samedi 14 avril 2012

La candidate du FN traîne l'ex-magistrate candidate d'Europe Ecologie-les Verts en justice


L'ex-juge Eva Joly  face à la justice pour diffamation, selon Maître Marine Le Pen

Les deux candidates s'affrontent lundi au tribunal


Pas d'immunité pour l'ancienne juge d'instruction

L'altermondialiste retraitée de la magistrature, Eva Joly (EELV), a accusé cette semaine son adversaire du FN d'être " l'héritière de son père milliardaire par un détournement de succession".
Le procès intenté par Marine Le Pen aura lieu lundi au tribunal de grande instance de Paris, a-t-on appris de sources judiciaires.

On comprend donc l'agressivité de la candidate de la gauche radicale à l'égard du chef de l'Etat qui est protégé contre les poursuites judiciaires - justifiées ou fantaisistes - par son immunité présidentielle, garantie par la Constitition. Quitte à elle de se faire élire pour pouvoir alors baver  impunément sur tout le monde, le temps de son mandat présidentiel.



Les circonstances  particulières d'une campagne présidentielle 

Dans le cas d'une audience qui voit une candidate à la présidentielle en poursuivre une autre, les délais dans lesquels un procès a lieu sont plus réduits "en cas de diffamation ou d'injure pendant la période électorale contre un candidat",  en vertu de la loi du 29 juillet 1881.

Professionnelle de la jusice, la candidate bi-nationale avait pris des risques calculés 
Mardi, avant de se rendre à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), ville symbole de la percée de Marine Le Pen dans le Nord-Pas-de-Calais, Eva Joly avait porté des accusations personnelles contre de la candidate du FN, sur BFMTV, et la justice devra statuer sur leur caractère diffamatoire.
Il s'agit d'une allusion à l'héritage que Jean-Marie Le Pen avait reçu dans les années 1970 d'un de ses amis, Hubert Lambert, et qui avait donné lieu à un début de conflit avec la famille du défunt, avant un règlement à l'amiable. La villa de Montretout, à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine) où réside Marine Le Pen aujourd'hui, faisait partie de cet héritage.
L'ex-juge impartiale, mais proche d'ATTC et de Jeudi noir, recruterait-elle des sans -abri pour son ami Jean-Ba Eyraud de Droit au logement ?  

La  septuagénaire est coutumière du fait


Gro-Eva Joly s'est fabriquée une image de justicière La nostalgique ex-magistrate partisane assimile à des preuves les déclarations de journalistes militants.

C'est ainsi qu'elle s'en est prise à Nicolas Sarkozy, assurant sans preuves qu'il aurait reçu des fonds de la famille Bettencourt lors de sa précédente campagne: la franco-norvégienne se fonde sur des accusations qui ont fuité dans la presse (publiées Mediapart), bien qu'elles aient fait l'objet de rétractations.



La candidate altermondialiste  se prévaut sans cesse de son passé de magistrate.

Gro-Eva Joly refuse visiblement de décrocher.
Pour mémoire, le jeudi 22 mars, la retraitée   a dénoncé le rôle du ministre de l'Intérieur Claude Guéant dans l'assaut contre le tueur Mohamed Merah à Toulouse, dénonçant "une violation du code de procédure pénale". Et d'ajouter pour donner du poids à un sentiment purement partisan: "J'ai été magistrate pendant plus de vingt ans (...) J'ai eu à faire face à des prises d'otage. Et j'ai appelé le Raid ou le GIGN. Je connais leur pertinence, je sais qu'on peut leur faire confiance, mais c'était moi qui dirigeais les opérations et non pas le ministre", a argumenté la franco-norvégienne.


Pour diffamation, la candidate du FN à l'Elysée demande 20,000 euros à l'imprudente Gro-Eva Joly dont la haine brouille le jugement.


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