mercredi 20 janvier 2010

Obama, un an après: No, he can't

Barack Hussein 1er déçoit ses partisans

Le Président métis continue de faire illusion en France, tandis que les Américains déchantent.

Un an après l’investiture officielle du démocrate Barack Obama à la présidence des Etats
Unis, le chef de la Maison Blanche, dont l’élection historique avait soulevé un immense espoir, n’est plus soutenu que par la moitié des Américains, et la déception a même gagné les rangs de ceux qui croyaient le plus en lui.

Il y a un an jour pour jour, les partisans d’Obama assistaient, l'oeil humide , à l’investiture du premier président noir des Etats-Unis. Sa Cynique Majesté Royal avait fait le déplacement, tous frais payés par le multi-milliardaire Pierre Bergé, groupie anonyme au 150e rang de l'assistance.

L'espoir à gauche déçu

"J’ai éprouvé un immense sentiment de fierté" raconte par exemple Glen Boyd, "Je pensais que c’était l’homme qu’il fallait, j’étais optimiste." Aujourd’hui, cet habitant de Seattle (nord-est), écrit sur son blog : "On croyait à ce que cet homme disait dans tous ces discours (où il affirmait) "yes, we can" ("oui, nous le pouvons"). (...) Où sont passés tous ces discours rassurants maintenant ?" Et d’ajouter : "Dire que j’ai été déçu par la présidence Obama jusqu’à présent serait un euphémisme."

Les Américains sont partagés

En un an, Barack Obama a chuté dans les sondages. Seulement 50% des Américains approuvaient son action au 1er janvier (contre 44% qui la désapprouvaient), soit l’un des plus bas niveaux enregistrés par un président américain à ce stade de son mandat durant les 50 dernières années.

Bilan après un an

De nombreux Américains estiment qu’il faut laisser du temps à Barack Obama, arrivé à la Maison Blanche alors que le pays affrontait sa pire crise économique depuis la Grande Dépression des années 1930. Or, curieusement, de ce côté de l'Atlantique, la gauche française nie totalement cette réalité.

Pour bon nombre d'électeurs démocrates, la poursuite des guerres en Irak et en Afghanistan par le prix Nobel de la Paix, une réforme de la santé à leurs yeux pas assez audacieuse pour être crédible, ou encore le nombre limité d’emplois créés sont autant de sources de déception et d'inquiétude.

Et les militants ne cachent pas leur dépit.
Si la plupart veulent encore croire que le président tiendra ses promesses, le désenchantement gagne les esprits. Déjà, certains nuancent et reconnaissent que si les attentes étaient grandes, c’était surtout à cause des erreurs de son prédécesseur à la Maison Blanche. "Les gens étaient tellement désespérés après Bush, qu’Obama apparaissait comme une vive lueur d’espoir", confie ainsi Berverly Wardell, juriste à la retraite du New Jersey.

1 commentaire:

  1. Chacun son boulet dans la rubrique déception: Les Américains ont Obama, les Français ont Sarkozy...

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