dimanche 24 janvier 2010

Le PS se désolidarise de Peillon-la-honte, pourfendeur de France Télévisions

Peillon, démission; Peillon, démission !

Vincent Peillon, qui le 14 janvier avait boycotté un débat sur France 2 avec le ministre de l'Immigration, Eric Besson, et la vice-présidente du Front national, Marine Le Pen, est revenu à la charge contre la chaîne de télévision publique.
"Les rédactions font ce qu'elles peuvent, mais la perspective de la nomination du président du service public par le président de la République exerce déjà une pression sur leur travail et favorise la servilité de certains dirigeants", a-t-il déclaré dans Le Monde daté des 24 et 25 janvier. Lire PaSiDupes

Pour buzzer plus haut qu'il n'a le c*l, Vincent Peillon avait aussi demandé la démission, notamment, d'Arlette Chabot, directrice générale adjointe de France Télévisions, accusée de servir les thèses d'Eric Besson dans le cadre du débat controversé sur l'identité nationale.

  • Les socialistes Valls et Moscovici ont depuis clairement dénoncé l'hystérie de leur camarade. Lire PaSiDupes
  • Le porte-parole du PS, Benoît Hamon, a estimé dimanche sur Radio J qu'il fallait mettre un terme à la polémique, même si France 2 a selon lui donné le "beau rôle" à Eric Besson.
    "Je pense aujourd'hui que nous ne sommes pas dans l'opposition à France 2, nous sommes dans l'opposition à l'UMP et au pouvoir, et je ne crois pas qu'il soit bon de poursuivre au-delà cette querelle", a-t-il insisté.
    Il l'a finalement désavoué sans ambigüité. Vincent Peillon "est aujourd'hui dans une polémique assez forte avec France 2, elle l'engage", a-t-il ajouté en soulignant que le PS ne demandait pas la démission d'Arlette Chabot.

    Dénonçant des "propos injurieux et mensongers", la direction de France Télévisions a déclaré samedi dans un communiqué que "l'appel à la démission des principaux dirigeants du service public de la télévision ainsi que l'accusation scandaleuse de 'servilité' sont indignes de responsables politiques". Lire PaSiDupes

    Indigne de démocrates respectueux de la liberté de la presse.

    Vincent Peillon-la-honte doit de lui-même démissionner du PS.
    Et si, bien qu'il ait reconnu la préméditation, son honneur n'est pas, selon lui, suffisamment flétri, le PS devra le démissionner.
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