jeudi 2 janvier 2020

Macron passe pour cultivé dans Voici, mais se fait démasquer par Le Figaro

La bourde de Macron lors de ses vœux n’est pas passée inaperçue

Son "annus horribilis" de cinq années continue de se dilater

Et prends-çà dans ton paf !
Les contestataires de la loi Travail passée en force, puis les Gilets Jaunes et maintenant les syndicalistes lui apprennent à chaque fois la vie politique. Il s'est encore blessé, cette fois à son orgueil : il passait pour instruit et maître en sémantique, mais son arrogance a pris un nouveau coup. 

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Mardi 31 décembre, Emmanuel Macron a présenté ses vœux pour 2020. L'audimat des chaînes publiques n'a pas tressailli : les Français n'attendaient rien de son verbiage et l'ont boudé. Ils ont pourtant manqué une occasion de sonder sa fatuité prise en défaut. Jupiter a fait une petite bourde lors son discours...

Curé en chaire, le président de ceux et celles qui ne voulaient pas de Marine Le Pen a présenté ses traditionnels vœux présidentiels. Retraites, mesures fiscales, éducation, santé et sécurité, mais écologie point trop, pendant 18 minutes : une dizaine de plus qu'annoncé et qui ne changeront ni la face de son quinquennat, ni  la vie des Français. 

Il a dit "NIET ! ", un "non" sec et brutal à l'arrêt de sa réforme des retraites.
Macron a présenté des voeux de conflits et de lutte sociale : la presse titre "Emmanuel Macron ne lâche rien, les syndicats non plus." Le magazine Le Point (Erwan Bruckert) titre ainsi "Vœux présidentiels : Macron n'a pas dit son dernier mot". Au 27e jour de grève contre sa réforme des retraites, et alors que le mouvement reste soutenu par une majorité de Français (51 %), le chef de l'Etat a toutefois refusé d'endosser la responsabilité d'un mouvement social dont on ne voit pas l'issue.  
Outre que c'est une promesse de campagne que personne n'a creusée, et surtout pas l'électorat, d'autant qu'il n'en disait rien et a entretenu le flou aussi longtemps que possible, jusqu'à faire descendre le peuple dans la rue début décembre, Macron se donne des raisons pour ne pas plier : "Non. Car ce serait abandonner ceux que le système a déjà abandonné." Et d'ailleurs, ce n'est pas lui, c'est l'Edouard qui est en charge...

Sans doute les nerfs à fleur de peau et sous tranquillisants lors de son allocution, Macron a commis une bourde que les jurys de concours ne passent pas. 

Résultat de recherche d'images pour "Macron imbu"Recalé à deux reprises à l'écrit du concours d'entrée de l'École normale supérieure (ENS), Macron ne fait pas illusion auprès des connaisseurs. Et la duègne, toute prof de lettres classiques fût-elle dans un lointain passé, n'a rien détecté... 

En effet, il a évoqué à deux reprises l’entrée dans une nouvelle décennie. "A l’aube [ringard !] de cette nouvelle décennie, je veux vous assurer que je ne céderai rien au pessimisme ou à l’immobilisme", a-t-il tout d’abord déclaré.

Mais la sottise frappe toujours plusieurs fois les fats. avant d’ajouter un peu plus tard : "Enfin, 2020 doit ouvrir la décennie de l’unité retrouvée de la Nation".
Mais cette affirmation est simplement incorrecte, sans que le personnel en charge de la relecture et de la correction de la prose présidentielle ne sourcille. 

Le Figaro a fait le job de ceux qui se disent toujours "au travail".
Doté d'un service compétent dédié à la protection de la langue, le journal a souligné que, selon le calendrier grégorien en vigueur, la troisième décennie du XXIe siècle ne débutera que le 1er janvier 2021. Un piège dans lequel un bachelier moyenmême scientifique, d'il y a 25 ans, ne chutait pas. 

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