mardi 25 février 2014

Nantes: Hollande livre la rue à l'extrême gauche révolutionnaire

Amère, la police de Valls ironise sur le saccage de Nantes par les émeutiers

Les tweets de policiers en disent long sur le malaise des forces de l'ordre
8 policiers blessés 
dans les violences de Nantes:
cinq interpellations...
Alors que les manifestations contre l'aéroport Ayrault de Nantes à Notre-Dame-des-Landes faisaient rage ce week-end, sur Twitter, la police a préféré en rire: une thérapie comme une autre contre le mal-être? Les forces de l'ordre ont choisi ce réseau social pour développer leur opération survie en ligne. Publiant des images des violences des manifestants, un compte de Loire Atlantique les a commentées d'un ton décalé.
"Idée reçue. Non, ni des archéologues passionnés, ni les nouveaux agents de la voirie municipale", écrit-il ainsi, en montrant des images de manifestants sur la voie publique en train de desceller des pavés. Le policier pousse même l'ironie jusqu'à insérer le mot-dièse "sous les pavés", en référence à la célèbre formule de mai 68. 


"Non, cet individu n'est pas le gentil client d'une supérette mécontent de ses emplettes", poursuit-il, en montrant un membre d'un "Black Bloc" présumé en train de lancer un caddie enflammé sur une cible non identifiée, bâtiment ou personnel policier.  

#PN44idéesreçues #NDDL Non, cet individu n'est pas le gentil client d'une supérette mécontent de ses emplettes. pic.twitter.com/j2knsapLjj
— Police Nationale 44 (@PNationale44) 23 Février 2014

Cette série de tweets a retenu l'attention de Twittos

Certains sont heureux de trouver les documents que la presse institutionnelle accepte d'occulter à la demande du pouvoir socialo-écolo ou auto-censure en gage d'indépendance (!), mais d'autres -"démocrates"- se sont insurgés contre la diffusion de preuves de l'ampleur des violences anarcho-révolutionnaires et cette manière d'exercer "un service de l'Etat"... 
Le 'community manager' a poussé l'ironie jusqu'à s'excuser de "la fermeture de l'accueil" d'un commissariat alors que ce dernier a été incendié et les amateurs de second degré y ont d'un coup perdu tout sens de l'humour.
Fallait-il aussi dissimuler les projectiles qui volaient à hauteur de tête humaine?
Quand la presse institutionnelle décrypte à loisir dans le confort des studios, les forces de l'ordre sont au contact fracassant de la réalité:

De quoi mettre du plomb dans la tête des experts parisiens? 

Et pas de quoi non plus décoiffer un analyste de l'information:

Il faut le voire pour le croire
Mais,  informé par le Net,  Valls cessera-t-il pour autant, au prétexte qu'ils ne sont pas de gauche, de traiter les manifestants pacifistes  de  "factieux" ?

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