mardi 15 septembre 2009

Marginalisation: des ségoléniens tournent le dos à l'amère Royal

Dernière émancipée en date: Aurélie Filipetti

Les temps se font durs pour Sa Cynique Majesté Royal

  • Ses finances sont au plus bas
    Depuis que son protecteur, le multi-milliardaire de luxe, Pierre Bergé, se lasse de l'entretenir à fonds perdus, le dépôt de bilan menace.(Lire PaSiDupes)

  • La désertion politique décîme les rangs ségoléniens

    Jean-Pierre Mignard reprend sa liberté.
    L'avocat, président de l'association pompe à fric et dispensateur de la bonne parole Royal, a quitté la présidence de l'association. Dans un entretien avec Médiapart, le parrain de deux de ses quatre enfants dressait de son expérience un bilan mitigé.«Nous n'avons pas réussi à dépasser les frontières du PS», notait-il. Selon lui, «sans doute que Désirs d'avenir est partagé entre le soutien à la candidature de Ségolène Royal et la volonté de porter des idées de transformation, que par ailleurs elle porte. C'est à la fois un avantage et une limite, car le mouvement existe à travers sa leader, mais on peut être d'accord avec les idées sans être d'accord avec la candidature de Ségolène Royal.»

    Les barons locaux lui tournent le dos
    L'obstibation de l'amère Royal à saisir les tribunaux sur les fraudes du Congrès de Reims, un an après les faits, n'a réussi qu'à indisposer ses partisans. « Et si les fraudes sont avérées, voir ce qu'il en advient ensuite dans le cadre d'un contentieux électoral», s'inquiètent-ils.

    Les indépendantistes Guérini et Collomb

  • Les élus de la puissante fédération des Bouches-du-Rhône ont notamment été échaudés par cette menace. «Vous croyez que Jean-Noël Guérini (le chef des socialistes locaux) a envie que la justice vienne regarder comment marche la fédération des Bouches-du-Rhône», expliquait l'un d'eux en marge du conseil national du PS qui a avalisé les résultats. Pour autant, démarché individuellement pour entrer à la direction du PS, Guérini n'a pas donné suite , mais reste aux abords. Il était toutefois absent du meeting de Marseille organisé par Vincent Peillon, à la différence de Patrick Mennucci.
  • Le maire de Lyon Gérard Collomb s'est éloigné de Royal après le parachutage de Vincent Peillon dans la circonscription sud-est lors des Européennes. L'élu du Rhône empêché de placer un des ses proches en position éligible, a vivement protesté, et appellé à rejeter les listes. Ségolène Royal avait pris ses distances vis-à-vis de son combat.

    Les indépendants Peillon, Assouline, Rebsamen
  • Vincent Peillon a pris son envol en organisant le courant des proches de sa patronne, l'espoir à gauche. La battue avait fait le calcul stratégique de ne pas s'impliquer dans les batailles d'appareil et c'est prinicpalement autour de lui qu'elle avait concentré la machine de guerre contre les aubrystes. Il fit le boute-feu au Congrès de Reims (du 14 au 16 novembre 2008), mais, lors de la réunion du courant à Marseille, se montra à la tribune entouré de Daniel Cohn-Bendit (Europe Ecologie), Marielle de Sarnez (MoDem) et Robert Hue (PCF).
  • Son insignifiant collègue de l'ex-NPS, David Assouline, se laissa aisément entraîner dans son sillage.
  • Le sénateur-maire de Dijon, François Rebsamen, est une meilleure prise, parce qu'expert de l'appareil socialiste et numéro 2, même si ce fut au temps d'un autre mou, François Hollande, dont il fut notamment secrétaire national aux fédérations.
    François Rebsamen, ancien co-directeur de campagne de Royal, la candidate battue à la Présidentielle, a lui aussi marqué ses distances à l'occasion de la contestation des votes par l'aigrie du Poitou-Charentes. Dans la même exhortation, il l'appela plutôt à "se tourner vers l'avenir". Mais la pseudo-rénovatrice aigrie ne peut manifestement de se détacher de son passé.

