dimanche 19 janvier 2014

Une douzaine de mineurs français combattent en Syrie, constate Valls

Ces Français combattent aux côtés des rebelles djihadistes: 21 sont morts en Syrie

Une douzaine de mineurs français sont partis combattre


aux côtés des groupes djihadistes en Syrie (proches de la mouvance al-Qaïda et armés par la Turquie, l'Arabie saoudite et le Qatar), contre le régime de Bachar al Assad et ses alliés (la Chine, la Russie, l'Inde, le Brésil, le Venezuela, l'Iran et le Hezbollah, la milice libanaise chiite pro-iranienne), ou en ont manifesté le désir, a indiqué dimanche le ministre français de l'Intérieur Manuel Valls.
"Une douzaine de mineurs se sont rendus en Syrie ou ont voulu s'y rendre", a-t-il confirmé, lors de l'émission le Grand Rendez-vous Europe 1/i-télé/Le Monde.

"Le phénomène s'est accéléré au cours de ces dernières semaines


Nicolas Bons, 30 ans, un Français 
parti faire le djihad en Syrie,
est mort il y a quelques jours,
plusieurs mois après J.-Daniel, 
son frère cadet,22 ans, dans des combats 
contre les troupes de Bachar el Assad
depuis la fin de l'année 2013, puisque nous avons recensé six mineurs qui ont manifesté leur volonté de s'y rendre."
Le Parquet de Toulouse a alerté début janvier la section antiterroriste du Parquet de Paris du départ de deux lycéens toulousains de 15 ans pour la Syrie en passant par la Turquie.
"Les deux mineurs [de Toulouse] ne sont peut être pas encore en Syrie, sans doute en Turquie, nous agissons en lien avec la famille pour les récupérer", a ajouté Manuel Valls.

Le rôle des imams et de Fabius


"La France entend être à la pointe de l'action contre Bachar el-Assad", a lancé Laurent Fabius, ministre autonome des Affaires Etrangères en marge du gouvernement Ayrault, dans sa conférence de presse de juin 2012.
Pour condamner le pouvoir de Damas et annoncer un renforcement de la pression internationale, Fabius a décrit Bachar el-Assad en "bourreau", en " prébendier à la tête d'un groupe d'assassins" et "un régime de mort et de sang". Laurent Fabius use de termes extrêmement violents et mobilisateurs de jeunes français, affirmant encore, en visite à Ramallah en Cisjordanie, pochette immaculée au vent, que tout indique que le régime syrien de Bachar el-Assad a perpétré une attaque chimique cette semaine près de Damas.
A la vérité, les gaz neurotoxiques qu'Assad est accusé d'avoir utilisés contre des rebelles, ont épargné sélectivement les personnels internationaux à leurs côtés...

A la mosquée du Mirail à Toulouse, le  vendredi 19 avril, Mamadou Daffé, imam "modéré" d’origine malienne, chercheur en micro-biologie au CNRS, aurait prêché, selon les mécréants, que l’islam est au-dessus de tous les pouvoirs -fussent-ils républicains- et toutes les croyances ou autres modes de vie, notamment visant à l'intégration. Après avoir estimé publiquement que les non-musulmans devront être soumis de gré ou de force, il a appelé à "tuer de la meilleure façon", puis à "égorger de la meilleure façon", et ensuite à "décapiter de la meilleure façon"s’inspirant du message du prophète, incitant les passants à les filmer pour que cet acte de djihad soit diffusé par les media "de la meilleure façon". Manuel Valls dément-il que cet imam, avec d'autres partout en France, exerce des pressions psychologiques ?
VOIR et ENTENDRE ce que certains nient:

Le 23 décembre 2011, il expliquait à ses disciples que les fêtes de Noël sont une insulte au Dieu de l’islam, et interdisait aux musulmans d’y participer.

