Le Président de la République exhortait le milieu médical
Le Président de la République, qui avait fait le déplacement au NHC (Nouvel Hôpital Civil) de Strasbourg (ci-contre) pour présenter ses voeux, s'est efforcé de rassurer les personnels de santé et a insisté sur la nécessité de réformer l'hôpital public pour l'adapter au monde d'aujourd'hui.
Ni démagogie, ni langue de bois, ni anesthésie
Suite à une série d'accidents mortels pendant la période des fêtes, le chef de l'Etat a réaffirmé qu'une meilleure organisation du système de soins, et non des moyens supplémentaires, serait le meilleur remède à ses maux. Déclarant que le service hospitalier public français restait "l'un des meilleurs du monde", Nicolas Sarkozy a néanmoins estimé qu'il devait être "mieux organisé, plus efficace, plus concentré sur le service qu'il doit rendre à la population".
"J'entends bien vos inquiétudes", a-t-il dit dans un discours prononcé dans le nouvel hôpital civil de Strasbourg (NHC).
"Mais si on ne change pas, les mêmes causes produiront les mêmes effets. Et on ne peut plus continuer comme ça parce que le monde change. L'hôpital doit être un modèle d'adaptabilité pour faire face aux défis du XXIe siècle."
"Et ce n'est pas en demandant toujours plus de moyens que nous améliorerons la situation", a-t-il ajouté au moment où les syndicats hospitaliers dénoncent un manque de personnel généralisé.
En fait de manque de moyens, N. Sarkozy a fait valoir que l'assurance maladie a augmenté de plus de 50%, soit de 23 milliards d'euros, ses dépenses pour le secteur hospitalier entre 1998 et 2008, soit plus que pour n'importe quelle autre fonction publique.
"Le défi de l'hôpital aujourd'hui, c'est de mieux s'organiser, de coopérer davantage avec les autres établissements et avec la médecine de ville", a-t-il encore dit.
Point de vue syndical
Le dialogue, c’est aussi écouter l’autre
Une centaine de personnes manifestant aux cris d'"hôpital en colère" l'avaient accueilli et il a rencontré une délégation syndicale de l'établissement, où un mot d'ordre de grève avait été lancé pour l'occasion, avant de prendre la parole.
"La désorganisation des hôpitaux est le fait du non remplacement des personnels", a assuré pour sa part une représentante du syndicat CGT Santé. "Quand on a une infirmière pour trente patients, c'est impossible de faire des soins comme on nous demande de le faire", a renchéri une étudiante en soins infirmiers, Valérie Stocker, venue manifester.
Feuille de soins du système hospitalier
Le Président de la République, qui avait fait le déplacement au NHC (Nouvel Hôpital Civil) de Strasbourg (ci-contre) pour présenter ses voeux, s'est efforcé de rassurer les personnels de santé et a insisté sur la nécessité de réformer l'hôpital public pour l'adapter au monde d'aujourd'hui.
Ni démagogie, ni langue de bois, ni anesthésie
Suite à une série d'accidents mortels pendant la période des fêtes, le chef de l'Etat a réaffirmé qu'une meilleure organisation du système de soins, et non des moyens supplémentaires, serait le meilleur remède à ses maux. Déclarant que le service hospitalier public français restait "l'un des meilleurs du monde", Nicolas Sarkozy a néanmoins estimé qu'il devait être "mieux organisé, plus efficace, plus concentré sur le service qu'il doit rendre à la population".
"J'entends bien vos inquiétudes", a-t-il dit dans un discours prononcé dans le nouvel hôpital civil de Strasbourg (NHC).
"Mais si on ne change pas, les mêmes causes produiront les mêmes effets. Et on ne peut plus continuer comme ça parce que le monde change. L'hôpital doit être un modèle d'adaptabilité pour faire face aux défis du XXIe siècle."
"Et ce n'est pas en demandant toujours plus de moyens que nous améliorerons la situation", a-t-il ajouté au moment où les syndicats hospitaliers dénoncent un manque de personnel généralisé.
En fait de manque de moyens, N. Sarkozy a fait valoir que l'assurance maladie a augmenté de plus de 50%, soit de 23 milliards d'euros, ses dépenses pour le secteur hospitalier entre 1998 et 2008, soit plus que pour n'importe quelle autre fonction publique.
