vendredi 29 mai 2009

Européennes : Lalanne fustige les Verts tendance rouge

Avec Cohn-Bendit, "le Vert est devenu la couleur de la pollution"
Francis Lalanne déteste les pastèques
Les Verts sont comme les pastèques, Vert dehors, rouge dedans.

Au journal Le Dauphiné du 30, et sous le titre : « La politique est trop sérieuse pour ne la laisser qu'aux politiciens », Lalanne expliqua en quoi il se démarque de Daniel Cohn-Bendit.
« Nous essayons d'abord de faire valoir ce que nous sommes. Lui, depuis trois mois, on le voit partout. Et maintenant que les sondages l'assurent de son hold-up électoral, il va retourner dans son Allemagne chérie, où il sera payé par le contribuable français. Il a fait une alliance avec Berlusconi et Sarkozy : Cohn-Bendit, c'est l'opposition choisie. Comment peut-on défendre l'écologie, en prônant le libéralisme et le profit ? Comme ça, il va faire disparaître l'écologie. Donner cette image de l'écologie est un crime
Un chanteur en campagne
Le candidat Francis Lalanne, tête de liste de l'Alliance écologiste indépendante (AEI) pour le Grand-Sud-Est est venu présenter ses propositions à Gap, jeudi.

  • Pour une taxe de contenu énergétique
    Le candidat a plaidé pour une Europe fédérale capable "de mettre sous tutelle le pouvoir économique et de redistribuer les richesses de manière équitable". Au chapitre des propositions, le numéro 1 régional s'est déclaré contre la taxe carbone, mais pour une taxe de "contenu énergétique" englobant tous les autres produits polluants; contre la prolifération du nucléaire et pour une politique solidaire définie à l'échelle locale.

    Accompagné de Marcelle Schwendemann, dixième sur la liste, il s'est prononcé en faveur d'un renforcement de la Politique agricole commune (PAC).
  • "Du bon air, c'est du bonheur"
    Après avoir mis dans le même sac tous les grands partis institutionnels, Francis Lalanne a concentré ses attaques sur la liste Europe Écologie, défendue par Daniel Cohn-Bendit, José Bové et Eva Joly: "L'écologie n'a rien à voir avec les luttes partisanes. Elle s'adresse à tout le monde. Le vert est désormais la couleur de la pollution. Le parti a tenté une OPA pour tuer l'écologie politique en globalisant les enjeux. La liste de Daniel Cohn-Bendit n'est que le sous-marin vert de Nicolas Sarkozy." On ne l’attendait pas celle-là !

    Une fois passé l'orage, le défenseur de la nature a relancé les slogans de sa campagne : "La révolte par le vote" ou "Du bon air, c'est du bonheur". Si le scrutin de dimanche prochain se transforme en échec électoral, Francis Lalanne pourra toujours les mettre en musique.

    Francis Lalanne préfère-t-il les Verts-melon ?

    « Certains écologistes ont quitté les Verts pour le Modem de François Bayrou. Effet d’aubaine, acte isolé ou vraie tendance
    Parmi les 535 candidats UDF-Modem aux législatives, on compte des proches de Jean-Luc Bennahmias, candidats à Marseille, et une grosse dizaine d’anciens Verts, dont quatre à Paris (comme Danielle Auffray, adjointe de Bertrand Delanoë, et Violette Baranda, élue verte à la mairie de Paris). D’autres encore sont passés par un canal de recrutement différent, via Cap 21, le parti de Corinne Lepage, elle aussi ralliée à François Bayrou et cofondatrice du Modem. « On est en contact avec plusieurs membres des Verts qui pensent à nous rejoindre, explique Corinne Lepage. Deux l’ont déjà fait : Jacques Maret et Albert Peyranno. Nous avons décidé de les présenter sur le quota de candidats réservé à Cap 21 au sein du Modem. »
    Question : mais pourquoi ces « Verts pastèque » comme certains s’amusent à les appeler, tantôt élevés sous serre par Dominique Voynet, tantôt en plein champ par les plus radicaux, ont-ils décidé de devenir des « Verts melon », en ralliant le parti orange du candidat centriste ?
  • Car même Jean-Luc Benhamias et Corinne Lepage le reconnaissent : l’écologie n’a pas été le point fort de la campagne de François Bayrou. « Mais justement, nous faisons tout pour peser sur le programme », se justifie Corinne Lepage. Elle estime d’ailleurs qu’elle a déjà infléchi la plate-forme présidentielle du candidat centriste.
  • Pour Jean-Luc Bennahmias, ce sont les querelles internes au parti des Verts qui ont poussé ses amis à le rejoindre au sein du Modem : ils auraient été lassés de « la culture du groupuscule », des « guerres internes », qui « font plafonner le parti à 1,57% des voix ». Dans le parti de Cécile Duflot, secrétaire nationale des Verts, on préfère traiter cette tendance par le mépris : « il faut relativiser, ce n’est qu’une poignée de gens. Ce n’est pas significatif. » Dominique Voynet soupçonne même ceux qui ont quitté son parti de s’être laissés griser par une investiture aux législatives : « ces personnes sont devenues des personnalités en se sauvant », lâche-t-elle.
    La question est de savoir si cette tendance hybride survivra.
    Pour le député européen Jean-Luc Bennahmias, « dès le 11 juin, des centaines de militants Verts pourraient rejoindre le Modem », déçus par le score de leur parti au premier tour des élections législatives.
    Mais surtout : que vont devenir ces courants verts au sein du parti de François Bayrou ? « Il serait tout à fait regrettable que les Verts apportent avec eux les problèmes de leur parti », note Corinne Lepage. « Il faudra que nous nous unissions, qu’il n’y ait pas de cacophonie. En tout cas, je ferai tout pour que ça n’arrive pas », promet la présidente de Cap 21.

    Si le PCF ne cultive plus que les tomates cerise,
    que reste-il de l’UDF au MoDem ? Des verts transgéniques !

    VOIR et ENTENDRE Francis Lalanne, le 29 mai 2009 à Alberville
    Selon lui, par essence (et comme Cali), l’artiste serait un intellectuel, voire un philosophe.




  • Le philosophe Jean-Claude Van Damme a trouvé son maître à penser?

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