    Les trentenaires délaissent la quinqua

    La battue et rebattue misait sur eux. Ne comptait-elle pas les manipuler plus facilement du fait de leur grandes ambitions et de leur petite expérience ? Ils n'auront pas été plus fiables que les militants achetés à bas prix.
  • Quand l'éléphante préférait la chair fraîche
    Il y a seulement un an, la « dream team » Royal rêvait encore. Delphine Batho (35 ans), Aurélie Filipetti (35 ans) et Najat Belkacem (31 ans) présentaient sa motion au conseil national qui se tenait le 23 septembre 2008. C'e n'était que de la manipulation psychologique, doublée de l'instrumentalisation des trois femmes en état de grâce: le moyen pour la candidate à la prise du PS de ringardiser ses adversaires qui se présentèrent entourés des apparatchiks de la vieille garde.
    Aurélie Filipetti en faisait partie, mais elle a, elle aussi, pris ses distances depuis.

    La jeunesse appelle la jeunesse
  • Manuel Valls passe à son compte
    Le député-maire d'Evry n'avait pas ménagé son soutien à la catastrophique Royal au congrès de Reims, jusque dans la contestation des résultats. Le soir du vote d'élection de la première secrétaire, n'avait-il pas appellé à revoter, puis à saisir les tribunaux.
    Il a depuis repris sa liberté. D'abord en annonçant sa candidature à des primaires, une stratégie peu compatible avec un soutien à sa patronne. Il assuma ensuite ses désaccords, comme il devait plus tard assumer ses remarques racistes (sans que le MRAP ne bronche)...

    -> Le député Valls, favorable à la taxe carbone, vient d'estimer qu'il faut "refuser tout populisme dès qu'on touche à la fiscalité" et critiquée vivement la démagogue Royal, dans une tribune de La Tribune du vendredi 4 septembre 2009.
    Dès février 2009, Manu Valls avait affiché publiquement ses distances sur Europe 1: il n'est «ni royaliste ni aubryste», seulement vallseur, en toute modestie.

    ->Selon lui et une majorité de socialistes, Royal doit «offrir aussi le visage d'un leader apaisé qui rassemble et pas uniquement qui suscite la polémique et qui provoque le débat, comme c'est le cas aujourd'hui à travers ce déplacement en Guadeloupe». En décidant de poursuivre ses vainqueurs socialistes en justice, l'amère Royal s'aliène encore une portion du PS.

  • -> Enfin, Valls a enfin vivement critiqué l'amère Royal, doutant «qu'elle soit la candidate écologiste qu'elle prétend incarner».

  • La députée de Lorraine danse avec Valls (1962)

    Tandis que David Assouline, Aurélie Filipetti ou Najat Belkacem intégraient la direction du PS, Vincent Peillon et Manuel Valls gardaient leur indépendance. Voici que ce dernier séduit Aurélie Filipetti.
  • Venue des Verts, Aurélie Filipetti (1973) quitte le vermoulu et choisit le bois vert.
    => Est-il insupportable de rester associée à l'amère Royal ?
    Aurélie Filipetti a tout simplement refusé de représenter l'amère Royal à l'université d'été du PS de La Rochelle, fin août dernier.

    Comparons
    les deux documents ci-dessous:
  • Reste les dépendants: Batho et Bianco sont dans le bâteau de Ségo

  • C'est le premier cercle autour de Sa Cynique Majesté Royal. Au premier rang, on compte la petite Batho. Ancienne présidente de la FIDL en 1990 (organisation lycéenne indépendante !) et proche de Julien Dray, qui a aujourd'hui maille à partir avec la justice, Batho a été placé par Ségo dans sa circonscription des Deux-Sèvres, parce que, dans son insignifiance, elle ne représente aucun danger. Elle est la porte-parole servile de la présidente de Poitou-Charentes.

  • Jean-Louis Bianco (1943)...
    Incasable, et donc encore à son côté malgré son âge avancé, on trouve également le député des Alpes-de-Haute-Provence, Jean-Louis Bianco. Vieux connaisseur des arcanes du parti, il fut notamment secrétaire général de l'Elysée de 1982 à 1991. C'était il y a 20 ans...

    L'ambition Royal: faire du neuf avec du branlant
  • 2 commentaires:

    1. Je remercie "PAKOOL" qui a gardé l'esprit acéré d'avant
      la campagne présidentielle, j'ai expédié votre lien à tous mes amis effarés que l'amère Royal gesticule encoue

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    2. C'est vrai, Zélie, que Pakool ne mollit pas.

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