jeudi 9 août 2012

La "règle d'or" s'impose à Hollande avec l'accord du Conseil Constitutionnel

Feu vert constitutionnel à la règle d'or budgétaire  


Angela Merkel et F. Hollande,

à Reims en juillet 2012



Le président socialiste ne pourra se retrancher derrière un refus du Conseil constitutionnel 


Celui-ci a donné jeudi son feu vert à la règle d'or budgétaire imposée par le nouveau traité européenne,
une contrainte que refusait le candidat François Hollande.

Il  se voit épargner une révision constitutionnelle incertaine sur un sujet qui divise le Parlement. Bon gré, mal gré,
il devra donc inscrire dans le droit français la règle d'or qui l'oblige à limiter à 0,5% du PIB le déficit public, via une simple loi organique.


Prenant "acte" de la décision, F. Hollande a aussitôt demandé au gouvernement de préparer rapidement la ratification du traité. Le Premier ministre avait évoqué la fin septembre pour ces votes.

VOIR et ENTENDRE le candidat F. Hollande nier les avancées réalisées par Nicolas Sarkozy et la majorité présidentielle, s'accrochant aux "euro-bonds" et niant ses peurs de la "règle d'or", face à Thierry Guerrier en août 2011 sur Europe 1:

Les Sages du Palais Royal s'étaient réunis jeudi pour leur dernière séance d'avant les vacances, avec à leur menu deux dossiers copieux: le "traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance au sein de l'Union économique et monétaire" et le premier acte budgétaire du gouvernement de Jean-Marc Ayrault, la Loi de Finances rectificatives (LFR).

Nicolas Sarkozy était absent, ne pouvant être juge et partie.


Hollande a fait perdre un an à la France, rappelle Valérie Pécresse


L'ancienne ministre 
UMP  du Budget Valérie Pécresse  a fustigé   les "atermoiements" de François Hollande  et du Parti socialiste sur la règle d'or du fait de leur opposition à la règle d'or débattue au Parlement l'été dernier. "Le gouvernement du président François Hollande fait fausse route sur le pacte budgétaire. Il en fait une question juridique ou pire politicienne - dans ses relations avec les Verts ou le Front de gauche", déclare l'élue par communiqué.

L'ancienne ministre pousse le pouvoir socialiste à l'action

"
La France doit s'engager solennellement et rapidement aux yeux de tous dans la voie du redressement budgétaire et de la réduction de la dette, mais aussi des réformes de compétitivité qui seules ramèneront la croissance. Une règle d'or -de préférence constitutionnelle- doit être votée au plus vite par le Parlement, assez de temps perdu !", poursuit-elle.
 

Le pouvoir socialiste 
craint toujours d'afficher sa faiblesse en convoquant le Parlement en Congrès, alors qu'il faut une majorité qualifiée de trois cinquièmes pour modifier la Constitution. 

1 commentaire:

  1. Moralité :

    " QUI EST PRIS QUI CROYAIT PRENDRE "

    Nos ancêtres disaient :

    " il ne faut jamais dire source je ne boirais pas de ton eau "

    Heureusement que le ridicule ne tue pas.

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