"Le défi de l'hôpital aujourd'hui, c'est de mieux s'organiser, de coopérer davantage avec les autres établissements et avec la médecine de ville", a-t-il encore dit.
Point de vue syndical
Le dialogue, c’est aussi écouter l’autre
Une centaine de personnes manifestant aux cris d'"hôpital en colère" l'avaient accueilli et il a rencontré une délégation syndicale de l'établissement, où un mot d'ordre de grève avait été lancé pour l'occasion, avant de prendre la parole.
"La désorganisation des hôpitaux est le fait du non remplacement des personnels", a assuré pour sa part une représentante du syndicat CGT Santé. "Quand on a une infirmière pour trente patients, c'est impossible de faire des soins comme on nous demande de le faire", a renchéri une étudiante en soins infirmiers, Valérie Stocker, venue manifester.
Feuille de soins du système hospitalier
Pour les urgences, le chef de l'Etat a indiqué que la nouvelle loi sur l'hôpital qui sera examinée à partir du mois prochain au Parlement, un des textes qu'il présente comme prioritaire pour 2009, devrait changer les choses pour le mieux en les plaçant sous la responsabilité de nouvelles agences de santé.
Il a dit souhaiter que, d'ici deux ans, 90% de la population française puisse être prise en charge par des services d'urgence dans des délais encore plus courts, ce qui passera notamment par le développement de liaisons par hélicoptère.
Il a dit souhaiter que, d'ici deux ans, 90% de la population française puisse être prise en charge par des services d'urgence dans des délais encore plus courts, ce qui passera notamment par le développement de liaisons par hélicoptère.
Nicolas Sarkozy a par ailleurs mis en place une mission pour réfléchir à l'évolution des Centres hospitaliers universitaires (CHU) créés il y a 50 ans.
Présidée par le professeur Jacques Marescaux, un chirurgien strasbourgeois, cette mission ne "devra rien laisser dans l'ombre", a-t-il dit. "Il ne peut y avoir de sujets tabou, de domaine réservé des uns et des autres, quand il est question de la santé des Français et de la première priorité de l'Etat en matière de recherche".
L'enjeu en est notamment de conforter l'activité recherche des CHU alors que, en 2006, la France a assuré 4,2% des découvertes mondiales en recherche biomédicale, contre 6,7% pour l'Allemagne et 8,6% pour le Royaume-Uni.
Les Français ont confiance en leur service hospitalier
Présidée par le professeur Jacques Marescaux, un chirurgien strasbourgeois, cette mission ne "devra rien laisser dans l'ombre", a-t-il dit. "Il ne peut y avoir de sujets tabou, de domaine réservé des uns et des autres, quand il est question de la santé des Français et de la première priorité de l'Etat en matière de recherche".
L'enjeu en est notamment de conforter l'activité recherche des CHU alors que, en 2006, la France a assuré 4,2% des découvertes mondiales en recherche biomédicale, contre 6,7% pour l'Allemagne et 8,6% pour le Royaume-Uni.
Les Français ont confiance en leur service hospitalier
Malgré l’entreprise de démoralisation des Français par l’opposition, les Français résistent bien à la morosité véhiculée par les media.
Evoquant les morts accidentelles récentes de trois patients, Nicolas Sarkozy a réaffirmé que toutes les leçons seront tirées, tout en indiquant que ces "drames exceptionnels ne sauraient remettre en cause la confiance que la Nation porte à l'hôpital et à ses personnels".
Comme pour illustrer son propos, un sondage CSA publié vendredi par Le Parisien montre que 77% des Français disent avoir "tout à fait ou plutôt confiance" dans le fonctionnement des hôpitaux publics. Ce pourcentage est légèrement plus bas - 72% - quand on les interroge sur les urgences souvent embouteillées.
Comment peut-on avoir davantage de médecins ou d'infirmières-- compétents--, alors que l'Ecole des syndicats produit des milliers d'incapables?
RépondreSupprimerDeux des tragédies récentes sont dûe sà de graves fautes aberrantes:
- dans un cas, une infirmière n'a pas été capable de voir la différence entre un flacon avec un nom de trois caractères et un autre, similaire, au nom composé, bien plus long
- dans l'autre cas, deux personnes ont entré sur un appareil à l'affichage on ne peut plus clair un nombre dix fois supérieur au débit normal (411 au lieu de 41).
