samedi 27 mars 2010

Guillon, humoriste rond-de-cuir triste, gris et schizophrène

Stefan, bouffon de la petite lucarne

Chaque époque a les humoristes qu'elle mérite?

Stéphane Guillon est un triste sire, mais Georges Frêche n'a-t-il pas ouvert la voie ?

Depuis trop longtemps, tel le bateau ivre du PS (lire PaSiDupes), France Inter aura sacrifié au vulgaire, au transgressif et à l'aggressif. Cette négligence est moins exigeante que le respect quand on a perdu toute notion de la qualité et du respect. Quel parent, si inconscient fût-il, souhaiterait à ses enfants une école à ce point permissive que les instits, irresponsables ou pervers, mettraient leur vie ou leur équilibre en danger. Mais le service public de radio-télévision est un repère de ces attardés perturbés qui compensent aux frais du contribuable les ratés d'une adolescence que l'on devine manquée: creuse, solitaire et tourmentée, leurs pulsions restent insatisfaites la quarantaine passée. Stefan Guillon peine désormais à faire monter la sève et n'entre plus en transes qu'à la force désespérée d'un poignet persévérant. Le poing serré et le front brûlant, il s'échine à atteindre le paroxysme. Quand il y parvient parfois, dans un râle, il crache haletant son venin et se retire. C'est à ça qu'il faut vous attendre. Vous aurez peut-être le sentiment de surperendre une scène interdite au regard. Mais la télé et la radio sont exhibitionnistes.

Guillon ne se laisse ni emporter ni surprendre

Les préliminaires ont été longs et douloureux. Il a répété le geste toute la nuit. Difficile d'affirmer qu'il décharge son venin par mégarde. Toute la nuit, il a collectés ses immondices à la main et mis par écrit. Il est laborieux et peine à venir. S'il est incontinent, Stefan n'est pas inadvertant. Tout est prémédité. Inexcusable.

Son acharnement le rend pitoyable, son épuisement pathétique et son hystérie alarmante. Le service public et le CSA doivent prendre leurs responsabilités sur ce cas pathologique. Face à ce cas médical avancé est-il encore temps de faire de la prévention ? La question n'est plus de savoir s'il est permis de laisser Stefan libre de ses mouvements ou d'opter pour un bracelet électronique. Au-delà des humains qui croisent sa vue ou sa voix, c'est contre lui-même qu'il est devenu impératif de le protéger.
Une fois les précautions d'usage prises, vous pouvez envisager de

VOIR et ENTENDRE le prochain dossier du CHU:

N.B. Il est à un moment donné question de l'itinéraire d'une "taupe". Attention, toute ressemblance avec Lionel Jospin serait purement fortuite.
Ce que sur France Inter on qualifie d'"excellente chronique de Stéphane Guillon" ne doit pas abuser. Elle n'est 'excellente' qu'en ce qu'elle agresse Eric Besson au moyen d'un objet contondant autorisé -bien que rouillé- par la loi: un certain humour.

On pourra trouver un exemple d'humour certain
VOIR et ENTENDRE la parodie de Georges Marchais, premier secrétaire du PC, par Thierry Le Luron au Théâtre Marigny (1979-80). A moins que, selon vous, le niveau scolaire n'ait fait que croître et embellir,vous observerez peut-être une légère (!) dégradation de l'humour en trente ans...

Eric Besson n'a pas ce sens de l'humour

Le ministre de l'Immigration Eric Besson a estimé dimanche 28 mars que la polémique avec Stéphane Guillon "était close faute de combattant".

Puisque le serial killer de Canal+ se terre, puisqu'il ne s'attarde jamais sur le lieu de ses exploits et bat en retraite aussitôt son forfait accompli, le ministre l'a qualifié de "lâche".

Eric Naulleau a rejoint E. Besson sur ce point.

Samedi 27, le chroniqueur de l'émission de Laurent Ruquier a en effet souligné que Stefan se sent d'autant plus fort qu'il se cache derrière le micro d'un studio gardé et ne fait jamais physiquement face à aucune de ses victimes.

La psychologie de quat'sous nous apprend que Guillon a eu une jeunesse difficile

A l'école, l'individu devait déjà être apprécié de ses camarades et recevoir plus que son lot de marrons. Que faire ?
Les garçons aiment les combats à la loyale et quand un butor, un cafard ou un vicieux s'est distingué, avant la fin de la récréation, pas un oeil n'a échappé au beurre noir. Or, Stefan a gardé toutes ses dents: les petites frappes des media ne se font plus attendre à la sortie. Elles bavent, éructent et vomissent, mais se font dessus. Elles ont la garantie par contrat de pouvoir s'échapper par une porte dérobée: c'est ainsi que le courage vient aux pleutres et aux vertueux des plateaux de radio et de télévision. La respectabilité du Stefan doit arriver à se loger tout entière dans le croupion, mais, à force de tourner le dos, elle a manifestement souffert de plus d'une assaut dans sa chienne de vie.


Aujourd'hui retranché dans un studio sombre, il perce de vieux abcès indurés et suintants.
Pour n'avoir jamais accepté aucun "face-à-face" viril, ni à l'école, ni dans sa profession, il a progressé et atteint les profondeurs de l'abjection. Celui qui assure un jour que nous sommes tous des "êtres humains" et le lendemain accuse ses congénères avec autant de véhémence, perd non seulement toute crédibilité, mais inquiète par sa schyzophrénie. Qui, hormis un psychiâtre, peut garantir que Guillon est sain d'esprit ? S'il n'est pas seulement perturbé, aurait-il été fusillé par la Résistance, du fait de son troublant mimétisme? Peut-être aurait-il eu les cheveux rasé...


Stefan semble avoir atteint le point de non retour
Se prenant depuis peu pour un artiste, Guillon ne colporte pas seulement des stéréotypes obsessifs. En vérité, il profére des "insultes racistes". Nous éviterons de participer à ce délire et ferons simplement comprendre l'ambiguïté du propos moralisateur associé à la charge douteuse que donne l'image honteuse du perdu .
Les videos le montrent ébouriffé, ratatiné, les doigts crochus et l'oeil torve. Dos voûté, teint gris, barbe hirsute et poches sous les yeux ne trahissent des nuits troublées, sans sommeil. Si un individu perturbé est surmené, il ne contrôle plus. L'humour de Chaplin est rare et l'artiste n'était pas sujet à la confusion mentale et au dédoublement de la personnalité. Il avait de surcroît du talent !


Le ministre a indiqué sur Radio J qu'il avait "proposé à Stéphane Guillon un face-à-face", pour pouvoir "faire un commentaire de texte" des propos que répéterait l'humoriste de France Inter.
"Je constate simplement, comme je le prévoyais, qu'il s'est dégonflé", a-t-il ajouté, avant de lancer: "Qu'un lâche se dégonfle ne me surprend pas beaucoup."

"C'est juste un acteur raté'

"Ses insultes sont racistes", a encore accusé Eric Besson. "Contrairement à ce qui était suggéré, ce n'est pas les critiques sur mon physique, (...) que j'ai stigmatisées, c'est le racisme de Stéphane Guillon", a-t-il ajouté sans vouloir en dire plus. Quant à porter plainte contre l'humoriste, le ministre a dit qu'il ne voulait "surtout pas" le faire.
"C'est ce qu'il espère, il voudrait se façonner une image de martyr sacrifié sur l'autel de la supposée libre expression". "C'est juste un acteur raté, qui essaie de se faire de la publicité par une méchanceté gratuite", a lâché Eric Besson.

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