vendredi 16 février 2018

Patrick Cohen , fossoyeur d'Europe 1 ?

Patrick Cohen était-il missionné pour nuire à cette radio privée ?

"Je me sens responsable d’un éven­tuel échec sur Europe 1" 

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Confronté à la baisse des audiences de la station privée qui l'a recueilli après sa démission de France Inter, où il occupait la tranche horaire du 7/9 avec pour mission d'en "améliorer encore la vivacité et la réactivité", le présentateur d’Europe 1 s'interroge sur son avenir à la radio et répond sans détour. Car, dans 'C à vous' sur France 5, où il est chroniqueur, l'émission présentée par Anne-Élisabeth Lemoine fait de bonnes audiences. Mais, comme présentateur sur Europe 1 depuis la rentrée, l’audience n’est encore pas au rendez-vous, bien qu'il y ait retrouvé un 7/9h30.
 
Patrick Cohen est écouté par 3.000 personnes...

Il assure évidemment que l’intensité du plaisir qu'il a à faire ce métier à la radio ne dépend pas du nombre d'auditeurs, mais combien est-il payé pour fédérer aussi peu ? 
A votre arrivée sur Europe 1, vous avez expliqué avoir les mains libres. Cela vous rend-il plus responsable de la baisse des audiences? 
Oui, je me sens responsable d’un éventuel échec, mais aussi d’un éventuel succès si tout se passe, comme je l’espère, bien (sourire las).

Comment vivez-vous avec cette pression sur les épaules? 
Je n’ai jamais caché que c’était un pari. Certains ont voulu présenter mon transfert comme une sorte de parachutage doré. Or, il est évident qu’il y a surtout une prise de risques [laquelle ?], un challenge à relever [lequel] qui m’intéressait. Pour l’instant, ce n’est pas encore gagné, mais on travaille.
 
Ce retard à l’allumage, vous êtes en train de le corriger? 
La radio est une alchimie complexe. C’est une incarnation, une ambiance, une relation de confiance… Tout cela est long à construire. En renouvelant la grille, on a pu dérouter des auditeurs réguliers et faire quelques mauvais choix. J’ai peut-être reproduit ici mes réflexes d’"anchorman" [présentateur, tout bêtement, en français] de France Inter, en étant un peu trop en retrait. 
Nos réajustements de début janvier nous dynamisent. Je suis plus présent à l’antenne, notamment en présentant le journal de 8 heures. Et dans la préparation de la matinale avec cette rédaction de grande qualité, comme à l’antenne, je prends énormément de plaisir ! 

Ce lien de confiance, vous l’aviez avec les auditeurs de France Inter. Surpris que vos "fans" ne vous aient pas suivi sur Europe 1? 
L’identité des radios est plus forte que l’identité de leurs animateurs. Les auditeurs sont avant tout attachés à France Inter. Donc, avant d’être séduit par Patrick Cohen sur Europe 1, il faut être déçu par France Inter. Et quitter la radio à laquelle on est fidèle pour une que l’on connaît moins est très difficile.

Heureusement il y a 'C à vous', où les audiences sont au top sur France 5 et où vous n’avez pas de pression… Je vous interdis de dire qu’il n’y a pas de pression! La production et l’équipe autour de la table se la mettent tous les jours pour offrir les plus beaux plateaux et être au cœur de l’actualité. De 19 à 20 heures, nous sommes de loin le premier talk-show en audience. Ce qui est une vraie fierté pour toute l’équipe. 

A-t-on plus de chance de vous retrouver [comme rigolo] sur France 5 que [comme présentateur] sur Europe 1 en septembre? 
Ma volonté est d’être encore sur ces deux media à la rentrée. Ne pas me projeter vers la réussite du projet Europe 1 n’aurait pas de sens. On travaille, chaque jour dans le moindre détail pour enrichir et offrir la meilleure des matinales.

La personnalité du journaliste pose problème, pourquoi ne pas le dire ?