Quand on voit le niveau des élèves qui entrent à l'université, pour en ressortir quelques semaines après, incapables de suivre le moindre cours, on comprend.
Quand on entend les histoires des collègues de Lycée ayant la charge d'élèves en filière technologique désirant devenir infirmiers ou aide-soignants, on est horrifié: hors de question de faire la moindre remarque, d'insister sur la rigueur et la précision, sur la différence entre le passé, le présent et le futur, ou entre un nombre et un autre; les élèves rétorquent insolemment à ces professeurs qui osent leur manquer de respect, les harceler, les humilier!
On ne peut pas avoir de médecins, d'infirmières, d'architectes, d'ingénieurs, ..., si l'on n'a pas au départ des élèves bien formés, qui maîtrisent les notions élémentaires (lire, écrire, compter, mais aussi travailler, avoir de la rigueur, respecter les autres à commencer par la hiérarchie, ...) et sont capables de faire des études.
La faute à qui?
A la politique démagogique de la Gauche, aux "révolutionnaires " de 1968 et leurs successurs, qui pratiquent "la pédagogie de l'encouragement", qui consiste à considérer que l'élève est tout-puissant, ne doit jamais recevoir de mauvaise note, doit "écouvrir par lui-même", et faire "ce qu'il veut".
Les élèves passent de classe en classe, obtiennent pour plus de 80% un Bac dévalué, et se retrouvent à la rue, ou finissent par un miracle injuste (à cause d'une pénurie créée par cette aberration qui s'auto-alimente et d'une gestion défaillante-- agravée par les "35 heures") à des postes pour lesquels ils ne sont pas compétents.
"Il faut donner / il fallait donner", "40ml / 400cl": "c'est pareil".
un éclaircissement pour l'incapable qui se permet de dire des connerie sur le travail des autres.
RépondreSupprimerdéjà un infirmier est formé par un institut de formation en soins infirmier, et non pas en université ou autre.
les erreurs sur des injectables peuvent être réalisés car les ampoules des différents produits comme le sodium, le glucose, le magnésium, le potassium, l'eau, et bien d'autre sont identique en forme, écriture (en l'occurrence très petite et fine), contenance (10ml).et enfin pour les nom il sont donnés par abréviation (ex: NaCl, EPPI, ...).
les études demandés sont n'importe quel bac (le mien en l'occurrence est hôtelier).
pour les affichage des appareil et bien oui c'est une erreur grave mais c'est pas la première et rien n'a était fait pour l'éviter (formation du personnel sur le tap a l'usage et fabricants qui ne change rien).
enfin pour ce qui est d'avoir des étudiants qui savent lire écrire compter bin la il faut que les profs (dont tu semble faire partie on dirais) passe moins de temps en grève et plus a former leurs élevés.
en dernier lieu il serais intéressant que tu me donne tes superbes idées pour résoudre un de mes problème comment assurer la sécurité de 220 patients la nuit avec seulement 1 infirmier et 4 aide soignants (pour les services il y a du long séjour, de la maison de retraite, de la médecine, de la rééducation, et les soins externes si besoin)
PS: il n'y a pas de médecin de nuit sur la structure et les urgences les plus proches sont a 30KM.
1/
RépondreSupprimerJ'évoquais dans mon commentaires les ingénieurs, les médecins, ...
Il y a certes des écoles d'ingénieurs privés, mais un grand nombre aussi sont formés d'abord à l'université; quant aux médecins, la faculté de médecine est bien à l'université.
Je ne raconte donc pas "des conneries", et n'évoque justement que ce que je connais bien, en ajoutant des témoignages directs-- je parle de collègues de Lycées, enseignant à des élèves en section "SMS" (Sciences Médico-Sociales), qui ont vocation à devenir infirmiers, aide-soignants, puériculteurs, ...
Il peut y avoir d'autres parcours, mais j'évoque le plus direct, et qui m'est familier (directement ou par le biais de collègues).
Aucune "connerie".
2/
Il est certes évident que les étiquetages doivent varier selon la taille du récipient, la taille des inscriptions aussi, et que la formule chimique est employée.
Il n'empêche qu'il me paraît tout aussi évident de vérifier l'inscription au moment du rangement et au moment d'une injection-- quelle que soit la taille de l'inscription, quel que soit le nombre de patients et de personnels soignants: 5 secondes suffisent pour faire l'effort de lire une étiquette correctement afin d'éviter un tel accident.
