mardi 16 août 2011

Sur la dette, Valérie Pécresse répond à Martine Aubry


Martine Aubry change l'or en plomb

Le PS dénature la "règle d'or" souhaitée par le gouvernement

Dans une tribune au Monde et dans un entretien au JDD, Mme Aubry propose notamment la suppression immédiate de 10 milliards de niches fiscales pour réduire l'endettement à hauteur de 10 milliards d'euros., mais la candidate en campagne ne révèle pas qui sera frappé par cette mesure.

PaSiDupes démontre l'ampleur de la démagogie socialiste: lien


Pour relancer la croissance, elle souhaite recourir aux prélèvements fiscaux et monter à 40% l'impôt sur les sociétés qui privilégient les dividendes et en parallèle de le baisser "à 20 % pour celles qui réinvestissent (...)". Ce qui est lourdement pénalisant pour la minorité d'entre elles et injuste pour la majorité des entreprises qui investissent.

Elle propose enfin de "financer un plan d'action pour l'emploi des jeunes par la suppression des subventions absurdes aux heures supplémentaires".
Or, les gouvernements socialistes ont accumulé les déficits publics dès le début des années Mitterrand et ainsi ont-ils rejeté la dette sur les jeunes.

Au nom de ses priorités, « l'emploi, l'éducation, la sécurité », elle se dit également favorable à une taxe européenne sur les mouvements de capitaux de 0,05%, pour réduire les tentations spéculatives. La socialiste entend ainsi tirer profit de la spéculation...

Valérie Pécresse condamne les contre-propositions aubristes

La ministre du budget Valérie Pécresse a estimé dimanche que les propositions sur la dette et la croissance de Martine Aubry, candidate à la primaire socialiste, relèvent "de l'imposture pure et simple. Loin d'avoir pris la mesure de la nécessité de lutter contre la dette, la candidate aux primaires socialistes présente en réalité un projet en forme de déficit permanent", écrit Mme Pécresse, également porte-parole du gouvernement, dans un communiqué.

Mme Aubry " n'a toujours pas pris la mesure de la nécessité de maîtriser les dépenses publiques", observe-t-elle. Et d'ajouter: elle multiplie au contraire "les annonces de dépenses supplémentaires". " En remettant en cause la défiscalisation des heures supplémentaires, le PS priverait (...) d'environ 400 euros par an des salariés qui gagnent en moyenne 1 500 euros par mois ", souligne-t-elle également.

La ministre du Budget note aussi qu'"à l'opposé des engagements intangibles pris par le gouvernement, la 'règle d'or' est dénaturée par la Ch'tite Aubry qui en fait une règle de plomb favorisant encore et toujours l'augmentation des dépenses publiques. Si la France adoptait la version Aubry, elle serait le seul pays d'Europe à se donner une règle budgétaire qui augmenterait automatiquement les dépenses ", écrit-elle.

« En remettant en cause la défiscalisation des heures supplémentaires, le PS priverait (...) d'environ 400 euros par an des salariés qui gagnent en moyenne 1 500 euros par mois, lui répond ce dimanche Valérie Pécresse, par voie de communiqué. Elle poursuit : « Loin d'avoir pris la mesure de la nécessité de lutter contre la dette, la candidate aux primaires socialistes présente en réalité un projet en forme de déficit permanent ».

A noter qu'après trois dévaluations du franc dès le début du premier septennat de François Mitterrand, les gouvernements de la gauche ont initié les premiers déficits budgétaires depuis trente ans et les a légués en héritage aux gouvernements suivants, mais aussi aux générations à venir, les jeunes que la Ch'tite Aubry tente de flatter pour leur faire avaler la pilule.
Lien PaSiDupes: comment les socialistes ont mis le franc sur le flanc


Polémique du clan Aubry

Pierre-Alain Muet, conseiller de Martine Aubry et député PS de Lyon, est un sexagégénaire né en 1945. Cet inspecteur général des finances à la retraite évite de réagir sur le fond et commente à grands traits les déclarations de Valérie Pécresse qui, selon lui, "en disent long sur l'incompréhension de la part du gouvernement de la situation économique actuelle. Le mot 'imposture' est particulièrement inadapté de la part d'un membre d'une majorité qui a doublé la dette en dix ans, d'un gouvernement qui depuis quatre ans n'a pas respecté les critères de bonne gestion, y compris ceux qu'il avait lui-même fait voter, estime-t-il."
Muet est donc sourd aux réalités de la crise qui s'est abattue sur le monde occidentale en 2007. Il serait temps qu'il ouvre un oeil et pose le pied sur la terre ferme.
Mais ces propositions n'engagent qu'elle et jusqu'à une prochaine vague de retraits !

Des candidats socialistes fluctuants et rétropédaleurs
François Hollande, autre candidat à la primaire socialiste, le député de Corrèze propose d'ajouter au projet de loi de finances pour 2012 "un amendement dans lequel la France s'engage à respecter sa trajectoire de retour sous la barre des 3% du PIB en 2013", dans un entretien aux Echos du 9 août.
Ainsi, après avoir tempêté et invectivé, les candidats à la primaire socialiste se sont engagés à ramener le déficit à 3 % du PIB en 2013, comme le gouvernement, alors que le projet initial du PS avait placé l’échéance à 2014. Sa Cynique Majesté Royal et Manuel Valls se sont également calés sur 2013...

Nouvelle étape
Nicolas Sarkozy aimerait aller plus loin et donner une valeur constitutionnelle à ce principe. L’Europe imposerait donc l’adoption d’une règle d’or à chaque État… et de facto au PS.

Le PS avale la première d'un noeud de couleuvres

L’exécutif n'est pas peu satisfait de la reculade d'Aubry et Hollande
.
" La règle d’or sera le sparadrap qui colle aux doigts du PS.", se félicite un poids lourd du gouvernement.

Mais le buzz ne retentit pas !
Que sera-ce au prochain affront, si la presse reste aussi complice des socialistes, forts en gueule mais "laxistes et irresponsables".


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