mardi 28 janvier 2020

Prix de l'humour politique : Benjamin Griveaux et Isabelle Balkany coude à coude

Humour politique aseptisé: degré  zéro des saillies d'acteurs politiques bistournés

Le jury du prix Press Club, humour et politique a procédé mardi à sa deuxième et avant-dernière sélection de l'année pour récompenser l'auteur de la saillie la plus drôle en politique en France en 2019.

"Nous allons fêter dans quelques jours l'année du Rat... C'est un hommage à Paris !" Cette phrase prononcée par Benjamin Griveaux, candidat de La République en marche à la mairie de Paris, figure parmi les phrases sélectionnées pour le prix Press club, humour et politique, mardi 28 janvier, pour récompenser l'auteur de la saillie la plus drôle de l'année en politique.

Il s'agit de la deuxième sélection : une première a déjà eu lieu en novembre et une autre doit avoir lieu en mai, avant la remise du prix, dont c'est la dix-septième édition, au printemps.

Parmi les autres choix en lice figurent plusieurs autres sorties dénuées d'humour, telle cette phrase d'Isabelle Balkany, l'épouse de l'ancien maire de Levallois-Perret : "J'ai 72 ans et je n'ai jamais rempli de déclaration d'impôts. Patrick non plus", prononcée devant la Cour d'appel de Paris, au deuxième jour du procès en appel du couple pour fraude fiscale.

Pour les traits d'esprit, il faut se rabattre sur Hubert Védrine et Ségolène Royal, faute mieux.

"J'aime beaucoup discuter avec Philippe Martinez", a pour sa part affirmé le Premier ministre, Edouard Philippe, dans Le Point, au début des grèves contre la réforme des retraites, le 5 décembre 2019.
Le secrétaire général de la CGT est également sélectionné dans le classement pour cette affirmation : "Le gouvernement organise le bordel", relayée par Le Journal du dimanche.

Ségolène Royal s'est fait remarquer pour cette affirmation, prononcée sur le plateau de LCI : "J'ai suffisamment exercé de fonctions ministérielles pour savoir que l'Etat ne tient jamais ses promesses". Si Royal avait de l'esprit, ça se saurait.

L'ancien ministre Hubert Védrine figure également dans la sélection avec cette pique adressée à l'ancienne ministre dans Challenges : "On peut certainement conserver Ségolène Royal comme ambassadrice des pôles. A condition de la congeler sur place". Védrine vaut mieux que ça.

La médiocrité et la méchanceté ne produisent pas de l'humour: manquent un zest de cruauté et un peu d'esprit. Francois Ruffin aurait pu être un filon, mais il n'a besoin d'aucun prix pour assurer sa renommée.

3 commentaires:

  1. Concernant Ségolène Royal, cet article reprend une fake news, heureusement démentie par l'enregistrement vidéo. Ségolène a dit exactement ceci : « Cela n'a aucun sens. J'ai l'expérience du fonctionnement de l'État, donc [je sais que] les promesses de dépenses dans le futur ne sont jamais tenues. Cela justifie la destruction de ce qui existe pour "peut-être dans le futur"... ». Ségolène répondait alors à Élizabeth Martichoux qui lui demandait si elle croyait Emmanuel Macron et Jean-Michel Blanquer quand ils promettent d'augmenter les salaires des enseignants.

    Source : https://www.lci.fr/politique/sur-lci-segolene-royal-persiste-et-signe-oui-nous-sommes-sous-un-regime-autoritaire-2143935.html (12'38 à 13'20)

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  2. En somme, Sebastien X, Royal ne croit ni Emmanuel Macron ni Jean-Michel Blanquer quand ils promettent d'augmenter les salaires des enseignants.

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  3. Pour rappel, moi je dis à Séb que sa protégée n'est pas le meilleur juge possible en matière de dépenses : des audits confirment que l'ancienne présidente de la région Poitou-Charentes a bien laissé des factures impayées pour un montant de 132 millions d'euros. Son camarade socialiste de Nouvelle Aquitaine avait d'abord refusé d'éponger ses dettes... De toute façon, Ségolène Royal nie en bloc ces accusations. On ne va donc pas passer son temps à prendre ses déclarations en considération, si ?

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