mercredi 4 janvier 2012

La campagne de Hollande vire en spectacle à la Stéphane Guillon !

Le "sale mec" de l'hyprocrite Hollande provoque l'indignation


Le jésuite Hollande nie qu'il est un comique troupier

Le PS ajourne l'avènement de sa "république du respect"

Le candidat PS se défend d'avoir insulté mardi le chef de l'Etat
au cours d'un déjeuner-spectacle avec la presse: si sucer n'est pas tromper, insulter en privé n'est pas non plus une offense. L'UMP est scandalisée, mais les groupies de la presse présente à la cantine socialiste défendent ces moments privilégiés de complicité et relativisent le scandale de l'atteinte à la dignité de la personne et de la fonction.


"Tempête dans un verre d'eau", soutient aussi sec France Info

Cette insulte n'est pas une première au PS
Martine Brochen-Aubry a couramment pratiqué l'injure avant et pendant la longue période des primaires et Benoît Jumbo-Hamon continue d'ailleurs.
Et pendant la campagne présidentielle 2007, Désirdavenir Royal s'était illustrée par des coups en dessous de la ceinture, "à l'insu de son plein gré", en toute innocence...

C'est une longue tradition vertueuse au PS

L'austère Lionel Jospin n'avait-il pas déjà amusé la galerie et commis un "faux pas" pendant la campagne de 2002 , Le patron de l’UMP, Jean-François Copé, l'a donc eu belle d'évoquer le désastreux "vieilli, usé, fatigué" de l'ex-Premier ministre-candidat en campagne à l'encontre du président Jacques Chirac.
Dix années d'insultes continues et de dénigrement systématique !

Hollande n'a pas l'excuse de la provocation
Volant au secours de leur candidat, les exégètes partisans évoquent le "casse-toi, pov'con !" lancé par le président Sarkozy à un individu qui refusait de lui serrer la main, avec ces mots: "Touche moi pas; tu va m'salir !" La réaction du président était un réflexe humain face à une agression, comparable aux gifles appliquées par François Bayrou à un enfant qui lui faisait les poches dans la foule en février 2008

Hollande faisait son show devant les journalistes qu'il régalait à déjeuner

Le camp Hollande assure que le candidat s'est mis à la place du président sortant, venant expliquer aux Français qu'il se représentait : "je suis le Président de l'échec, je suis un sale mec, mais dans cette période difficile, je suis le seul capable, j'ai le courage...". "Il va se présenter comme le capitaine courage recherchant l'impopularité", avait ajouté le candidat PS.

Le jésuite jure ses grands dieux qu'il n'est pas grossier !
L'UMP s'indigne des propos rapportés par Le Parisien.
Abasourdi à son arrivée au nouveau siège parisien de l’UMP, rue de Vaugirard, le chef des sénateurs UMP, Jean-Claude Gaudin, interrogé par les journalistes, reste sans voix : "On est venu écouter Jean-François Copé, pas parler de François Hollande." Ensuite, la presse accuse le secrétaire général de l’UMP de lancer "l’offensive", lors de ses voeux à la presse. "Ces propos sont indignes et nous ont profondément choqués. On a compris dans cette phrase la conception qui est la sienne de ses adversaires politiques et du sens de l’Etat."

Les décrypteurs de cette presse-là n'ont pas analysé que l'indigne pastiche, à la façon du pitoyable humoriste Stéphane Guillon, révèle un complexe d'infériorité chez l'agresseur (dissimulé derrière une barbe, comme Didier Porte) qui s'en prend aux absents auprès d'un auditoire tout acquis.
Jean-François Copé y décèle en revanche le signe que le socialiste "est faible sur le fond": "Celui qui injurie est le même qui refuse de dire "je ne sais pas ce que je vais faire sur la retraite à 60 ans, les finances publiques, l’education nationale".


"Hollande s’est discrédité"

"Hollande s’est discrédité, il n’est pas digne de concourir à la présidentielle".
Tout aussi outrée, la ministre et porte-parole, Nadine Morano, a des mots très durs à l'endroit du candidat de la "gauche molle" en plein effort de raffermissement. Elle rappelle que "l’une des première qualités doit être le sang froid, le respect de l’adversaire" et réclame "des excuses publiques".

A froid, le député (UMP) des Bouches-du-Rhône, Renaud Muselier, publie un communiqué. "Pour tenter de relancer sa campagne enlisée par son absence de préparation et l’incohérence de ses propositions", Hollande "veut nuire à l’image du Président de la République." Et Muselier d'ajouter: "Tomber dans l’injure ne le rendra ni plus combatif ni plus crédible."

Les membres de la majorité étaient déjà monté au créneau auparavant

Christian Estrosi qualifia cette attitude d' "abjecte sur le plan personnel mais également dangereuse sur le plan politique, car elle abaisse la fonction présidentielle".
Claude Guéant, sur Europe 1, avait noté: "J’observe que beaucoup de gens qui travaillent avec lui se laissent aller à des propos violents, mensongers, à des insultes."

Il est en outre significatif que le premier secrétaire, Martine Brochen-Aubry s'est gardée de lancer ses sbires, son porte-parole, Benoît Jumbo-Hamon, au secours de son rival vainqueur des primaires. Il est vrai que Harlem Désir n'est pas spécialisé dans les secours aux blessés de la vie, mais dans les agressions caractérisées, comme celle à laquelle il s'est livré sur Claude Guéant, alors qu'il assurait la permanence du PS en août dernier (lien PaSiDupes: "
Le socialiste Harlem Désir pratique l'injure, sur le modèle de la Ch'tite Brochen-Aubry ")

Il ferait beau voir maintenant que les entreprises de sondages fassent remonter leur commanditaire Hollande dans leurs enquêtes !
Et que l'écart se creuse sur des propos inouïs en démocratie.

2 commentaires:

  1. L'insulte n'est-elle pas, depuis longtemps, le pain quotidien des socialistes ? Faute d'idée et de programme, le PS est contraint, une fois encore, de se battre avec la seule arme dont-il dispose ....

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  2. Traiter le President de la république de "sale mec" n'est pas insultant d'après les socialistes.
    Mais qu'un journal ose rapporter un sondage où les Français mettent Ségolène en "tête à claques n° 1" et ce sont immédiatement les menaces judiciaires.
    De même que se moquer de l'accent de l'ayatollah verte est passible d'une bronca généralisée.
    En fait, pour eux, un propos n'est insultant que s'il est dirigé contre la gôche...

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