samedi 22 décembre 2012

Les Inrockuptibles : Audrey Pulvar prend ses ...valoches !

5 mois après, "casse-toi, pov' concubine" 

Racisme, machisme ou apocalypse ?

C'est officiel, Audrey Pulvar est rayée des comptes de l'hebdomadaire. 
Le magazine a rendu public la nouvelle ce 21 décembre, jour annoncé de l'apocalypse, alors que la rumeur circulait depuis une semaine.
A seulement quelques jours près, cette rupture de contrat coïncide avec sa séparation avec Montebourg, confirmant ainsi a posteriori le bien-fondé des critiques sur sa fulgurante ascension dans la presse. 

Plusieurs raisons sont invoquées. 
Tout d'abord, le courant n'est jamais très bien passée entre la direction et sa journaliste imposée : la pistonnée et le directeur du journal, Matthieu Pigasse, banquier de d’affaires, ne s'étaient pas rencontrés depuis septembre quand il se sont vus jeudi pour décider de la suite à donner à cette collaboration. Savoir si les InRocks aura un après Pulvar...

Aux dires de l'ex-concubine du ministre du Redressement productif, "on" lui imposait des restrictions budgétaires qu'elle jugeait trop drastiques.

Lunettes de grand luxe,
en écaille de tortue ,
espèce protégée
La donzelle connaît-elle la valeur de l'argent et le respect dû aux travailleurs pauvres ?

La petite gâtée accuse aussi ses patrons d'implication trop importante: sa direction exercerait une influence trop pressante sur les choix éditoriaux.
En résumé, l'arriviste n'était pas la chef qu'elle croyait ! 

Touche-à-tout superficielle et ombrageuse

L'entourage de Matthieu Pigasse n'apprécie pas le dilettantisme 
L'ex du chef étoilé Alain Passard n'a d'autres soucis que le paraître et le pouvoir. Les media ont pourfendu les goûts de luxe de la people et son omniprésence agressive sur les réseaux sociaux. L'abondance de sa production de tweets, aussi vengeurs qu'insultants, en a choqué plus d'un.
Lien PaSiDupes : il faut savoir que " L'intouchable Audrey Pulvar nous "emmerde" !
  
Son désir du paraître était incompatible avec sa fonction obscure de directrice de rédaction et ses absences pénalisaient le travail de ses collaborateurs et la bonne marche de l'entreprise.
   
On évoque donc des mésententes au sein de la rédaction. 
Et c'est peu dire, car on se souvient évidemment du départ de Thomas Legrand en réaction à l'arrivée d'Audrey Pulvar en juillet dernier, en remplacement de Bernard Zekri. Mi-mai, c'était David Kessler, ex-directeur général des Inrocks, qui, lui, était nommé conseiller media et culture de François Hollande. Des nominations en famille..

Qu'on se rassure, Th. Legrand avait gardé une poire ou deux pour la soif: le cumulard est actuellement éditorialiste à France Inter (radio du service public) et chroniqueur à Slate.fr, magazine français co-fondé (en 2009, par  Jean-Marie Colombani, ancien directeur du journal Le Monde et par Jacques Attali, accusé de plagiat blanchi pour Verbatim) par clonage de l'original américain du même nom, propriété de Microsoft. Pôle Emploi, ce n'est pas pour eux.
Lien Rue 89 : Audrey Pulvar et Thomas Legrand, rebelles en caoutchouc "

Cette fois, on parle entre autres d'
"indisponibilité" en rapport avec ses apparitions sur D8, en plus de désaccords profonds avec les actionnaires.

Elle expédiera les affaires courantes des InRocks jusqu'en février et poursuivra sa collaboration à D8, chaîne qui peine à décoller, plomber par les élucubrations de Roselyne Bachelot et les considérations oiseuses de l'ex-concubine.

Cinq mois seulement pour l'une mais continuité pour d'autres ! 

Après Valérie Trierweiler, qui a conservé son poste à Paris Match et les compagnes de Michel Sapin, Valérie de Senneville, et de Vincent Peillon, Nathalie Bensahel, journalistes respectivement aux Echos et au Nouvel Observateur, tous de gauche, le cas Pulvar illustre à nouveau la proximité sociale entre les responsables politiques et les journalistes, exception française souvent critiquée à l'étranger.

La journaliste politique Michèle Cotta, qui vient de publier le troisième tome de ses Cahiers secrets de la Ve République (Fayard), est très radicale dans son jugement, mais son parcours l'y autorise-t-il ? "Malgré de nombreuses propositions, j'ai toujours refusé d'abandonner le journalisme pour rejoindre les cabinets ministériels", dit celle qui fut tout de même nommée présidente de Radio France par Pierre Mauroy, le premier ministre de la gauche en 1981, puis présidente de la Haute Autorité audiovisuelle par François Mitterrand.

Peut-être - à  Pulvar aussi -  aurait-il fallu cinq ans pour démontrer qu'elle n'est pas aussi vaine qu'il y paraît, mais, dans le privé - à la différence du gouvernement -, on a une obligation de résultats...

Arrêt sur images, site qui se dit libre et couvre les trois cas de conflit d'intérêts, polémiquait sur le sujet, pointant
l'UMP, "qui s'en prend au "mélange des genres" entre journalistes et politiques."


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