mercredi 26 décembre 2012

Noël: Cécile Duflot n'a pas où faire crécher les sans-abri

Hollande au chaud contemple sa base au froid



Duflot parle si haut qu'elle n'entend rien

DAL a invité les sans-abri à se chauffer
auprès de la gauche sociale

Réclamant la réquisition de logements vacants, des manifestants ont offert un pied-de-biche doré à la ministre.

"Petit Papa Noël, n'oublie pas de nous reloger". 
Mardi, à l'appel de l'association Droit au Logement (DAL), plusieurs dizaines de familles de mal-logés  - tenus à distance -  ont fêté Noël à proximité du ministère du Logement. Ces familles, reconnues prioritaires au Droit au logement opposable (DALO), instauré en 2008, sont en attente de relogement, selon le DAL. Derrière une banderole sur laquelle on pouvait lire "Ni miette, ni bla-bla: respectez nos droits", un sapin décoré de guirlandes avait été installé et des cadeaux ont été distribués aux enfants.

Un cadeau à la ministre Cécile Duflot (EELV)

L'association partisane de la "gauche forte",
tendance Chavez


"On a remis un cadeau à la ministre du Logement, mais qui n’a pas pu se déplacer aujourd’hui parce que nous l’avons prévenue un peu tardivement", s'auto-flagelle DAL. 
"Nous lui avons remis un pied-de-biche avec une clé", explique à Europe 1 Jean-Marc Ayrault  Jean-Baptiste Eyraud, président du DAL. "C’est une manière de dire qu’il faut accélérer les réquisitions. On les attendait pour la fin de l’année; malheureusement, ça risque de ne pas arriver avant le mois de mars, voire le mois d’avril," commente le showman de l'école Jeudi Noir de Julien Bayou (anarchiste rigolo de Génération précaire, puis directeur de la communication d'Eva Joly dans le cadre de la primaire écologiste, est nommé directeur de la mobilisation en 2012)




Que sont les promesses de la ministre devenues ?
Fin novembre, Cécile Duflot (EELV) s'était dite prête à réquisitionner les bâtiments même privés, exemples au hasard ceux de l'Eglise et de la SNCF, si les 19.000 places mobilisées cet hiver pour les sans-abri se révèlent insuffisantes. Mais le passage des paroles aux actes tarde. "Il nous a été répondu que la ministre faisait tout son possible et qu’en tous cas elle était très déterminée à faire appliquer la loi Dalo, le droit à l’hébergement et le droit de réquisition", gronde Jean-Baptiste Eyraud, reçu avec une délégation par la chef de cabinet de la ministre du Logement, tant Duflot est occupée dans les media ou incompétente. "Nous on sort avec un peu d’espoir, mais en tout cas très vigilants, prêts à réagir et à trouver des solutions pour des personnes qui sont aujourd’hui en difficulté de logement." 

Les 330.000 logements vacants sont-ils en état ? 
En juin dernier et dans la seule Ile-de-France socialiste, on recensait plus de 27.500 ménages prioritaires venus des quatre coins du monde en attente d'un nouveau toit depuis au moins 6 mois. Or, toujours en Ile-de-France, et selon l’INSEE, pas moins de 330.000 logements vacants sont recensés. Un chiffre qui grimpe à 2,4 millions au plan national.

La base passe Noël aux pieds de la ministresse invisible
La misère venue du monde entier
Le porte-parole de l'association Droit au logement (DAL), Jean-Baptiste Eyraud, au milieu d'enfants et de familles accueillies mais mal-logées, à Paris, mardi 25 décembre 2012.

Ces familles "parquées dans des hôtels précaires ou dans des taudis" passaient
leur 3e Noël dans la rue [malgré leur hébergement en hôtels aux frais de la communauté].


La misère accueillie
a froid,
mais attise l'activisme de gauche



La loi Dalo de 2008 permet aux familles démunies de faire un recours auprès d'une commission de médiation, quelle que soit leur origine nationale. 
A cette dernière de décider si l'Etat a l'obligation ou non de reloger les demandeurs. Jean-Baptiste Eyraud a assuré  que toutes les familles présentes - et sélectionnées pour la manifestation - étaient "des prioritaires Dalo en attente de relogement".

François Hollande s'était pourtant engagé en avril 2012 à faire respecter cette loi, dans une lettre adressée au DAL : "Si les Français m'accordent leur confiance, la loi instituant le droit au logement opposable devra être respectée, en premier lieu par l'Etat."

Que sont devenus les Enfants de Don Quichotte ?

L'indignation d'Augustin Legrand (ci-contre) a-t-elle changé de raison sociale ?

Et Josiane Balasko ?
Et Jean Rochefort ?

Et Albert Jacquard,
Et Guy Bedos ?


Balasko et Bedos ne se manifestent plus...
Aux côtés des sans-abri du Tiers Monde,
mais entre eux, 
à deux pas...


VOIR et ENTENDRE un reportage de M6 sur les activistes nantis de MACAQ ou Jeudi Noir, intermittents du théâtre politique subventionné sur le créneau du sans-abri, les débuts de la campagne médiatique saisonnière du "Ministère de la crise du logement" et sur les actions des associations MACAQ et Jeudi noir, chaque 31 décembre (2006, ici):

M6 reportage Ministère de la crise du logement par macaq

N.B. En 2000, Julien Boucher, un "agité du bocal", selon Libération, était adhérent du PS et intégra " la gauche socialiste " de Jean-Luc Mélenchon et entra en conflit avec Delanoë qui lui supprima la subvention de la mairie socialiste. En 2012, il est toutefois directeur de campagne d’Agnès Pannier, candidate PS (17% des suffrages exprimés) à la législative dans la 4e circonscription de Paris.
Pour tous,
mais après les socialistes...
Dans le même temps, la future ministre de Hollande, Delphine Batho (PS) refuse de céder son logement social parisien à une famille défavorisée ... (lien PaSiDupes)
Et, en novembre 2011, Chevènement refuse de libérer son logement social parisien (lien PaSiDupes)


Ces intégristes ont-ils cessé toute activité depuis le "printemps français" de 2012 ?

Et ...Torreton, pas même  un p'tit loft disponible en partage ?


1 commentaire:

  1. Balasko et Bedos ne se manifestent plus...ben évidemment, leurs petits copains sont aux manettes. Ils prennent les gens pour des buses et certains disent merci. Pas moi .......

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