dimanche 4 novembre 2007

Les simagrées de Depardieu sont une insulte aux mal-logés

Entre les mal-logés et Depardieu, c’est un monde !
Nous avons vu les saltimbanques dans leur numéro compassionnel, côté cour. Voyons qui est Depardieu, côté jardin.

Gérard DEPARDIEU traîne quelques casseroles

Il a du nez, Depardieu, plus qu'il nen faut en oenologie, mais en manque cruellement dans ses fréquentations. Mais nous ne voulons pas revenir ici sur son amitié pour Rafik Khalifa, dont l'OM garde un souvenir cuisant... Disons qu'ils l'ont dans le nez!
Le sensible et délicat Depardieu possède, déjà depuis 1989, son cerveau embrumé l’a-t-il oublié, un Anjou, le "vieilles vignes" du Château de Tigné, forteresse du 15°, remaniée au 19°. Il en produirait 400 000 bouteilles par an. La propriété compte maintenant près de 100 ha de vignes. Il a aussi misé sur les vignes de Tlemcen et se projeterait sur d'autres de Crimée, après l'Argentine.
Voici d'ailleurs un article révélateur:


Gérard Depardieu : production en hausse, consommation en baisse

Gérard Depardieu affirme qu'il "ne boit plus depuis six mois" et se défend d'être apparu ivre le vendredi 16 septembre au cours du talk-show "Friday Night with Jonathan Ross" sur la BBC.
A Vinexpo, le 19 juin : demain, j'arrête!
"La vérité, c'est que je ne bois plus depuis six mois", affirme l'acteur au JDD, alors que dans le feu de l'action, il avait déclaré à la BBC qu'il pouvait boire "de 4 à 8 bouteilles de vin par jour".
Comme le démontre la photo que nous publions ci-dessus, l'acteur ne saurait renoncer au vin : comment le pourrait-il alors qu'il est l'heureux propriétaire de 200 hectares de vignobles, dont le célèbre château-de-tigné, en Anjou.
En réalité, une erreur de traduction explique cette apparente contradiction. GD aurait tout simplement murmuré : "La vérité, c'est que depuis six mois je ne bois plus AUTANT". Le dernier adverbe était, il est vrai, à peine audible. Mais cet adverbe introduit une nuance capitale ! Le débit qu'annonce Gérard Depardieu reste de ce fait parfaitement cohérent. Il ne boit plus QUE 4 à 8 bouteilles par jour. Nous lui conférons un statut de membre honoraire pour une contribution exceptionnelle à la cause.
Par ailleurs, à l'instar de Jeanne Moreau (au cours de l'émission "Actor's Studio") ou de feu Jean-Edern Hallier (à la Conférence Berryer), GD a défié ses ayatollahs en allumant ostensiblement une cigarette, Sommé de l'éteindre par l'animateur, il a alors laborieusement écrasé son mégot sur la moquette du studio.
(que l'auteur accepte nos excuses: nous avons perdu ses coordonnées)


Le pitre Depardieu nous fournit une autre raison d'avoir le haut le coeur.Celui qui joue la honte -que submerge sa veulerie- dans ses attaques gratuites à l'encontre de la ministre (voir video du billet précédent) possède un château qui, réquisitionné comme le suggère opportunément sa camarade Bouquet, pourrait loger les cinquantes familles africaines mal-logées à leur goût, qui pourtant semblent préférer le bitume et les people.


Voici le logement inhabité de Depardieu que le "ministère de la crise du logement" n'a encore pas réquisitionné, puisqu'il n'a pas encore eu le coeur de l'offrir, de son plein gré.


Samuel Becket raconte ainsi sa découverte du Château de Tigné (Anjou) et sa rencontre du seigneur des lieux:


"Comme je déambulais sur le chemin qui me menait chez Depardieu, dans la région d'Anjou dans le centre nord de la France, je ne pouvais m'empêcher de me sentir revigoré par l'aube croustillante et mordante de cette bucolique région en cette période de l'année. J'arrivais à sa maison au moment où le soleil matinal illuminait les vieux murs crépis d'une intense lumière dorée. Je cognai à la porte pendant près de vingt minutes. Finalement apparut devant moi le maître incontesté du cinéma français moderne, sous l'apparence d'un ours qui venait tout juste de finir son hibernation mais n'avait pas encore évacué son tampon muqueux. "Merde, savez-vous l'heure qu'il est, monsieur?" me dit-il avec une lueur de malice dans le regard qui me fit comprendre qu'il ne faisait que plaisanter. "Vous dormiez, pendant que d'autres souffraient?" fut le splendide effet de badinage que je lui offrai en réponse, tout en poussant la porte et en pénétrant dans le hall.


L'ogre des lieux ferait peur aux petits africains? Possible, en effet...


La production du vignoble pourrait fournir le vin chaud aux mal-logés, et bien davantage: le Pérou! Le magazine Femme Actuelle propose d'accommoder le vin du cru avec 'Sushis, makis et sashimis'

'Raffiné, un assortiment de sushis et de sashimis se déguste avec un vin blanc sec, nerveux comme cet Anjou blanc de Gérard Depardieu qui a su garder toute sa fraîcheur et sa vivacité (le vin seulement, à l'évidence!) pour accompagner l’onctuosité du riz et du poisson. Le mariage sera aussi épatant avec un sancerre ou un sylvaner fruité. Gérard Depardieu Château de Tigné [...] 2005 Blanc, Anjou A.O.C., 11,50 euros. '


Pourquoi malgré ce grand coeur tant de possibilités inexploitées face à la misère?
Depardieu, vous nous faites honte!
Et Eyraud qui n'est pas pris de nausée?

4 commentaires:

  1. Que des conneries! Et le châteaux est une ruine inhabitable (je le connais) ! Ce texte est une subjectivité d'aliéné.

    RépondreSupprimer
  2. Une ruine dont les sans abris de DAL se satisferaient volontiers, puisque vous jugez cette ruine inahitable par vous.

    RépondreSupprimer
  3. le vin est bon mais les frais de porc sont trop cher pour acheter merci

    RépondreSupprimer
  4. Et depuis quand doit-on obligatoirement partager ce qu'on possède ? T'as un château, donc tu es un ordure de riche et tu dois loger des gens qui vont consommer gratos ton eau, ton edf, piétiner ton jardin ? Mais commencez par partager vos pavillons de ploucs, on verra combien vous serez à donner gratos votre chambre d'amis ...

    RépondreSupprimer

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):