L'augmentation de leurs tarifs et la taxe sur leur chiffre d'affaires ne sont pas liés
L’opposition joue un vilain jeu, avec le soutien des media
Il est "inexact de lier l'augmentation des tarifs" des mutuelles complémentaires santé à la hausse de 3,4% de la taxe sur leur chiffre d'affaires, estime le ministre du Budget et des Comptes publics Eric Woerth dans un entretien au Parisien/Aujourd'hui en France jeudi.
"Il y a 300.000 personnes de plus par an en affection longue durée (ALD) prises en charge à 100% par l'assurance maladie. Autant de pathologies qui ne sont plus prises en charge par les complémentaires. Le Haut Conseil pour l'avenir de l'assurance maladie (HCAAM) a chiffré à 600 millions d'euros par an ce transfert des charges des complémentaires vers la sécurité sociale. Il fallait corriger les effets financiers de ce déport", fait valoir Eric Woerth.
Le gouvernement, en tout cas, "ne fera pas de coupes dans les dépenses" de la Sécu "et n'augmentera pas les cotisations. Cela étant, il faut plus que jamais poursuivre nos efforts de réorganisation pour une meilleure efficacité de la dépense".
S'agissant des mutuelles, note-t-il, le "rapport du HCAAM de juillet 2008 montre qu'entre 2001 et 2006, la profitabilité des organismes complémentaires n'a cessé de s'améliorer. Alors que les dépenses de santé ont augmenté de 32,2%, leur chiffre d'affaires, constitué des cotisations des assurés, a augmenté de 48,2%".
Invité à préciser s'il sous-entend ainsi que les complémentaires sont plus riches qu'elles ne le disent, le ministre répond qu'il "souhaite un maximum de transparence. Le Parlement aussi". Il s'agit d'"analyser dans quelles mesures l'évolution des tarifs se justifie par l'évolution des remboursements ou des garanties plutôt qu'à une augmentation des bénéfices des organismes", dit-il.
Interrogé sur les effets de la hausse du chômage sur le déficit de la Sécurité sociale en 2009, il note qu'un "point de masse salariale en moins, ce sont deux milliards de recettes en moins pour le régime général. En novembre, nous avons déjà revu à la baisse de 0,75% la progression attendue de la masse salariale. Nul ne peut dire à l'heure actuelle si ce sera suffisant".
La vigilance citoyenne consiste-t-elle à désinformer la population ?
L’opposition joue un vilain jeu, avec le soutien des media
Il est "inexact de lier l'augmentation des tarifs" des mutuelles complémentaires santé à la hausse de 3,4% de la taxe sur leur chiffre d'affaires, estime le ministre du Budget et des Comptes publics Eric Woerth dans un entretien au Parisien/Aujourd'hui en France jeudi.
"Il y a 300.000 personnes de plus par an en affection longue durée (ALD) prises en charge à 100% par l'assurance maladie. Autant de pathologies qui ne sont plus prises en charge par les complémentaires. Le Haut Conseil pour l'avenir de l'assurance maladie (HCAAM) a chiffré à 600 millions d'euros par an ce transfert des charges des complémentaires vers la sécurité sociale. Il fallait corriger les effets financiers de ce déport", fait valoir Eric Woerth.
Le gouvernement, en tout cas, "ne fera pas de coupes dans les dépenses" de la Sécu "et n'augmentera pas les cotisations. Cela étant, il faut plus que jamais poursuivre nos efforts de réorganisation pour une meilleure efficacité de la dépense".
S'agissant des mutuelles, note-t-il, le "rapport du HCAAM de juillet 2008 montre qu'entre 2001 et 2006, la profitabilité des organismes complémentaires n'a cessé de s'améliorer. Alors que les dépenses de santé ont augmenté de 32,2%, leur chiffre d'affaires, constitué des cotisations des assurés, a augmenté de 48,2%".
Invité à préciser s'il sous-entend ainsi que les complémentaires sont plus riches qu'elles ne le disent, le ministre répond qu'il "souhaite un maximum de transparence. Le Parlement aussi". Il s'agit d'"analyser dans quelles mesures l'évolution des tarifs se justifie par l'évolution des remboursements ou des garanties plutôt qu'à une augmentation des bénéfices des organismes", dit-il.
Interrogé sur les effets de la hausse du chômage sur le déficit de la Sécurité sociale en 2009, il note qu'un "point de masse salariale en moins, ce sont deux milliards de recettes en moins pour le régime général. En novembre, nous avons déjà revu à la baisse de 0,75% la progression attendue de la masse salariale. Nul ne peut dire à l'heure actuelle si ce sera suffisant".
La vigilance citoyenne consiste-t-elle à désinformer la population ?
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