vendredi 5 août 2011

Le PS déclare Ch. Lagarde coupable d'avance dans l'affaireTapie

Plutôt la cabale et la rumeur socialistes que la présomption d'innocence républicaine


La voix d'Aubry au PS, c'est de la roupie de singe

FMI: Aubry soutenait la candidature de Ch.Lagarde au FMI

Fin mai 2011, le premier secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry, avait déclaré que l'arrivée de la ministre UMP de l'Economie, Christine Lagarde, à la tête du FMI (Fonds monétaire international) " serait une très bonne chose pour notre pays et pour l'Europe ".
" Si l'Europe peut avoir ce poste et si une Française peut l'obtenir, je crois que cela serait une très bonne chose pour notre pays et pour l'Europe ", avait estimé la féministe Martine Aubry sur France 2, bien que son empathie pour la femme de chambre du Sofitel victime du soudard socialiste DSK reste à démontrer.
" Mme Lagarde, au-delà des divergences que l'on peut avoir - je pense à la politique économique, à ce qui est fait en matière salariale et le pouvoir d'achat -, est une femme respectable ", avait-elle ajouté.
La Ch'tite Aubry voyait mieux la compétence à Washington qu'à Paris pour faciliter la tâche du PS.

Le PS change les paroles de sa musique rap
A peine le premier secrétaire est-il en disponibilité pour cause de primaire que le PS s'émancipe et prend le contrepied.
D'abord, il initie une requête auprès de la Cour de Justice de la République (CJR) . Il met en effet en cause Christine Lagarde tout juste arrivée de Bercy à la tête du FMI. Le député PS Manuel Valls, candidat de la primaire socialiste, avait aussitôt mis en garde contre "l'épée de Damoclès" judiciaire qui pèse, selon lui, sur Christine Lagarde dans l'affaire Tapie, alors que la ministre de l'Economie était sur le point d'annoncer si elle était candidate ou non à la direction du FMI. La tentative de pression n'a pas opéré.

Ensuite, le PS en campagne avancée de la présidentielle, sous couvert de primaire, cible désormais Nicolas Sarkozy qu'il rend responsable de la procédure choisie de règlement de l'affaire Tapie, toute légale soit-elle.
L'UMP déplore l'attitude du PS et défend Christine Lagarde, qui a toute la confiance du FMI.

Coup bas politiciens

La décision de la CJR d'ouvrir une enquête sur Christine Lagarde dans le cadre du règlement de l'affaire Tapie-Crédit Lyonnais a été applaudie par le Parti socialiste. Avant de baver son fiel ensuite.

Ségol'haine Royal
, candidate à la primaire PS pour 2012, a affirmé le 11 mai 2011 sur France Info que la ministre de l'Economie Christine Lagarde était " sans doute victime des ordres de Nicolas Sarkozy." On notera son "sans doute" qui permet le langage putassier.
« Le Parti socialiste prend acte de cette décision et compte sur les investigations de la commission d'instruction de la CJR pour apporter des réponses aux questions jusque là ignorées par Christine Lagarde, y compris quand elles lui ont été posées par les parlementaires », écrit Marie-Pierre de la Gontrie, secrétaire nationale du PS en charge des questions de justice. « Les réponses à ces questions sont indispensables pour vérifier l'impartialité de l'Etat, la non confusion entre intérêt privé et intérêt général et pour rassurer les contribuables qu'ils n'ont pas été lésés », poursuit le parti.
Nous invitons Mme La Gontrie (PS), qui est salariée du groupe de crédit à la consommation Cetelem, a nous parler plutôt des méfaits du surendettement qui lèse les défavorisés...

Selon Aurélie Filippetti, députée PS, transfuge des Verts au PS et du camp Royal au clan Hollande, l'ouverture d'une enquête prouve (sic et en toute présomption d'innocence !) que « les doutes que le Parti socialiste avait émis - un groupe de députés PS est à l'origine de la saisine de la CJR - sont légitimes».
L'accusatrice de Dominique Strauss-Kahn dans les affaires de violences sexuelles, accuse maintenant le chef de l'Etat: « Nicolas Sarkozy est derrière tout ça. Et il est inenvisageable que la responsabilité du chef de l'Etat ne soit pas évoquée au cours de l'enquête diligentée», affirme-t-elle dans le JDD.fr

François Hollande, candidat soupçonneux à la primaire socialiste, estime, tout en nuances, que « dans la République telle que JE la conçois, la voie judiciaire est la seule que l'Etat doit admettre pour régler ses litiges avec des personnes privées, le reste relève toujours d'un soupçon d'arrangement ». La conception du candidat à la magistrature suprême fait donc fi de la loi qui autorise la procédure suivie. Le candidat socialiste est-il d'ores et déjà au-dessus des lois ?
Avant tout jugement, cet ancien premier secrétaire du PS instrumentalise l'avis de la commission qui donne simplement suite à la requête de l'opposition, et affirme péremptoirement qu'elle accuse déjà le Président de la République. Selon lui, elle « renvoie sur le chef de l'Etat la responsabilité d'un choix de faveur au bénéfice de Bernard Tapie, et affaiblit la position de Mme Lagarde à la direction du FMI dans un moment particulièrement difficile sur le plan des finances internationales. »

« Pourquoi le gouvernement a-t-il utilisé une procédure tout à fait inhabituelle, un tribunal privé, pour régler un différend avec Bernard Tapie et au bout du compte faire un énorme cadeau financier qui a choqué tant de Français ? », a demandé sur BFM-TV Jean-Marc Ayrault, président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale et proche de François Hollande. « Pour Mme Lagarde, c'est une lourde responsabilité d'avoir procédé ainsi, d'autant que maintenant elle exerce des responsabilités importantes à la tête du FMI. Et tout ça est effectivement très regrettable. »