A gauche comme à droite, chez les athées comme chez les croyants, et jusqu'au sein de son propre parti, de nombreuses voix s'élevèrent, jeudi 12 janvier 2012, pour dire leur opposition à la proposition formulée la veille par la candidate d'Europe Ecologie-Les Verts Eva Joly que "juifs et musulmans puissent célébrer Kippour et l'Aïd-el-kebir lors d'un jour férié".
Le lendemain matin, José Bové, un de ses porte-parole, a précisé sa pensée à l'attention de ceux qui n'y voyait qu'une recherche légitime d'équité : il s'agit de "choisir à la place de Noël ou de Pâques les jours fériés de sa propre religion. Pas question de rajouter des jours fériés supplémentaires pour tout le monde, ça n'aurait pas de sens", a dit l'eurodéputé sur RTL.
Même François Hollande qui n'a pourtant pas encore trouvé le temps à son agenda d'aller saluer le pape François, a néanmoins manifesté son désaccord avec la gauche altermondialiste dans un entretien à La Dépêche du Midi, en déclarant qu'il "ne peut être question d'introduire de nouveaux jours fériés en fonction des religions". "Je suis attaché au principe de laïcité. Il ne peut donc être question d'introduire de nouveaux jours fériés en fonction des religions", déclare-t-il au quotidien de Jean-Michel Baylet, président du PRG, qui fait commerce de la laïcité et fédère nombre de francs-maçons. "Les jours fériés sont le fruit d'une histoire et sont depuis longtemps détachés de leur origine religieuse", souligne-t-il. Le Parti radical de gauche a déploré qu'elle "confonde laïcité et clientélisme communautariste".Le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, s'est montré plus ambigü, jugeant cette proposition "louable"...
Dans un entretien avec La Dépêche du Midi publiée vendredi, le père de l'un de deux mineurs toulousains embrigadés estime que son fils a "subi un lavage de cerveau" et met en garde contre des "réseaux de recrutement et d'endoctrinement structurés"

Plusieurs centaines de Français, ou personnes résidant en France, sont impliqués à des degrés divers dans le conflit syrien
, selon le ministre de l'Intérieur qui évoque "un phénomène inégalé".
"Il y a à peu près 250 Français ou résidents en France qui aujourd'hui combattent en Syrie, une centaine sont en transit pour s'y rendre, 150 ont manifesté leur velléité de s'y rendre, 76 sont revenus, 21 Français ou résidents en France sont morts", a-t-il détaillé.

La Syrie, état multiconfessionnel et multi-ethnique (composé notamment d'Arabes sunnites, d'Alaouites, de Kurdes, d'Arabes chrétiens, d'Arméniens et de Circassiens), est en proie à des divisions et des affrontements internes récurrents. Or, le pays n'a pu maintenir son unité et sa stabilité qu'au prix de l'autoritarisme de l'exécutifgrâce au régime panarabiste baasiste, qui a tenu d'une main de fer le pays durant plus de quarante années et garanti la paix intérieure. 
L'effondrement du régime de Bachar El-Asad pourrait donc mener à une escalade militaire destructrice en vies humaines, en dégâts matériels et aux retombées géo-politiques catastrophiques sur l'ensemble du Moyen-Orient, voire du monde.

Un groupe palestinien pro-régime syrien a menacé de représailles ceux qui participeraient à une éventuelle attaque contre la Syrie. 

Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah,
 le 2 août 2013 à Beyrouth
"Les intérêts dans la région de tous ceux qui participeront à l’agression contre la Syrie, seront des objectifs légitimes", a menacé Anouar Raja, porte-parole à Damas du FPLP-CG (Front populaire de libération de la Palestine-Commandement général). 

Le FPLP-CG combat notamment dans le camp palestinien de Yarmouk à Damas,
aux côtés de l’armée face aux rebelles.
"Si une attaque est menée contre la Syrie, elle serait en fait dirigée contre nous. Nous et la Syrie sommes dans la même alliance politique de la Résistance (à Israël). Nous allons mener la guerre au côté de la Syrie", a prévenu ce porte-parole. "Ceux qui s’abstiennent de (participer) à cette bataille, seraient des traîtres et auraient partie liée à l’agression", a-t-il ajouté.
Le chef du FPLP-CG, Ahmad Jibril, a entretenu des relations très étroites avec l’Iran et avec le Hezbollah.

1 commentaire:

  1. Ho ben mince alors............le gouvernement et le petit ministre avec ses airs de tyran découvrent la vapeur et le fil a couper le beurre............et fait les gros yeux.........
    Ils doivent tressaillir et laver leur sarouel.............

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