lundi 24 février 2014

Bilan français à Sotchi: dans son décompte, V.Fourneyron s'est mis la spatule dans l'oeil

"C'est un record historique pour la France avec ses 4 médailles d'or"...

La ministre Valérie Fourneyron ne sait pas compter
Mais la ministre des Sports n'est pas meilleure que les services de police un jour de manif et l'intox de l'ancienne médecin du Travail est tellement flagrante que même France Info, qui s'est penchée sur les comptes, conclut que la ministre n'est pas plus compétente sur le bilan des Français aux JO de Sotchi que sur le reste.  

La ministre fait dans le trompe-l'oeil
Ce qui est plutôt vrai
Si on positive en termes de quantité, la France quitte Sotchi avec le plus grand nombre de médailles jamais décrochées lors de JO d'hiver : 15 podiums, c'est quatre de mieux qu'à Vancouver il y a 4 ans et Salt Lake City en 2002.

Ce qui est franchement faux
La ministre ne vaut pas mieux que ses collègues du gouvernement. Tout est fonction du nombre total d'épreuves et de médailles distribuées. Or, ll'un comme l'autre n'arrêtent pas grimper au fil des olympiades : 57 à Albertville en 1992, 86 à Vancouver et 98 pour ces Jeux à Sotchi. 
Pour avoir un bilan respectueux de la vérité, il faut donc établir le ratio entre épreuves et médailles. Le résultat -avec 9 podiums pour 35 épreuves-  est moins flatteur qu'il y paraît. Les Jeux de Grenole en 1968 restent la meilleure olympiade des sportifs français. 
Si Sotchi reste la meilleure performance des Bleus depuis Albertville en 1992, il aurait fallu décrocher 11 médailles de plus à Sotchi pour établir un véritale "record historique"...

Des Jeux sans contestation d'athlètes 


Malgré l'insurrection ukrainienne et l'appréciation occidentale de la situation des droits de l'Homme en Russie, les athlètes n'ont pas fait le buzz pendant ces Jeux. La ministre des Sports rappelle qu' "il y a des règles" aux Jeux Olympiques qu'il faut respecter. Valérie Fourneyron cite quasiment mot pour mot la règle 50 de la charte olympique. "Aucune sorte de démonstration ou de propagande politique, religieuse ou raciale n'est autorisée dans un lieu, site ou autre emplacement olympique," à la différence des collaborateurs du sombre Ayrault, à l'instar de Cécile Duflot, médaille d'or de la duplicité, puisqu'un jour elle se paie Ayrault en "selfie" et le trompe "de tout coeur" le lendemain avec les écologistes anarcho-révolutionnaires qui mettent sa ville de Nantes en coupe réglée.

Mieux que les écoles de France, les JO sont un sanctuaire 
Le CIO a ainsi refusé aux athlètes ukrainiens de porter un brassard noir en hommage aux victimes de Kiev. Et le comité olympique ne plaisante avec la règle. Duflot et ses camarades Verts, mais aussi rouges et noirs peuvent-ils comprendre?
Mais certains athlètes ont tout de même réussi à contourner l'interdit. Deux exemples : aux JO de Moscou en 80, un Polonais fait un bras d'honneur au public russe après avoir décroché l'or à la perche. Son gouvernement expliqua qu'il s'agissait d'un "spasme musculaire". Emmanuelli et Mamère, spécialistes toutes catégories du geste obsène à l'Assemblée nationale, n'ont pas eu cette présence d'esprit: ils nient tout en bloc: des Black blocks ? 

Autre exemple en 2008, l'haltérophile Simon Kolecki se rase la tête à Pékin par solidarité avec les moines tibétains. Il s'en tirera par une pirouette: "Je ne peux pas dire pourquoi j'ai fait ça. C'est lié à certaines choses que la charte olympique interdit."

Et la "charte de déontologie" imposée aux ministres en début de présidence de Hollande , ça sert à quoi?

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