens de faire" car ces versements "ne sont pas un instrument de répartition" de revenus.

L'Express soupçonnerait
plutôt les clandestins
Le premier président de la Cour des comptes, Didier Migaud, a jugé dimanche que fiscaliser les prestations familiales peut être une piste pour augmenter les recettes de l'Etat. Ses dépenses en huit mois ont fait éclater les prévisions de croissance et l'Union européenne est aux cent coups: Hollande fera-t-il de la France une nouvelle Espagne et la ravalera-t-il au rang de Chypre à son tour face aux plus grandes difficultés économiques. 
Le sujet est d'ailleurs dans les cartons depuis plusieurs semaines, comme le confirme le Journal du Dimanche pour qui c'est un des scénarios sur lesquels travaille le gouvernement Zayrault.

Interrogée lundi par France Inter sur l'éventualité d'une fiscalisation des allocations familiales, la députée-maire et candidate aux primaires UMP à Paris a déclaré: "je crois qu'il ne faut pas mélanger les instruments. Les allocations familiales  "ne servent pas à rétablir l'équilibre et la justice entre des personnes qui ont plus ou moins de revenus. Ca sert, à niveau de revenus équivalent, à donner un avantage à ceux qui ont des enfants, parce que ça coûte de l'argent d'élever des enfants et que c'est un investissement pour l'avenir".

"Quand on veut faire d'un instrument de politique familiale un instrument de justice fiscale, on passe à côté de ses objectifs", "il y a de meilleurs moyens de faire", a fait valoir la députée-maire de Longjumeau (Essonne).

Interrogée aussi sur des diminutions de dotations aux collectivités, elle a répondu : "quand on ne fait pas d'efforts, on finit par faire des sacrifices".

"Oui bien sûr, on dépense aujourd'hui trop en France", mais
"ce qu'il faut, c'est faire des réforme structurelles, pas couper par petits bouts dans tous les coins", a-t-elle dit.

NKM a regretté à cet égard l'abrogation par la nouvelle majorité de la loi créant le conseiller territorial [un seul élu qui devait cumuler les fonctions du conseiller régional et du conseiller départemental] qui permettait de "supprimer 2.500 élus" et de définir les missions de chaque échelon territorial.


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