Bruno Le Roux a fait savoir qu'il souhaite faire déposer un amendement sur la question de la procréation médicale assistée (PMA) au moment de l'examen du projet de loi sur le mariage homosexuel. Quelques journalistes ont été sélectionnés pour les préliminaires sur les Français.
"On déposera un amendement sur la PMA", a-t-il lancé, défiant ainsi le Premier ministre qui a annoncé mercredi que le texte sur le mariage homosexuel n'aborderait pas la PMA.
Ayrault ne couche pas le premier soir
Un amendement qui ne glissera pas tout seul, car Ayrault, l'autre partenaire, n'est pas très chaud: conscient que l'opinion est dressée contre l'idée, il renvoie cette question "à une loi complémentaire qui pourrait être une loi sur la famille".
Un amendement qui ne glissera pas tout seul, car Ayrault, l'autre partenaire, n'est pas très chaud: conscient que l'opinion est dressée contre l'idée, il renvoie cette question "à une loi complémentaire qui pourrait être une loi sur la famille".
Le Roux accélère le mouvement
La PMA pour les couples d'homosexuelles, "c'est une question dont on sait qu'elle sera sous-jacente pendant le débat sur le mariage. Autant la poser et pourquoi pas essayer de la résoudre au moment du débat sur le mariage pour tous", a déclaré M. Le Roux.
"Quel intérêt de vouloir scinder les choses ? Moi je pense qu'il vaut mieux avoir le débat en une fois", a-t-il ajouté, soulignant: "quand on peut faire un texte qui soit complet par rapport à nos engagements, autant le faire dès le début".
D'autant que selon lui, "quand on renvoie" une question à un autre projet de loi, "on n'est jamais sûr" de savoir quel texte pourra l'accueillir.
L'un avance, l'autre recule: comment veux-tu que je t'enc**** ?
Le projet de loi sur le mariage homosexuel doit être examiné en Conseil des ministres le 31 octobre. Son examen à l'Assemblée pourrait commencer en décembre.
Une posture bien huilée
La ministre de la Famille, Dominique Bertinotti, a estimé vendredi que la "question de la procréation médicalement assistée doit trouver une réponse", alors que des députés PS ont annoncé le dépôt d'un amendement sur ce point au projet de loi sur le mariage homosexuel."Il est normal qu'au travers des questions de parentalité qui sont posées, toutes les questions de la parentalité puissent être abordées, dont celle de la procréation médicalement assistée", a-t-elle déclaré sur Canal+.
Et Bertinotti confirme la stratégie des faux-culs.
Interrogée sur l'initiative des députés socialistes, alors que le Premier ministre a exclu la PMA du projet de loi, elle l'a qualifiée de "normale": "il y a le temps de la présentation en conseil des ministres et il y a le temps du travail législatif et parlementaire qu'il faut respecter".
Autoriser le mariage homosexuel est "une grande réforme sociétale" qui va apporter "de la sécurisation" aux enfants de ces couples et, pour cette raison, "il s'agit à un moment donné de faire oeuvre de pédagogie", a plaidé la ministre déléguée à la Famille, ex-directrice de la campagne avortée de Marie-Ségolène Royal, en 2011 et ex-maire du IVe arrondissement de Paris, de la rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie (point de départ de la colonisation gay dans les années Mitterrand) et d'une partie du quartier du Marais.
"Il n'y aura pas de débat sur le mariage gay, il y en aura un sur l'adoption"
VOIR et ENTENDRE l'analyse de Christophe Barbier:
Une posture bien huilée
La ministre de la Famille, Dominique Bertinotti, a estimé vendredi que la "question de la procréation médicalement assistée doit trouver une réponse", alors que des députés PS ont annoncé le dépôt d'un amendement sur ce point au projet de loi sur le mariage homosexuel."Il est normal qu'au travers des questions de parentalité qui sont posées, toutes les questions de la parentalité puissent être abordées, dont celle de la procréation médicalement assistée", a-t-elle déclaré sur Canal+.
Et Bertinotti confirme la stratégie des faux-culs.
Interrogée sur l'initiative des députés socialistes, alors que le Premier ministre a exclu la PMA du projet de loi, elle l'a qualifiée de "normale": "il y a le temps de la présentation en conseil des ministres et il y a le temps du travail législatif et parlementaire qu'il faut respecter".
Autoriser le mariage homosexuel est "une grande réforme sociétale" qui va apporter "de la sécurisation" aux enfants de ces couples et, pour cette raison, "il s'agit à un moment donné de faire oeuvre de pédagogie", a plaidé la ministre déléguée à la Famille, ex-directrice de la campagne avortée de Marie-Ségolène Royal, en 2011 et ex-maire du IVe arrondissement de Paris, de la rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie (point de départ de la colonisation gay dans les années Mitterrand) et d'une partie du quartier du Marais.
"Il n'y aura pas de débat sur le mariage gay, il y en aura un sur l'adoption"
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Le Parlement ne compte pas tenir la chandelle
Alors qu'il s'oppose à l'opinion apparemment tranchée de Jean-Marc Ayrault mercredi, Le Roux a répondu: "Il y a une vie parlementaire", et "il y a une discussion à avoir avec le Parlement".
Mercredi, Ayrault avait caressé la ministre de la Justice dans le sens du poil. Christiane Taubira avait déjà indiqué que les questions liées à "la parentalité au sens large" ne seraient pas abordées dans ce texte.
Ayrault provoque l'ire d'associations qui craignent un texte "a minima".
Les associations homosexuelles telles que l'Inter-LGBT (lesbienne, gay, bi et trans) ou l'Association des parents et futurs parents gays et lesbiens (APGL) estiment que mariage et adoption ne peuvent pas être abordés séparément des questions de parentalité et de filiation.
En septembre, le député PS Bernard Roman s'était dit favorable à l'accès à la PMA pour les couples d'homosexuelles et avait annoncé qu'il défendrait des amendements en ce sens lors du débat sur le projet de loi instaurant le mariage homosexuel.
En septembre, le député PS Bernard Roman s'était dit favorable à l'accès à la PMA pour les couples d'homosexuelles et avait annoncé qu'il défendrait des amendements en ce sens lors du débat sur le projet de loi instaurant le mariage homosexuel.
Schéma conventionnel: l'homme porte le pantalon ! |
Mais la majorité est à deux doigts de la séparation de corps
Tandis que Taubira rappelle que le sujet n'est pas un engagement présidentiel du candidat Hollande, la sénatrice EELV du Val-de-Marne, Esther Benbassa, universitaire née en Turquie, qui a préparé une proposition de loi sur le mariage pour tous, a annoncé que si le texte du gouvernement ne prévoit pas un volet autorisant la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes, elle proposera un amendement dans ce sens.
Pensent t il que cela va rendre la vie plus facile au plus de trois millions de chomeurs.......et aux employés précaires.......
RépondreSupprimerCE NE SONT PAS TOUS DES HOMOS !............
Ils sont complétement à côté de la plaque et des préocupations de tous les jours des Français. Les autres je m'en fous.
Et qui va payer la PMA..........On va réduire par exemple les remboursements des ALD ou augmenter les prelevements des retraités parce qu'ils coutent cheeeeeeeeeeeeeeeeeeers???????
Honte à ces ............