samedi 23 août 2014

Ukraine: les occidentaux contestent une aide humanitaire parce que russe

Les indépendantistes ukrainiens n'ont-ils droit à aucun secours?

Un convoi d’aide humanitaire russe en Ukraine qualifié d' "invasion directe


Un Ukrainien russophone accueille le 
 convoi humanitaire de Moscou avec un drapeau russe 
au passage à la frontière,
le 22 août 2014


Vendredi 22 août, "la Russie a commencé à faire entrer sur le territoire ukrainien son convoi bloqué depuis une semaine à la frontière.  Elle n’a pas attendu la fin de l’inspection par les gardes-frontières et les douaniers ukrainiens de ses camions censés apportés de l’aide humanitaire aux victimes du conflit entre Kiev et les rebelles pro-russes," écrivent en choeur l'AFP et Reuters. Ainsi, le sort des Ukrainiens est-il méprisable puisque se sont des séparatistes étiquetés "rebelles"... 

"Cet acheminement se fait également sans l’escorte du Comité international de la Croix-Rouge," écrivent les agences partisanes, alors que le CICR, la plus ancienne organisation humanitaire existante, a refusé son concours. "La Croix-Rouge n’a pas reçu suffisamment de garantie de sécurité pour accompagner ce convoi", a prétexté cette entité souveraine non-gouvernementale, soucieuse de préserver ses privilèges (essentiellement fiscaux) ainsi que ses immunités dans de nombreux pays.

Près de 100 des quelque 300 camions du camion avait franchi la frontière vers 11h30, heure de Paris. Seule une trentaine aurait été inspectée.
Selon l’agence Reuters, un petit nombre de "rebelles" pro-russes accompagnaient le convoi qui a pris la direction de Lougansk, l’un des bastions des insurgés. Moscou avait indiqué que tous les prétextes pour retarder la livraison de l’aide avaient été écartés.

Le chef des services de sécurité ukrainiens, a accusé la Russie "d’invasion directe", tandis que "des violations flagrantes du droit international" ont été dénoncées par le ministère ukrainien des Affaires étrangères du gouvernement des fantoches de KievLe président Petro Porochenko a en effet été élu au premier tour par 20 % des électeurs. Quant au premier ministre, Arseni Iatseniouk, issu des manifestations de la place Maïdan qui renversa le pouvoir légitime, il avait été désigné en février 2014 et démissionnaire en juillet 2014 et remplacé le lendemain par Volodymyr Hroïsman, premier ministre "de facto" ! Les "rebelles" ne sont donc pas ceux qu'Obama accable, avec le soutien d'une presse officielle soumise.
VOIR et ENTENDRE le parti-pris pro-occidental du reportage:

Le convoi d’aide humanitaire russe, controversé par Obama et ses vassaux occidentaux, est arrivé ce vendredi à Lougansk dans l’Est de l’Ukraine, selon les séparatistes pro-russes. Les séparatistes sont retranchés dans leurs deux derniers bastions, Lougansk et Donetsk.
"Sans attendre le feu vert [des autorités pro-occidentales] de Kiev, ni même la fin de l’inspection de ses centaines de camions par les douaniers ukrainiens [compatriotes des russophones en détresse], sans même l’escorte du Comité international de la Croix-Rouge [dont les activités sont statutairement cadrées par sept principes fondamentaux: humanité,volontariat,unité, universalité ET impartialité, neutralité et indépendance], la Russie a fait franchir la frontière ukrainienne ce matin à son convoi qui était bloqué depuis une semaine".

D’après un officier de police russe qui accompagnait les véhicules, la totalité des quelque 260 camions est entrée sur le territoire ukrainien. Seule une trentaine aurait été contrôlée. 

Les camions du convoi humanitaire russe ont été déchargés à Louhansk. 

Des camions qui seraient pour certains à moitié vides, dénoncent certains observateurs qui n'ont pas vu d'armement. On y voit parfois une seule palette dans un 25 tonnes [de quoi? Un tel flou cacherait-il un loup?], "de quoi susciter le doute plus que l’apaisement", commentent les agences inféodées.

Moscou garantit que les 300 camions blancs amènent 1800 tonnes d’aide humanitaire aux Ukrainiens piégés dans les zones de combats. Ils sont "censés" contenir des générateurs électriques, du sucre, du thé et de la nourriture pour bébé, supputent les agences partisanes. 
Ce vendredi, le Kremlin a décidé unilatéralement [parce que souverain?] de forcer le passage, à la frontière, accusent les organes de presse indifférents au sort des russophones.

La Russie doit se passer de l’escorte de la Croix Rouge qui faillit à ses obligations d'impartialité et de neutralité. L’ONG avait renoncé à accompagner le convoi, estimant que sa sécurité n‘est pas garantie. Il n'a pourtant été fait état d'aucun incident. 
Depuis une semaine, les camions d'aide humanitaire étaient stationnaient à la frontière, bloqués par Kiev aux ordres d'Obama. Kiev voulait d’abord contrôler le chargement, prétextant la peur d’y trouver des armes pour les séparatistes. Les fantoches de Kiev dénoncent, à présent, une "invasion" et Libération, nouveaux - pro-Américains et atlantistes: effet Obama? -  applaudit à la décision du Conseil de Sécurité de l'ONU de se réunir après "l'incursion russe en Ukraine" ! Demain une "invasion" ? L'humanitaire est ainsi devenu une chasse gardée des "maîtres du monde"...

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