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Certes, la veulerie de son apparence physique devrait passer mieux à la radio ! Mais, thuriféraire de tous les pouvoirs de gauche, il a fini par se faire repérer, notamment en sortant de sa zone de confort sur Radio France. 

En mars 2013, au cours de l'émission ...C à Vous sur France 5, Cohen provoque une polémique lors d'un débat avec Frédéric Taddeï, entre journalistes de gauche. Il reproche en effet à l'animateur de Ce soir (ou jamais !) de donner la parole à ceux qu'il considère comme des "cerveaux malades", citant au passage quatre noms : Tariq Ramadan, Dieudonné, Alain Soral et Marc-Édouard Nabe. Son ostracisme inspire alors à Daniel Schneidermann dit même, traduisant la pensée de Patrick Cohen, qu' "ils ont contrevenu à un dogme" et analysant cette "liste noire", il juge que : "Se priver d’invités intéressants parce qu’on n’est pas d’accord avec eux est, pour un journaliste payé par le contribuable, une faute professionnelle. Et non seulement c’est indéfendable, mais c’est contre-productif." C'est, de son point de vue, passer à côté d'occasions de les combattre. Patrick Mandon, commentant la polémique, avance "le second métier de M. Cohen serait plutôt censeur des ondes officielles d’État"

L'association de critique des media Acrimed soulignera par la suite les contradictions et la "mauvaise foi" de Patrick Cohen, notamment lorsque celui-ci estime qu'il ne faut pas priver de parole Éric Zemmour car, selon Patrick Cohen, les téléspectateurs ne sont pas "des imbéciles" et sont "capables de faire la part des choses". Le sectaire avait viré, retenant la leçon de son totalitarisme précédent...

En décembre 2013, Dieudonné réagit au qualificatif de "cerveau malade" que Patrick Cohen lui avait décerné. L'humoriste antisémite commente : "Tu vois lui, si le vent tourne, je ne suis pas sûr qu'il ait le temps de faire ses valises. Moi, tu vois, quand je l'entends parler, Patrick Cohen, je me dis, tu vois, les chambres à gaz... Dommage !" Bien que l'écart de langage ait été suscité par une insulte, Radio France dépose aussitôt plainte, ces propos contribuant à l'extrême tension politique autour des activités de Dieudonné durant l'hiver 2013-2014.

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Le 10 mars 2015, pour montrer sa solidarité envers une autre ayatollah de la pensée dominante à France Inter, sa collègue Pascale Clark dont la carte de presse n'est pas renouvelée, dans un geste théâtral, Patrick Cohen déchire sa propre carte de presse en direct à l'antenne de France Inter, geste suscitant de nombreuses critiques et moqueriesTravaille-t-il depuis sans sa carte ?

Dans le direct de l'émission C à Vous du 13 mai 2015, Yann Moix déclare vouloir "crever l'abcès" face à Patrick Cohen : l'actuel chroniqueur azimuté d'On n'est pas couché, divertissement politique partisan sur France 2, reproche à Cohen d'avoir cherché à le faire licencier du Figaro où il était chroniqueur littéraire, par désaccord avec une chronique qu'il avait écrite. Moix déclare avoir pris connaissance d'un courriel, transféré par son rédacteur en chef et signé de Patrick Cohen, où cette demande de licenciement était explicite. Cohen se justifiant à l'antenne en réaffirmant son désaccord avec le contenu de la chronique, Moix déclare que le problème "n'est pas de dire ce qu'on pense mais de demander par derrière à ce qu'on vire quelqu'un" et que "la méthode qui consiste à dire devant tout le monde ce qu'on pense dans un journal est beaucoup plus acceptable". Patrick Cohen admet face à Yann Moix s'être adressé en privé au rédacteur en chef du Figaro, tout en niant avoir demandé un licenciement.


Au courant ou non des bassesses de ce fourbe, Cohen est grillé. 
Le public n'est pas "imbécile"... 

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