Hollande et Macron n'auront pas assuré le redressement de la courbe de l'emploi
Le nombre de demandeurs d'emploi en catégorie A a enregistré une hausse de 1,3% en mars
Macron devra rendre compte de l'augmentation
de 43.700 demandeurs d'emploi en catégorie A en mars par rapport au mois précédent. C'est la plus forte hausse depuis janvier 2013, quand Hollande promettait l'inversion de la courbe du chômage dès décembre.
Le chômage a connu, en mars, une augmentation de +1,3% des demandeurs d'emploi sans activité supplémentaires, s'établissant à 3,51 millions en métropole, a annoncé ce mercredi le ministère du Travail, au nom de sa ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation, la potiche Myriam El Khomri.
Une contre-performance accablante pour un gouvernement qui pendant cinq ans n'a pas cessé de se mettre le doigt dans l'oeil (cf. Michou Sapin, ci-contre), annonçant toujours une embellie pour le mois suivant. Le quinquennat, que Hollande, Montebourg, Sapin et Macron avaient axé sur la lutte contre le chômage ne pouvait connaître une issue plus lamentable.
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Cette augmentation est essentiellement due aux nombreux contrats courts non renouvelés, raconte-t-on cette fois au gouvernement, faisant basculer des personnes exerçant une petite activité dans la catégorie des chômeurs sans aucune activité. Une possibilité que les "bras cassés" socialistes n'avait pas envisagée.
Cette hausse ultime du quinquennat socialiste vient annihiler la soi-disant tendance positive sur les trois premiers mois de l'année (+ 41.000 chômeurs depuis janvier).
Des chiffres en hausse sur cinq ans
En prenant en compte l'Outre-mer, la hausse est de 1,2%,
pour un total de 3,77 millions de personnes sans activité inscrites sur les listes de Pôle emploi. Mais sur un an, le nombre de chômeurs baisse de 0,9%, comme en métropole.
En revanche, comptant les demandeurs d'emploi exerçant une petite activité, les statistiques reculent de 0,2% sur un mois, avec 5,5 millions de personnes, mais augmentent sur un an (+0,9%).
Le nombre de chômeurs a continué à se dégrader chez les seniors, (+1,1% sur un mois, +3,7% sur un an).
Les moins de 25 ans n'ont pas été épargnés, avec une hausse de 1,2% sur un mois mais un recul de 5,8% sur un an. Pourquoi ne jamais assumer la hausse du chômage sur cinq ans, malgré la priorité donnée aux jeunes par Hollande?
Le nombre de chômeurs de longue durée (de plus d'un an), petite activité comprise, reste inchangé, a un niveau élevé, avec 2,48 millions de personnes concernées.
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