mercredi 15 janvier 2014

Peillon et Vallaud-Belkacem veulent donner un drôle de genre aux enfants des écoles

Formatage à l'égalité des sexes dès la maternelle 

Promouvoir de l'apprentissage de l'égalité homme-femme

Le ministre de l'Education et la ministre en charge des Droits des femmes Najat Vallaud-Belkacem se sont rendus en force et en noir dans une école de Villeurbanne (Rhône) avec l'intention de forcer la nature.

Plus que jamais binaires
"La danse est-elle réservée aux filles ? Une femme peut-elle être maçon ?" Une fausse question par excellence. Les totalitaires Vincent Peillon (ci-contre à gauche) et Najat Vallaud-Belkacem ont présenté lundi à la presse un projet d’apprentissage de l’égalité homme-femme qu’ils souhaitent généraliser à tous les écoliers, avec ou sans concertation, de gré ou de force.
"Nous avons des jeunes filles qui réussissent bien à l’école et après, s’interdisent un certain nombre de métiers", prétend le ministre de l’Education Vincent Peillon, prompt à faire parler des individus anonymes, mais sourd à leurs aspirations personnelles. Il n'avait pas vraiment choisi l'école visitée au hasard: des instituteurs de Villeurbanne (Rhône) se prêtent en effet à la mise en place du dispositif "ABCD de l’égalité", expérimenté pour l’instant dans seulement cinq académies.

Un travail en profondeur: abus de pouvoir et violation des esprits  

Le ministre de l'Education Vincent Peillon (g) et la ministre en charge des Droits des femmes Najat Vallaud-Belkacem (2e g)dans une école de Villeurbanne (Rhône) pour promouvoir l'apprentissage de l'égalité homme-femmeIl s'agit d'imposer aux tout-petits ce qui serait devenu une des missions prioritaires de l’école. Au lieu de se consacrer à l'apprentissage des savoirs fondamentaux, le gouvernement socialiste se mobilise pour gauchir les esprits dans tous les sens du terme. Au prétexte de la lutte contre les inégalités de réussite scolaire, vecteurs passe-partout d'abus idéologiques visant à la ré-éducation des masses, les ministres sont entrés en croisade. L’ambition avouée du programme "ABCD de l’égalité" est de lutter contre ces fameuses inégalités en agissant sur les représentations des élèves et les pratiques des acteurs de l’éducation. "Il ne s’agit pas de dire que nous nions les différences, c’est tout le contraire, nous les respectons", a par avance assuré Peillon, révélant son intention profonde inavouée.
Autre fausse question
intelligente
de manipulation des esprits
A ses côtés, la ministre en charge des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, s'est davantage découverte, estimant que le dispositif a vocation à "lutter contre toutes les autocensures". Elle tombe dans l'exès et la caricature, affirmant que "même des garçons peuvent souffrir de ne pas accéder à certains métiers, comme ceux de la petite enfance". La franco-marocaine est capable d'affirmer qu'elle a de nombreux exemples (anonymes!) de cette grande "souffrance"... 
«Vous savez comment on appelle un homme +sage femme+ ? Est-ce que c’est bizarre d’être une femme maçon ?» a demandé ensuite la ministre à des CM1-CM2, après avoir vu des maternelles se demander «si un garçon peut jouer à la dînette».
Les familles sont exclues de la campagne

Julie Gayet, dans
La confusion des genres
Quoi que puissent en penser les familles et sans concertation, le ministère de l’Education nationale a mis au point un site internet "ABCD de l’égalité", élaboré par le CNDP (Centre national de documentation pédagogique), pour permettre aux enseignants d’accéder à des ressources pédagogiques. Une formation spécifique a été mise en place dans les Ecoles supérieures du professorat et de l’éducation (Espe). Le but étant pour les autres, selon les deux ministères, de "prendre conscience des attitudes liées aux préjugés" sexistes
C'est une ineptie de dire qu’on ne note pas de la même façon la copie d’un garçon et d’une fille, qu’on ne donne pas la parole de la même façon dans une classe à un garçon ou une fille", a ainsi rappelé le grand timonier Vincent Peillon, sur la base d'études invraisemblables commandées à des anonymes sélectionnés sur leurs engagements militants anciens et leur proximité avec les ministères.

"Nier ce qui distingue les sexes nuit à l'enfant"
Si les tenants de la pensée marxisante se donnaient la peine de prendre connaissance de toutes les études contradictoires, ils prendraient en compte l'éclairage apporté par un docteur américain qui soutient que hommes et femmes sont dotés des mêmes capacités intellectuelles, mais qu'elles se distinguent par ce qui suscite leur intérêt.
L'honnêteté intellectuelle du philosophe de la Rue de Grenelle est prise en défaut lorsqu'il balaie d'un revers de la manche la mise en garde de Leonard Sax, un chercheur devenu célèbre aux Etats-Unis en écrivant qu'un garçon et une fille ne devraient pas être traités à l'identique. Son dernier ouvrage, "Pourquoi les garçons perdent pied et les filles se mettent en danger" sort ce 15 janvier dans l'Hexagone.
Dès les petites classes, les garçons désinvestissent l’école tandis que les filles réussissent plutôt bien en prenant de nouveaux risques. Que se passe-t-il ? La réalité est là, nier les différences entre les sexes n’a permis ni aux garçons de devenir infirmiers, ni aux filles de devenir ingénieures. Le Dr Sax montre, études et chiffres à l’appui, que fournir une éducation identique dans sa forme aux garçons et aux filles ne permet pas l’égalité. Ce n’est pourtant pas inéluctable ! 
Education nationale
castratrice
L’auteur propose des stratégies pour que les garçons fans de foot et de jeux vidéo puissent adorer aussi le français et l’histoire-géo. Et pour que les filles qui passent leur temps sur Facebook ou à regarder des séries américaines puissent aussi aimer et réussir dans les sciences physiques. L’ordinateur entre différemment dans l’existence des garçons et des filles, avec des risques divers. Pour quelles raisons nos fils sont rivés à leur console tandis que nos filles postent leurs photos sur les réseaux sociaux. Les perturbateurs endocriniens présents dans l’environnement, non seulement bouleversent le passage à la puberté, mais ont une incidence sur la motivation, augmentant celle des filles, et faisant baisser celle des garçons.Un livre qui interpelle et nous met face aux questions que nous avons à nous poser pour permettre à nos enfants de se construire une identité solide.
Bonne lecture, mesdames et messieurs les maoïstes.
(Livre disponible en téléchargement)

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