Je renvoie au témoignage de ces collègues avec lesquels j'ai discuté, et que je mentionnais: ils ont depuis longtemps l'habitude d'enseigner à ces élève désirant devenir infirmiers ou aide-soignants, à leur comportement, à leur manque de rigueur, et à leurs réparties insolentes et agressives; ils redoutent fort que certains de ces élèves, qui obtiennent déjà le Bac sans le mériter réellement, ne finissent par travailler à l'hôpital et faire des dégâts.
J'ai eu l'occasion de repenser à ces remarques dans mon expérience personnelle; j'ai eu affaire à des infirmières compétentes, mais aussi à de petites idiotes malpolies, en lesquelles je reconnaissais tout à fait les élèves décrites par mes collègues.
Ce n'est heureusement pas le cas de tous les personnels soignants, et la situation n'est pas aussi cataclysmique que veut le faire croire la propagande de la Gauche-- sinon, il y aurait des dizaines de fautes et de morts par jour dans chaque hôpital.
En ce qui concerne l'erreur sur la perfusion, deux personnes faisaient la manipulation.
Les appareils peuvent peut-être être améliorés, mais deux personnes censées les manipuler quotidiennement, effectuant le réglage ensemble, devraient être en mesure de se rendre compte d'une erreur aussi importante (dix fois le débit!).
Faudrait-il donc dix personnes pour chaque transfusion?
La fatigue et la surcharge n'ont pas été mentionnées-- uniquement un bête rhume.
3/
Nous somme d'accord sur l'enseignement.
C'est précisément en tant que professeur consciencieux, capable, que je condamne l'attitude de ces collègues qui n'enseignent pas correctement, du Primaire à la Terminale, qui distribuent des bons points, ne punissent pas les élèves insolents, les laissent faire ce qu'ils veulent, ...
Après, on récupère-- dans toutes les formations-- des personnes qui n'ont pas le niveau normal requis 6ème, qui sont habituées à être récompensées à ne rien faire.
Je répète donc: comment peut-on alors espérer avoir des médecins, des infirmières, des physiciens, des architectes, ... compétents?
4/
De nombreuses mesures peuvent être prises, que les personnes compétentes suggèrent et tentent de mettre en oeuvre (étudier l'organisation et la révoir si nécessaire, ...), tandis que d'autres ne songent qu'à tout bloquer, manifester (les médecins et infirmiers n'ont-ils rien de mieux à faire? soigner ou se reposer pour mieux soigner?), répéter les propagandes mensongères, et utiliser les cadavres encore chauds à des fins bassement politiques.
S'il y a un manque de personnels, peut-être faut-il attirer des personnels d'origine étrangère (j'ai le souvenir de recrutement d'infirmiers espagnols il y a quelques années-- un ou deux ans)-- de manière intelligente, évidemment, avec un souscis de qualité, et non de rectuement massif.
Je ne prétends pas résoudre tous les problèmes magiquement-- contrairement à Benoît Hamon, qui exigeait une augmentation immédiate des effectifs hospitaliers ou une ineptie de ce genre.
Mes suggestions concernent précisément, je le répète, le domaine que je connais, sur lequel je suis effectivement capable d'avoir des informations, un avis éclairé, et de faire des suggestions.
Nous subissons les conséquences d'années de vénération de la bêtise.
Tant que l'on continuera de faire le culte de la nullité, de la fainéantise, de la sous culture, et que l'enseignement sera sous le joug de syndicats, d'"enseignants", d'inspecteurs, de didacticiens et théoriciens qui prônent une attitude démagogique néfaste à l'enseignement et l'apprentissage (il est tellement plus facile de mettre "18" à tous élèves, de ne rien corriger, et de se contenter de montrer des films-- même en sciences!-- que de dire la vérité, d'évaluer les élèves à leur véritable niveau, de leur ensiegner réellement), une grande partie des problèmes subsistera, quelles que soient les réformes, quel que soit le parti au gouvernement.
Ce n'est pas une obssession de ma part ni une limitation de ma pensée, mais un fait d'une logique implacable: tout individu passe par l'école.
Ce n'est donc pas une formule grandiloquente mais vide de sens que que de dire que c'est là que se joue en grande partie l'avenir de la société.