Martine Aubry, candidate à la primaire socialiste, a viré sa cuti
Désormais, elle « souhaite que la commission d'instruction de la Cour de Justice de la République fasse toute la lumière sur cette affaire et sur les responsabilités au sommet de l'Etat. » En des termes électoralistes valables à toues les sauces populistes, elle ajoute: « Les Français ont le droitde savoir [à défaut du droit de s'exprimer] si des décisions ont été prises au mépris de l'intérêt général et, le cas échéant, qui les a prises. C'est à la justice de notre pays d'y répondre ».
La pseudo-victime de la rumeur participe à la rumeur.
La Ch'tite Aubry menace de poursuites quiconque informe l'opinion de la rumeur qui fait de la maire de Paris une homosexuelle alcoolique dont le conjoint aurait été un avocat pro-musulman combattant des lois de la République.
Sans crainte de l'"abimer", Sa Cynique Majesté Royal aurait apporté son témoignage sur BFMTV que la femme "salie" aurait orchestré cette rumeur pour l'instrumentaliser et aurait affirmé, à en croire une vidéo, qu'
Aubry est "une femme politique fallacieuse". Lien PaSiDupes
La candidate socialiste putative à la présidence de la République se serait-elle donc mis le doigt dans l'oeil jusqu'à la cornée (lien PaSiDupes) en qualifiant de "femme respectable" celle qu'elle poursuit aujourd'hui de ses soupçons.

Les nains se haussent pour exister

François Bayrou, président du MoDem, a salué «une étape décisive sur le chemin de la vérité». «Cette affaire, qui restera je le crois comme un des plus grands scandales de la Ve République, avec des zones d'ombre toujours plus épaisses, fait peser un lourd soupçon sur l'enchaînement des décisions d'État qui ont conduit à verser des centaines de millions d'euros de fonds publics à Bernard Tapie». Le leader centriste déplore «des mélanges de genre inacceptables entre des milieux d'affaires et la responsabilité publique, entraînant des complaisances condamnables dans l'appareil d'État».

Corinne Lepage, eurodéputée et dirigeante de Cap 21, «se réjouit» de l'ouverture de l'enquête, et souligne que «tous ceux qui craignaient le risque pris en présentant Madame Lagarde (au FMI), sous le coup d'une procédure, ne peuvent que regretter que l'on soit passé outre». «Cette situation risque d'affaiblir le nouveau directeur du FMI et l'institution, alors que les Etats connaissent l'une des plus graves crises de leur histoire», estime-t-elle dans un communiqué.

Dans un communiqué, le PCF - "combien de divisions ?" - juge que l'ouverture d'une enquête par la CJR constitue « tout sauf une surprise ». « Les conditions dans lesquelles Bernard Tapie s'est vu indemniser de façon si stupéfiante, à coups de centaine de millions d'euros, avaient à l'époque suscité un tollé général », rappelle-t-il. « Sachant cela, Nicolas Sarkozy a fait le forcing pour l'imposer à la tête du FMI. Cette décision présidentielle dénote d'un singulier sens de l'Etat ».

Le député Nouveau centre Charles de Courson qui avait demandé sans l'obtenir l'annulation de l'arbitrage Tapie-Crédit Lyonnais au Conseil d'Etat, a salué «une triple bonne nouvelle» pour «tous ceux qui croient en l'indépendance de notre justice», «ceux qui ont toujours défendu la souveraineté de notre parlement en matière financière», et «ceux qui croient en la bonne gestion des fonds publics et qui se sont élevés contre la décision d'accorder 45 ME de préjudice moral aux époux Tapie, une somme sans précédent dans l'histoire de la République, nette d'impôt et de cotisations sociales».

«La France risque une nouvelle humiliation internationale après l'affaire DSK, estime Marie le Pen. Et c'est Nicolas Sarkozy qui dans les deux cas, en est responsable, avec la complicité du Parti socialiste», accuse la présidente du FN dans un communiqué. C'est «une faute très lourde de conséquences» et «notre pays en sort une nouvelle fois affaibli», selon elle.


La majorité s'indigne des méthodes socialistes

L'UMP dénonce les préjugés socialistes
, tout en apportant son «soutien total » à la directrice du FMI.

«
La rapidité avec laquelle le PS a condamné Christine Lagarde prouve une nouvelle fois que les socialistes préfèrent se lancer dans des attaques politiciennes, au mépris des principes de droit et de la présomption d'innocence<, voulant créer des polémiques là ou il n'y en a pas, au lieu de se consacrer au débat d'idées», a écrit dans un communiqué la déléguée générale adjointe de l'UMP, Valérie Rosso-Debord. «L'ouverture de cette procédure, tout à fait normale, permettra avant tout de faire toute la lumière sur ce sujet, loin des vaines tentatives d'amalgames et des insinuations du PS», souligne le parti présidentiel.

La porte-parole du gouvernement Valérie Pécresse a appelé l'opposition « à faire preuve de retenue» et à « respecter scrupuleusement» la séparation des pouvoirs et la présomption d'innocence.


Quant au conseil d'administration du FMI, il a renouvellé sa confiance en Christine Lagarde, qui « pourra remplir efficacement ses devoirs de directrice générale», en rappelant que l'éventualité d'une telle enquête avait été discutée avant sa nomination.


2 commentaires:

  1. Ne pas oublier que Tapie avait appelé en 2007 à voter Nicolas Sarkozy. " Comment peut-on hésiter entre Royal et Sarkozy," avait-il expliqué à l'époque. Le PS tente de prendre sa revanche, en quelque sorte. A défaut d'un programme pour 2012, c'est une manière d'exister et de faire parler de lui...

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  2. Mais Tapie était aussi ministre de la Ville de Mitterrand.

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