jeudi 4 juillet 2013

Incident diplomatique avec la Bolivie: Hollande décrédibilise la France

Le changement avec Hollande, c'est la réublique du soupçon 

La France a lâché le président Morales


La suspicion dont le président bolivien a fait l'objet est grave

Hollande a reçu Evo Moralès à l'Elysée.
Il lui interdit le survol de la France 4 mois plus tard


L'affront de Hollande à Evo Morales est révélateur de l’état de délabrement du gouvernement de notre pays. Il traite un homologue comme un petit trafiquant…

Ironie de l'histoire, Moralès était passé par Paris en mars dernier pour acheter des avions et hélicoptères d'EADS !

François Hollande avait alors "souligné le souhait de la France de renforcer les relations bilatérales avec la Bolivie dans tous les domaines", selon l'Elysée, précisant juste que "plusieurs secteurs prioritaires avaient été identifiés, tels que les infrastructures, l'énergie, les transports et le domaine spatial".Le président français avait également "salué les réformes profondes accomplies en Bolivie, depuis l'élection du président Morales, en vue de réduire les inégalités".

Chronologie d'un nouveau largage en quelques jous
Evo Morales, qui avait participé à une réunion à Moscou, a pris le chemin du retour dans son avion officiel de chef d’Etat. Il a dû, comme pour tout vol, faire connaitre son passage pour obtenir les autorisations d’accès à l’espace aérien. Il s'envole tranquillement de Moscou, pour une escale aux Canaries, et retour à la maison. Mais soudain l’avion présidentiel doit se poser en urgence à Vienne, mardi. L’Autriche n’y est pour rien, mais la France, le Portugal, suivi par l’Espagne, ont interdit leur espace aérien à ce bandit d’Indien. Le chef d’Etat Bolivien va rester ainsi bloqué pendant 13 heures.
Moins longtemps qu'une garde à vue...



Le motif : "On" soupçonne Evo Morales d’avoir embarqué clandestinement Edward Snowden. Or, ce consultant de la NSA qui a révélé le scandale de l’espionnage massif par les Etats-Unis de plusieurs pays n’a pas bougé de sa chambre d’hôtel ! Tout était bidon… Les USA veulent récupérer Snowden pour trahison, et celui-ci cherche un pays où se réfugier, mais Hollande ne voulait pas s'en encombrer. Dans le même temps, la France de Hollande, tout inféodé que soit ce dernier, se déclare furieuse du traitement que lui ont réservé les agences de renseignement américaines ?


Hier soir à La Paz, des Boliviens outragés ont 
caillassé l’ambassade française  et brulé des drapeaux tricolores.
Lien PaSiDupes: Bolivie : des manifestants s'en prennent à l'ambassade de France : Hollande va-t-il liguer le monde entier contre la France ?

Tête dans le guidon, la troïka Hollande-Fabius-Valls panique

La qualité du travail des services est en cause: sur de simples rumeurs, sans la moindre vérification, le gouvernement accrédite que Morales a embarqué le suspect. Ça donne une idée de la fiabilité des services… et de leur efficacité face à des terroristes chevronnés.

Le mépris de la France pour le président amérindien de Bolivie 
Le président vertueux s'est permis de fixer au sol un chef d'état démocratique, alors que les terroristes circulent librement partout en Europe et que les frontières sont preuses à tous les flux d'immigration.  

Soumis aux USA, le président français obtempère sur un coup de fil de la Maison Blanche. Hollande, larbin d'Obama ? 

Hollande est à tout moment capable de mensonge sur tous les sujets. 
Après avoir bloqué l’avion d'un chef d’Etat sur une simple rumeur non vérifiée et sur ordre d'Obama,  Hollande admet que planait des soupçons, mais se donne le beau rôle, déclarant: "Il y avait des infos contradictoires sur les passagers qui étaient à bord. Dès lors que j'ai su que c'était l'avion du président bolivien, j'ai donné immédiatement l'autorisation de survol du territoire français". 
Hollande veut ainsi faire croire qu’il a fait face positivement dès qu’il a su, treize heures plus tard. Pépère assure qu'il a eu vite fait de libérer son otage... C'est tout juste s'il ne rend pas hommage à ses services cafouilleux.

Une diplomatie française cavalière. 
Il est vrai que Hollande a viré Batho par tweet. Après ça, allez expliquer qu'il n'est ni respectueux ni courageux de rompre avec un compagnon ou une compagne par SMS ! Hollande inflige cette humiliation à un pair par téléphone, sans un mot d'exscuse.

Cristina Fernandez, la présidente argentine, a résumé : "Ils sont définitivement tous fous".  
Dès lors est-il bien sage de laisser le bouton rouge de la dissuasion nucléaire entre les mains de Hollande ? 

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